Senjô Gakuen
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Senjô Gakuen


 
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 « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}

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Keiko Boo Sturluson




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MessageSujet: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeDim 5 Avr - 21:41



« Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »

------------------ {PV Avec mon distributeur de câlins ♥}


    « Il est sept heures et trente-huit minutes, il est sept heures et quarante minutes … » disait l’insupportable voix féminine qui s’éveillait de son réveil. Cette voix, Keiko l’entendait chaque matin, et chaque matin elle se répétait une dizaine de fois qu’elle devait absolument changer ce réveil. Bien que la jeune demoiselle soit très patiente, si il n’avait pas dégagé de sa chambre avant la fin de l’année, Keiko l’envoyait valser contre le mur pour le faire taire à jamais, elle aurait très bien pu écourter les jours de son coq électronique aujourd’hui mais ses colocataires dormaient paisiblement et Keiko ne voulait pas les réveiller, les jeunes femmes n’aurait surement pas apprécié ce réveil imprévu ce que Keiko comprenait parfaitement. Bref, en attendant que ce truc - qui vous met de mauvaise humeur - se taise la jeune femme se roula en boule et enfouit son visage dans son oreiller, la douce chaleur de son lit l’invitait à se rendormir tandis que son réveil l’invitait à se lever. Keiko choisit la première option, c’était celle qui semblait le mieux adapté pour un début de Week-end cependant elle avait oublié qu’il restait une dernière sonnerie et elle s’en souvint à ses dépends.

    « Il est sept heures et quaraaaante cinq mi… »


    La main de la jeune femme s’écrasa sèchement sur le petit bouton ce qui coupa le bec à son réveil. Un long soupir s’échappa de sa gorge et franchit la barrière de ses lèvres pour finir par se perdre dans l’atmosphère. Keiko remua sa tête de gauche à droite comme pour répondre à son interlocuteur imaginaire, elle s’étira doucement avant de se débattre avec sa couette pour sortir de ses bras si attirant. Les pieds nus de la jeune femme touchèrent terre, ils restèrent immobile pendant un bon moment avant d’effectuer un trajet vers les douches. La-bas, Keiko se doucha – normal- se brossa les dents et s’habilla d’un T shirt ample de couleur noir avec des traces blanches imprimés dessus, d’un short, de la même couleur que son T shirt, après quoi, elle effectua le chemin inverse et continua de se préparer. Sa tenue se peaufina par un bonnet, une écharpe ; des lunettes et des converses anciennement blanches. Keiko était presque prête, il ne lui manquait plus que son sac de cours sur le dos pour partir, cependant, la jeune femme devait aussi prévenir ses colocataires qu’elle ne serait pas là de la journée et qu’elle reviendrait qu’en début de soirée. Keiko attrapa le premier stylo qui lui tomba sous la main et écrivit un bref mot pour les avertir. Après l’avoir mit en évidence, Keiko attrapa son sac et s’enfuit derrière la porte de sa chambre.

    Dehors, il faisait beau, les oiseaux chantaient et aucun nuage ne venait gêner le soleil, c’était une belle journée qui s’annonçait et Keiko décida de la passer au parc, dans son coin secret. Lorsqu’elle fut aux abords de celui-ci, Keiko tourna à gauche dans un petit sentier menant à un coin assez reculé du parc, il y avait quelques tables en pierres avec des sièges qui permettaient aux personnes de faire un pique-nique, par exemple. La jeune femme s’installa sur l’une d’elles et éparpilla ses cours tout autour d’elle, avant de commencer ses devoirs. La brise matinale la caressait doucement et la rafraichissait, Keiko l’accueillait avec grand plaisir, il n’y avait pas mieux comme ventilateur et en plus elle était gratuite, que demandez de mieux ? Je vous le demande !. Passons, cela faisait au moins deux heures que Keiko était arrivée, elle avait terminé la plupart de ses devoirs mais il lui restait encore la partie scientifique, celle qu’elle détestait par-dessus tout. Keiko bonne en Maths ou en Physique Chimie ou encore en SVT ? Quelle ironie ! La jeune femme était certaine d’être dans les derniers vu les notes qu’elle se tapait dans ces trois matières, cependant elle remontait bien sa moyenne grâce aux matières littéraires, cela lui permettait d’être dans le groupe des élèves assez stable, ce qui possédaient une moyenne convenable. Avant de s’attaquer à ces trois matières, Keiko abandonna quelques instants ses affaires pour aller chercher de quoi manger pour son déjeuner, aujourd’hui, c’était le jour des sushis ! Elle revint donc armer de deux barquettes remplis de délicieux sushis, oui oui vous avez bien lu, deux barquettes avec six sushis dedans. Keiko avait extrêmement faim et n’avait pas lésiné sur le nombre, elle en avait peut être prit trop mais il valait mieux en avoir trop que pas assez ! Il devait être midi quand les premiers promeneurs firent leurs apparitions dans cette partie du parc, ils observaient les arbres, s’asseyaient pour préparer un pique-nique rapide ou pour faire une petite sieste avant de repartir au travail. Keiko aperçut quelques élèves de son lycée mais n’y prêta pas plus attention que ça, elle ne voulait pas être déranger mais malheureusement pour elle, quelqu’un avait décidé de venir l’embêter.

    « Bonjour, jolie demoiselle, que faites vous là ? Seule par une si belle journée »


    Keiko soupira et posa son stylo, elle répliqua en Islandais pour qu’il s’en aille. Peut être que si elle se faisait passer pour une étrangère, le jeune homme s’en irait plus rapidement. Mais non apparemment, cela l’enchanta encore plus et il continua de la draguer en quelques sortes, il était du genre tenace mais d’un côté Keiko s’amusait car elle ne prenait même pas la peine de répondre par des phrases construites par conséquent elles n’avaient aucuns sens, mais cela n’avait pas vraiment d’importance puisqu’il ne comprenait pas sa langue. Bref, leur échange s’éternisa et le jeune homme commençait sérieusement à la barber avec son cirque, Keiko essaya de lui montrer qu’il l’agaçait en ne prêtant plus attention à sa petite personne, elle ouvrit ses deux barquettes et commença à manger un sushi tout en regardant à l’opposé de l’autre idiot. Keiko reporta son attention vers lui afin de voir si il avait comprit, son visage se dessina d’un sourire assez forcé mais le jeune homme l’interpréta autrement, celui-ci s’approcha d’elle tout en s’apprêtant à faire je ne sais quoi, Keiko fit semblant de ramasser un objet par terre pour échapper aux louanges du jeune homme, il était vraiment tenace et Keiko était à deux doigts de tout lui révéler, mais elle lui laissait une dernière chance, celui-ci cependant récidiva d’une autre manière, il commença à manger le repas de la demoiselle avec appétit pour ensuite jeter la moitié de la barquette aux canards qui barbotaient dans la mare d’à côté.

    « Vous avez faim ?! Tenez mangez ça, c’est délicieux mais j’en veux plus !»


    Un plouf, deux plouf, puis trois. Un tic, un tac et un BOUM. Le jeune homme venait de déclencher la fureur de Keiko et il allait apprendre à ses dépends que Keiko parlait la même langue que lui et qu’elle avait tout comprit.

    « Toi aussi, t’as faim à ce que je vois ! »

    « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »


    Elle n’attendit pas sa réponse qu’il en avait déjà sur sa frimousse, quelques personnes étaient encore présentes et assistèrent à ce carnage culinaire, détruire de si beaux sushis qui avaient été fabriqué avec amour, Keiko s’en voulait profondément de réduire en pièces un si beau travail mais elle devait faire quelque chose pour évacuer son trop plein d’énergie et malheureusement pour lui, il était tombé sur un des rares jours où Keiko n'était pas de bonne humeur et il allait le payer.

    Keiko lui balança deux sushis dans sa face avant que celui-ci ne se relève et commence à s’enfouir pour échapper à la petite furie ambulante qu’il venait de réveiller, la jeune femme ne s’arrêta pas et lui en jeta jusqu’à ce qu’il soit hors s de sa vue, elle l’avait chassé sous les regards interloqués et surpris des autres personnes encore présente. La jeune femme n’avait pas honte, mais elle venait juste de créer un magnifique carnage culinaire sur toute l’allée. Bien qu’elle soit restée assise sur son siège en pierre, Keiko avait lancé jusqu’au bout du tournant, et elle allait devoir bien sûr tout ramasser, mais pour le moment Keiko était en train de se calmer. Elle n’aimait pas être énerver tout simplement parce qu’à un moment elle ne se contrôlait pas mais cela n’aboutissait jamais à la violence. C’est ainsi qu’elle colla son front contre la page de son livre, en gros elle venait d’enfouir sa tête dans son livre, comme pour disparaitre pendant un moment. La jeune demoiselle resta pendant un bon moment , les yeux fermés jusqu’au moment où elle entendit quelqu’un s’approcher d’elle. Etait encore lui ? Ou un gardien ? Pet être que le jeune homme s’était plaint de s’être fait attaquer par une furie possédant comme seule arme des sushis ? Quoiqu’il en soit, quelqu’un était à sa hauteur et Keiko prit les devants, cependant elle ne prit pas la peine de relever sa tête de son livre et elle marmonna dans sa barbe.

    « C’est moi ! Celle qui chasse les gens de son château en ruine à l’aide de saumon cru et de boules de riz… »


    Keiko leva les mains en l’air, prise sur le fait.

    « Vous pouvez me passer les menottes mais je garderais le silence sur le nombre de gens que j’ai tué avec mes armes meurtrières et tranchantes. »




Dernière édition par Keiko Boo Sturluson le Dim 29 Aoû - 16:39, édité 2 fois
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keishirô asano

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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeLun 6 Avr - 0:13

    « AAAAAAAAH. J'ai plus sommeil, ça craiiint ! »

    C'est le matin, les oiseaux chantent, le ciel est bleu, les nuages ne pointent pas leurs nez et la journée semble si paisible que... Un certain jeune homme ne pouvait pas s'empêcher de tout gâcher avec ses soupirs et ses bâillements qu ne cessaient de résonner dans tout le quartier à cette heure si matinale.. De plus il se plaignait comme jamais il ne s'est plaint, alors... Cela faisait déjà une bonne heure au moins qu'il tournait dans le lit, cherchant désespérément sommeil, mais celui-ci ne se décidait as a venir, décidément ! Quelle sale début de journée pour notre jeune nippon !

    Il se leva péniblement, avec un long soupire qui résonna dans la chambre vide.. Il se leva de son lit, comme un zombi de sa tombe et rampa jusqu'à la salle de bain où il se cramponna au lavabo pour parvenir, après un parcours titanesque du combattant ultime de Koh Lanta, à se lever sur ses deux jambes. Il se regarda faiblement dans le miroir. Il jeta un regard sur le rebord du lavabo.. Plus de brosse ?! Ni le peine ?! Où sont-elles. Il fit de gros yeux et se laissa retomber sur le sol, avec un long soupir. On lui avait encore chouraver la brosse. Tant pis,il s'en passera. Il se donna un petit coups avec les doigts et mit les quelques mèches de cheveux en désordre en place, mais sans vraiment y prêter grande attention puisqu'il allait filer à la douche aussi sec. Il agrippa rapidement des vêtements dans la penderie un peu plus loin.

    Il sortit un pull-over gris, puis un jean sombre délavé et bien sûr des sous vêtements. Il les déposa soigneusement su le lavabo et commença à retirer ses vêtements, un à un, commençant par le buste. Puis par les jambes. Et par les sous-vêtements, évidement. Comment pourrait-il enlever les sous-vêtements avant le reste ? Enfin, bref, ce qui est sûr c'est que dans cet ordre là ce n'est pas possible et, enfin nu, il se dirigea vers la douche. Il sursauta lorsqu'il ouvra e robinet, vu que l'eau était glacée. Puis il régla la température à l'ambiante voir même un peu chaude. Il se lava et s'habilla avant de bien prendre soin de ses cheveux. Il ne mis pas de gel aujourd'hui, puisque ses cheveux sont encore mouillés. Cependant, il attrapa une serviette et les sécha rapidement. Ouf, euh, qu'elle heure était-il ? 8 heures ? Cool, il avait finit dans les temps ! Il attrappa vivement son MP3 et sortit de la chambre en furie, comme à son habitude, en oubliant de refermer la porte.. Il y en as un qui va gueuler ..!

    Mh ? Il faisait beau et il apprécia a douce chaleur de l'aube se posant comme un papillon sur une fleur sur sa peau douce et éclatante. Il était content, pour une fois ! Il souriait silencieusement tout en marchant joyeusement en direction du parc. C'était une belle journée, et il avait envie d'aller au parc ! Il chercha un peu plus profond dans la poche de son jean noir et en trouva un MP3 qu'il avait mis il y a encore quelques fraiches minutes à peine écoulées. Il ne mit qu'un seul écouteur et lança de la musique. Une musique rock que l'on distinguait a peine. Du " TheGazette " pour être exacte !

    Il passa d'abord chez plusieurs de ses mais de lycée ; Il était à présent 10 heures. Il alla au marchant de journaux et dût livrer des papiers à quelques quartier... Puis il était midi ! Ah, il les attendait ce midi ! Il alla rapidement s'acheter de quoi manger puis se dirigea vers le parc. Midi et dix minutes, applaudissez mesdames et messieurs, il a battu le record mondial du un mètres au pas de tortue ! 10 minutes pour faire un mètres, ça c'est de l'embouteillage !

    Il rentrait à présent dans le parc, il y régnait une ambiance agréable qui ne se fit pas attendre chez le jeune homme, il se sentait si bien qu'il chantonnait doucement la petite mélodie à la guitare qui se propageait consciencieusement dans ses oreilles. Il était simplement Happy. Il se clama en repensant aux gens qui pouvaient le regarder avec un air plus choqué que étonné.. C'est à ce moment là qu'il..

    ... Posa les yeux sur un banc un peu plus loin, Un jeune homme balançais quelque chose qui ressemblait à de la nourriture sur des pauvres petit canards dans une mare un peu plus loin. Une jeune fille a côté commençais à s'énerver puisque d'apparence c'était SA nourriture.. Elle lui balança à son tour des produits culinaires dans la poire et celui-ci détala plus vite qu'un étalon sauvage des plaines d'Amérique du Sud.. Keishirô s'avança quand celle-ci se laissa tomber dans ses livres ? Était-elle de Senjô ? Il n'en savait rien pour l'instant et il ne fit que s'approcher quand celle-ci leva les bras en l'air et prononça vaguement ses phrase incompréhensibles pour le jeune homme.

    « C’est moi ! C’est moi la tortureuse aux sushis, celle qui chasse les gens de son château en ruine à l’aide de saumon cru et de boules de riz… Vous pouvez me passer les menottes mais je garderais le silence sur le nombre de gens que j’ai tué avec mes armes meurtrières et tranchantes. »

    Keishirô fit des yeux ronds cette voix, il l'a connaissait, mais comme elle ne le regardait pas,il ne pouvait pas vraiment savoir qui c'était.. Il regarda ses cheveux, eux aussi.. Elle ne se retournait pas alors il ne pouvait pas encore savoir.. Et ça ne l'aidait pas. Il resta bouche-bée un instant avant de soupirer, vingt milles années après la guerre. Il se gratta l'arrière de la tête, emmêlant par la même occasion ses cheveux, qui n'était presque plus humides à ce moment là. Il regarda la jeune fille, encore de dos et lui sourit.

    « J'ai vu la scène, vous... »

    Il s'aperçut que la jeune fille était un peu plus jeune que lui, enfin, juste comme ça de vue. Il se dit qu'il pouvait la tutoyer.

    « Je sais que ce n'est pas grand chose mais.. »

    Lui tend un sachet ou il y restait encore un croissant qu'il comptait manger lui-même mais.. Voyant ce que la jeune fille avait dût subir, il ne pouvait simplement pas a laisser comme ça.

    « Si tu as encore faim, manges-le. Je comptait le manger moi mais.. Je te le donne. »


    Il lui sourit et insista sur le sachet. Il était gêné malgré que la jeune fille n'avait pas encore répondu, il enchaina.

    « Kei... Keishirô. Keishirô Asano. Enchanté. »

    Un lourd silence régnait entre les deux protagonistes. Il attendait une réponse de la jeune fille et il souriait faiblement, commençant à avoir une crampe au bras à force de le tenir droit ainsi. Une question lui trottait la tête.. Qui était-elle ? Et surtout, pourquoi ce sentiment qui lui donnait l'impression qu'il la qu'il la connaissait ? Qu'était elle pour lui ? Il n'allait pas attendre longtemps avant de savoir...


Dernière édition par Keishirô Asano le Ven 10 Avr - 23:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeLun 6 Avr - 1:45

    Après avoir sorti cette phrase Keiko s’attendait à se faire injurier pour avoir manqué de respect à un employé, qui plus est, un gardien possédant le grade de « policier ». Ben Oui, qui d’autres serait venu à sa rencontre à part cet homme ou cette femme d’ailleurs, peut être l’homme d’entretien ? C’était une seconde option qui tenait la route, les nettoyeurs refuseraient catégoriquement de nettoyer cette bataille culinaire alors que l’auteur de cet acte était encore présent dans l’enceinte du parc. Bref, la réponse à cette question était devant ses yeux mais Keiko n’avait toujours pas envie de montrer sa petite frimousse à cette mystérieuse personne. Cependant quelque chose l’étonna, aucunes paroles lui parvint, un énorme silence s’était installé autour d’elle, Keiko finit par croire qu’elle était vraiment atteinte psychologiquement et qu’elle commençait à s’inventer des choses. Aussi elle se trouva également très bête d’agiter ses mains comme-ci, celles-ci, étaient recouvertes de petites marionnettes et que ses menottes faisaient coucou à un public constitué essentiellement d’enfants imaginaire. Keiko ne comptait plus depuis longtemps ses dérapements mais celui-ci était dans la catégorie des « inclassables », tellement il était pourri, mais le plus idiot était que ça faisait rire silencieusement la jeune femme. Keiko était définitivement irrécupérable, on ne pouvait même pas la ramasser avec une petite cuillère, c’est pour dire. Bref, Keiko arrêta soudainement ses gestes, et elle posa délicatement ses mains sur la table en pierre, un soupir s’échappa de ses pâles lèvres puis elle remua doucement la tête de gauche à droite, histoire de reprendre la totalité de ses esprits avant d’affronter la dure réalité. Cependant, la pliure de son livre s’entrechoqua avec son nez, ce qui arracha un petit « Aiiieyyyeuuuh » de la bouche de la petite demoiselle. Elle allait relever la tête quand soudain, une voix brisa le silence qui s’était installée autour d’elle depuis quelques minutes déjà. Cela rassura intérieurement Keiko, elle n’avait pas rêvé et quelqu’un était bien à quelques centimètres d’elle, à l’observer, faire son manège sans rien dire. La jeune femme allait devoir trouver une excuse bidon pour expliquer son comportement mais pour le moment Keiko se focalisa sur cette voix qu’elle venait d’entendre. Sa tonalité ressemblait étrangement à l’une de ses meilleur(e)s ami(e)s mais elle n’en était cependant pas certaine, elle laissa donc le doute planer dans son esprit pendant que son interlocuteur continuait de s’exclamer. Lorsqu’elle entendit le mot « faim » Keiko ferma une nouvelle fois les yeux. Elle n’avait plus faim, et ne voulait plus entendre parler de nourriture pendant toute la journée, en plus elle s’apprêtait à nettoyer son carnage culinaire, donc laisser moi vous dire, qu’après avoir ramasser tout les restes de votre repas et de les mettre à la poubelle, vous avez plus faim croyez-moi.

    « veux pas manger »


    Les frottements du sachet résonnaient dans les oreilles de la jeune demoiselle, et une odeur particulière lui parvint, c’était sans doute une viennoiserie ou quelque chose dans le genre vu l’odeur attirante qui entourait ce fameux sachet que ce jeune homme voulait gentiment lui offrir. Elle attendait qu’il abandonne et s’en aille pour se "réveiller" de sa fausse sieste cependant elle restait toujours sur ce doute qui la tourmentait et sa curiosité la poussa à accélérer son réveil. Pendant que la jeune demoiselle se "réveillait", le jeune homme enchaina et se présenta. Lorsqu’elle entendit son prénom, Keiko ouvrit grand les yeux et explosa de rire. Elle n’avait même pas besoin de se retourner qu’elle savait déjà qui se tenait derrière ou à côté d’elle, il ne l’avait pas reconnu et bien Keishirô allait être surprit XD.
    Toujours le rire aux lèvres, Keiko se retourna et lui sauta littéralement dessus, elle avait bien calculé son coup car deux centimètres à gauche et elle se retrouvait par terre, la joue collée contre le goudron et en plus de cela, Keishirô n’aurait pas pu s’empêcher de rire et de se foure à son tour d'elle. Sa main lui ébouriffa sa tignasse encore légèrement humide puis ses mains vinrent se coller au dos du jeune homme, la petite demoiselle enfouit son visage dans le torse de son distributeur de câlin et elle releva la tête, la banane se dessinait sur le visage de la petite Keiko.

    « Keiiiishiiiiii ! »


    A peine avait-elle finit son câlin, qu’elle se retrouvait sur le dos du jeune homme, les mains croisés autour de son cou et les pieds bien calés entre les bras de Keishirô. C’était leur façon à eux de se dire bonjour et ainsi de se démarquer des autres, cela faisait beaucoup plus amical que de se faire la bise qui devenait banale de nos jours… Les élèves les dévisageaient souvent du regard lorsqu’ils les voyaient comme ça, mais au fil du temps ils avaient finit par s’habituer et puis ce n’était que de l’amitié rien de plus. Effectivement, les deux jeunes adolescents étaient très complices et très proches, ils partageaient les mêmes délires et participaient à la même activité ce qui les avaient beaucoup rapprochés, leur complicité s’émanait d’eux lorsqu’ils étaient ensemble mais cela n’allait pas plus loin, bien que on pouvait penser le contraire à première vue. Le sourire aux lèvres, Keiko avait retrouvé toute sa bonne humeur grâce à lui, aucunes traces de son mécontentement se lisait sur le visage de la demoiselle, on n’avait même du mal à croire que quelques secondes auparavant, Keiko était devenue une petite furie chassant les gens de son territoire avec ses propres sushis. C’est ainsi qu’elle repensa à Keishirô, enfin plutôt à son arrivée et surtout, quand il s’était présenter. La jeune demoiselle posa sa tête contre l’épaule de son distributeur de câlin avant de lui chuchoter à l’oreille :

    « Alors comme-ça tu m’as pas reconnu ! Remarque moi non plus – grand sourire- Je t’ai prit pour un employé de nettoyage ou un policier »


    Keiko repartit dans son fou rire en imaginant Keishi dans le rôle du policer ou de l’agent de nettoyage. Son rire cristallin s’éveilla parmi les autres bruits du parc mais il ne pouvait pas rivaliser avec eux, son son était régler à une tonalité nettement inférieur aux autres tout comme sa voix qui ne ressemblait qu’à un chuchotis dans le vent. Rien ne laissait paraître qu’elle était malade, que son corps fonctionnait avec une maladie qui n’avait pas de noms mais qui la bouffait sans vraiment la consumer. Elle était très mince, sa peau était pâle comme une poupée de porcelaine, et Keiko rejetait du sang de ses entrailles sans savoir d’où il venait. Mais elle en possédait d’autres des symptômes aussi surprenants qu’insignifiants. Ce qui était certain c’était qu’elle était née avec cette maladie et mourerait avec elle ou à cause d’elle, personne ne le savait. Keiko avait donc une énigme en elle, et cette énigme ne pouvait pas être résolue sans les bons médicaments ni les bons, très bons médecins. C’était peut être une explication à son dégout des maths, avait-elle envie de se prendre pour un chercheur ou pour un mathématicien faisant des calculs ou des expériences sans trouver de résultat pouvant sauver une vie ou pouvant trouver la solution à cette énigme que ce corps avait inventé et créée ? Non, elle n’en avait pas envie, tout simplement parce que à travers ses calculs ou ses expériences- qu’elle loupait lamentablement-, elle imaginait ses chercheurs et ses mathématiciens se creusant la tête à longueur de journée pour finir par ne rien trouver. Au fond, elle les admirait mais pour elle faire toutes ses expériences dans l’enceinte de son lycée ne rimait qu’à la faire espérer pour rien, n’étant pas la meilleure dans les matières scientifiques, Keiko n’allait pas leur être d’une grande aide. Et Dieu sait que l’espoir fait vivre, alors la jeune demoiselle avait fini par arrêter de comprendre ce que ses chiffres voulaient dire, juste pour garder cette once d’espoir intacte et de ne pas se miner le moral. Pour être plus précise, c’était les matières scientifiques qui lui faisaient rappeler qu’elle était malade, en dehors, Keiko l’oubliait et était une fille comme les autres, avec ses petits soucis et rien d’autres. Ce n’était pas le fait qu’elle soit plus différente des autres parce qu’elle était malade ou parce qu’elle avait été adopté qui la gênait ou la déprimait, c’était le fait qu’elle ne voulait pas qu’on s’apitoie sur son sort, elle détestait cela, pour elle c’était comme ça point barre. On ne pouvait pas réécrire l’histoire que l’on avait crée, on ne pouvait pas réécrire le passé qu’on avait laissé derrière nous. Voila pourquoi Keiko ne parlait pratiquement jamais de sa vie antérieure ainsi que de sa maladie, elle était très heureuse et elle n’avait pas envie qu’on gâche sa gaieté en s’inquiétant pour elle, même si cela partait d’un bon sentiment, Keiko préférait souffrir ou aimer en silence afin de faire le bonheur des autres.

    Bref, Keiko était toujours cramponner comme un petit singe sur le dos de Keishirô, le sourire aux lèvres et contente de le voir, quand un sentiment d’impuissance lui traversa l’esprit. Elle sentait son corps s’engourdir, ne plus être en accord avec son cerveau, comme-ci quelque chose à l’intérieur d’elle-même venait de prendre le dessus sur la totalité de son corps, comme-ci on l’hypnotisait de l’intérieur. Keiko ne possédait plus aucunes cartes pour la contrôler, il fallait attendre qu’elle se meure, qu’elle se rendorme dans son propre corps. Il fallait que le volcan déverse sa brûlante lave avant de s’éteindre pendant plusieurs années ou plusieurs siècles. Impuissante comme les villageois contraint de subir les dégâts de ce phénomène naturelle, Keiko se sentait glisser doucement du dos de Keishirô, elle eut juste le temps de lui souffler un petit « lâche-moi s’il te plait » et de porter sa main vers sa bouche, qu’elle se sentait attirer vers le sol. Son autre main toujours croisé autour du cou de son ami se desserra comme un serpent se déroulant de sa proie, Keiko était sous l’emprise d’un tranquillisant que son système immunitaire créait pour contrer sa maladie, elle était devenue une vraie guimauve ambulante. Une toux fine commença alors à s’échapper de la gorge de la demoiselle, puis elle devint plus grasse sans pour autant être très rauque, Keiko avait toujours sa main plaqué contre ses lèvres, histoire d’éviter les dégâts et les tâches, elle savait où cela allait aboutir, le sang allait bientôt colorer sa peau nacrée, créant un contraste entre ces deux couleurs opposées. Les toussotements devenaient de plus en plus réguliers, tandis que Keiko se demandait si elle était déjà tombé ou non, elle n’avait pas senti l’impact sur elle ni le sol froid caresser sa peau découverte, elle était complètement perdue alors que quelques secondes auparavant tout allait bien, elle n’avait montré aucuns signes d’une « rechute » quelconque. La jeune femme se cachait derrière je ne sais quoi, une matière destiné à créer des vêtements sans doute puisqu’elle était étonnamment douce comparé à la dureté du sol, tandis que son bonnet venait glisser sur son front, les premiers rejets de sangs vinrent tachés sa main droite, tandis que sa main gauche était toujours abonnée absente. Keiko garda sa main contre ses lèvres au cas où, c’était d’ailleurs préférable si sa maladie voulait lui jouer un nouveau tour de magie. En plus d’être plongé dans une tétanie presque totale et d’être dans les nuages, Keiko était aussi très calme, elle n’était pas vraiment paniqué par tout ça, c’était juste le fait qu’elle est perdu tout ses repères et que tout cela se passait devant les yeux de Keishirô. La petite demoiselle lui en avait brièvement parlé, c’était le seul d’ailleurs qui savait pour sa maladie mais pour le moment au lieu de se préoccuper d’elle, Keiko pensait à son ami. Où était-il ? Et qu’elle était sa réaction ? C’était-il rendu compte que le petite singe qui gigotait sur son dos s’était apaisée d’un seul coup, trop rapidement pour que cela ne passe pas inaperçu ? Pourquoi se posait-elle ces questions ? Parce qu’elle se croyait par terre tout simplement et ce qu’elle ne savait pas c’était que Keishiro ne l’avait aucunement lâché.




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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeVen 10 Avr - 0:36

    Sa Keiboo ? Ici ? Mais que faisait-elle ?! Il remarqua des livres un peu plus loin, sur la table, juste devant la jeune nippone, des livres scolaires en plus. Elle devait travailler, et on l'as dérangée... Elle se cramponnait à présent dans son dos, comme un chimpanzé affamé.. Juste après lui avoir fait un câlin, disons... Rapide ! Il posa doucement ses mains sur ses cuisses, ridiculement fine et fragiles, ce qui le perturbais légèrement.. Il s'en voudrait de lui faire mal, ou quoi que ce soit d'autre. Il savait vaguement pour sa maladie, et il se faisait énormément de soucis pour elle chaque jours. Comment réagirait-il si elle disparaissait du jour au lendemain, sa petite Keiboo ? Il y a déjà pensé sans vraiment y avoir trouvé de réponses. Il s'en voudra beaucoup de ne pas avoir su la protéger assez, de ne pas avoir pu lui montrer toutes les merveilles de la Terre avant son décès, de ne pas l'avoir fait rire suffisamment... De ne pas avoir été assez présent, mais surtout, de ne pas être à ses coté lors de sa chute... Rien qu'en pensant à cela, il se mina un peu le moral, alors rapidement il oublia tout ça. Il devait profiter des moments avec elle tant qu'il en avait le temps !

    Il n'avait pas remarqué a cet instant là, qu'elle venait de lui prononcer quelques mots de sa voix quelques peu aiguë. Il adorait sa voix, et ne s'en lassait jamais. Elle avait un petit air enivrant qui le laissait souvent perplexe et pensif. Il ne l'a sans aucun doutes jamais remarqué, mais cela lui arrive plus souvent qu'on ne pourrait le croire et cela se voit tout de suite ! Donc, bref,je disais :/. Il était perdu dans ses pensées et n'entendais pas ce que la nippone lui disais. Il se réveilla lorsqu'elle se mit à rire aux éclat, d'un rire cristallin. Il soupira très doucement pour oublier les pensées négatives qui l'avait tant chagriné. Comme si soupirer ainsi allait lui aire oublier tout ce qui allait si mal en ce moment ? De plus, cela n'arrangerais pas la maladie de sa Keiboo, alors pour l'instant, il oublia ces pensées là et ne faisait maintenant attention plus qu'à sa Keiboo. Il se mit à rire délicatement, pour accompagner le doux son de la voix de la jeune fille, toujours perché sur son dos.

    C'est alors que soudain, elle s'arrêta de rire, comme tressaillie d'une douleur ou de je ne sais quoi. Elle se raidie et chuchota doucement qu'il fallait qu'il la lâche. Il n'en n'avait pas a moindre envie. Il la fit descendre de son dos et, puisqu'elle allait se laisser tomber lourdement au sol, l'attrapa de justesse et s'accroupit au sol pour la tenir fermement contre lui. Très inquiet, il commençait tout doucement à avoir les larmes aux yeux, elle toussotait déjà assez violemment, c'était assez pour lui. Il en avait mal au cœur, comme un poignard qui se plantait difficilement et lui arrachait (non pas couper) les artères, si lentement, que cela lui brûlait les entrailles. Il la serrait contre lui, baissant la tête, la fixant du regard, malgré ses larmes qui lui brouillait la vue. Il passait une main dans ses cheveux, lorsqu'il entendit le sang s'écrabouiller contre la main pâle et frêle de son amie. Il se mordit la lèvres et la berça, en même temps que lui d'ailleurs, en donnant des petits a coups dans ses jambes pour se balancer doucement ainsi que la jeune fille qu'il tenait fermement contre lui.

    Sa veste blanche était à présent taché de sang, qui avait dût s'éclabousser sur la main de la jeune nipponne, toujours dans ses bras. Il la dorlotait amoureusement, mouillant ses cheveux sombres de ses larmes, la peur l'envahissait complètement à présent. Dans un geste tremblant il releva la tête de la jeune fille, elle avait l'air complètement perdue dans ses rêves - ou cauchemars ? - et il y remarqua le sang qui coulait de ses lèvres jusqu'à son doux menton, d'habitude si fin de traits et qui l'a rendait si joyeuse, lorsque son sourire s'affichait paisiblement sur ses lèvres... Il approcha son visage en larmes, et la fixa un instant. Puis, de son autre main, celle qui était encrée dans ses cheveux, les quittèrent avec regrets et se dirigèrent vers le bas du visage de la jeune fille. Son regard livide, il passa ses fins doigts sur les lèvres de la jeune fille, essuyant le sang et par la même occasion, redonnait de la beauté à son doux visage ensanglanté et rabougris par tant de contraste... Le rouge vif ne lui allait vraiment pas. Il approcha son visage et déposa un baiser sur le coin de ses lèvres pour la réveiller. Ses yeux, toujours en larmes et ses mains tremblantes, il attendait une réaction de sa part.. Mais c'est d'un geste plus tremblant encore qu'il posa - plutôt laissa tomber - doucement sa mâchoire inférieure sur la douce fraicheur que rejetaient amèrement les cheveux de la jeune fille, décoiffés et volant dans la brise fraiche du midi... Il y laissait couler ses larmes et pleurait doucement, laissant échapper quelques sanglots que lui avait arraché la panique et la peur, peut être même le tracas de la perdre dans ses bras, étant impuissant et ne sachant pas quoi faire dans ces moments là....
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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeSam 11 Avr - 1:11

    La mort. Avait-elle le droit ne serait ce que d’y penser ? Non, car cela voulait dire qu’elle se donnait à sa maladie, qu’elle perdait espoir et qu’elle devenait pessimiste et défaitiste. Cela, Keiko se le refusait non pas parce qu’elle avait une épée de Damoclès au dessus d’elle, seulement parce que cela ne ressemblait pas au caractère de Keiko, c’était tout simplement l’opposé de la jeune femme. Cette maladie, elle l’avait depuis toute petite et cela ne l’avait aucunement empêché de faire ce qu’elle voulait faire, cela ne l’avait aucunement empêché d’être heureuse. Alors, la petite demoiselle ne se laissait jamais emporter par ce mouvement de désespoir face à son propre corps, il était vrai que se battre perpétuellement contre soi-même, n’était jamais drôle tout les jours mais pour survivre, cela en valait vraiment la peine. Elle ne pensait pas non plus au lendemain, elle ne voulait pas savoir de quoi était il fait ce lendemain, Keiko vivait au jour le jour, profitait de l’instant présent et de cette insouciance qui la berçait chaque jour. C’était tout aussi beau que de s’inventer son futur qui n’était plus qu’incertain même si on ne pouvait jamais s’empêcher de penser à ce qu’on allait devenir, à ce qu’on allait faire et ne pas faire. Et puis, qui sait ce que l’avenir nous réservait ? Ce que cette maladie allait lui infliger ou non ? Personne n’était en mesure de répondre à ces questions, on pouvait juste essayer d’imaginer la suite du voyage dans les dédales du sablier du temps ou de faire des hypothèses selon les résultats. Bref, il se pouvait que Keiko ne succombe jamais à sa maladie ou cela pouvait être le contraire, mais dans tout les cas, rien n’était perdu, les médecins avaient remarqués que sa maladie orpheline faiblissait d’années en années ce qui augmentait les chances de survie de la demoiselle et cela amenait aussi à une conclusion : Que les médicaments dont elle s’alimentait fonctionnaient mais qu’il n’était pas encore assez puissant pour éliminer la maladie qui habitait dans le corps de la petite nippone. Mais il y avait un inconvénient : Sa maladie se réveillait de plus en plus souvent, histoire de débarrasser Keiko de tous ses microbes avant qu’elle ne s’endorme à jamais ce qui alarmait – et cela se comprenait- la plupart de ces proches lorsqu’une crise terrassait la jeune fille. Mais malgré le fait qu’elle était en voie de guérison mais que cela se ferait sur le long terme, Keiko continuait de se renforcer, elle puisait cette force qui émanait de son faible corps grâce à tout ce qui l’entourait, grâce à ses ami(e)s, grâce à sa famille adoptive, grâce à Dame nature qui lui avait fait connaitre de si belles choses et que pour rien au monde elle quitterait. Keiko prouvait ainsi que même les êtres affaiblis avaient le droit de survivre malgré leur différence de force et de bouclier. On ne peut pas vraiment parler de faiblesse car au fond personne n’est vraiment faible tout le monde possède une force caché dans son âme et qui dévaste tout sur son passage lorsque son propriétaire l’enclenche, cette force qui vous pousse à combattre jusqu’à gagner la bataille, cette force qui vous aide dans les plus mauvais moments, cette force vitale, cet espoir éternel de l’âme…Alors pour en revenir à ce que tout cela veut vouloir dire : Keiko préférait plutôt penser au décès de sa maladie plutôt qu’au sien et Il était hors de question que ses ami(e)s se fassent du souci pour elle, alors qu’elle se sentait très bien mise à part ses petites crises annuelles. Il était aussi hors de question qu’il pense à toutes ces idées noires et qu’ils se minent le moral à cause de ça. Keiko était toujours là et elle ne voulait pas les voir triste ou inquiet à cause d’elle. Mais voilà il avait fallu que sa maladie ressurgisse de ses entrailles, lui rappelant par la même occasion qu’elle était encore présente et qu’elle avait tous les droits sur la petite Keiko Boo. Même si elle s’efforçait de l’oublier, il y avait toujours un moment où cette chose trouvait cette infime issue de son système immunitaire et sortir de sa cachette pour respirer l’air frais de l’atmosphère.

    Et ce moment, elle l’avait trouvé. Elle avait trouvé l’issue et avait fait chavirer Keiko dans son monde où la douleur s’éveille, où la prise de conscience se tisse, où l’échappatoire est impossible. Seule l a patience mène à la liberté. Alors Keiko attendait patiemment que sa crise passe et qu’elle revienne à la réalité car pour le moment Keiko avait les yeux clos et était plongé dans un film imaginaire dénué d’image, un film au fond blanc comme-ci un énorme nuage s’étalait dans le ciel et cachait le soleil de son voile opaque et cotonneux. Ses toussotements déchiraient son ventre tandis que son sang s’échappait de l’intérieur de son corps pour gouter l’air frais de ce début d’après-midi. Elle ne savait pas combien de temps cela allait durer mais elle sentait déjà que ses soubresauts s’apaisaient et devenaient plus lointains. Se fut à ce moment qu’elle sentit Keishirô contre elle, elle entendait son cœur effectuer des petits Boum-Boum dans sa cage thoracique ainsi que son souffle irrégulier, coupé par des sanglots. Ses sens se réveillaient doucement tandis que l’esprit de Keiko était toujours autant brouillé par autant d’incompréhension et d’impuissance. Elle voulait le voir, lui dire que ça allait, le consoler mais elle ne parvenait pas à ouvrir les yeux, c’était sans doute encore trop tôt. Un nouveau rejet la secoua puis un nouveau toussotement pour évacuer ce qu’elle avait dans la gorge. Keiko s’en voulait profondément d’infliger ça à son ami mais au fond elle le remerciait profondément d’être là, elle avait eût peur qu’il s’en aille sous l’effet de la peur ou qu’il aille chercher de l’aide alors qu’on ne pouvait rien faire d’autres que patienter. Mais non, au lieu de ça, Keishirô l’avait rattrapé et la berçait en attendant qu’elle se réveille de son rêve qui n’en était pas vraiment un. Il la soutenait et Keiko lui en serait d’ailleurs éternellement reconnaissante, elle sentait aussi sa peur et tout ses gestes qui apaisaient sans qu’il ne le sache la jeune fille. Elle fût étonnée de sentir les fins et frais doigts de Keishirô caresser ses lèvres pour enlever le sang qui séjournait sur celle-ci, dans un mouvement doux puis ensuite sentir ses lèvres se coller à sa peau porcelaine- tout près des siennes- pour ensuite la quitter… ce geste eut pour effet de réveiller la jeune demoiselle. Elle recommençait à reprendre vie grâce à Keishirô qui venait de briser l’ensorcèlement de sa maladie, ses yeux clignotèrent doucement et les premières larmes s’échouèrent à leur tour sur ses joues, elle avait sentit quelques secondes auparavant une larme de son ami se déposer sur sa peau, dans un geste elle porta sa main ensanglanté contre sa joue pour récupérer la larme de son ami qui s’était égarée par mégarde… Elle l’attrapa doucement et l’observa sur son doigt, celle-ci glissa le long de son index pour trouver le creux de sa petite menotte ensanglanté, lorsqu’elle fut bien calé dans sa mai, Keiko referma ses doigts sur elle et porta sa main contre sa poitrine. Elle voulait la garder précieusement contre elle cette petite larme de son distributeur de câlin, c’était son petit trésor, certes éphémère, mais c’était devenu son trésor et elle voulait le garder le plus longtemps possible à ses côtés.

    Son regard mouillé par ses larmes cherchait les yeux de son ami, tout ce qu’elle venait de lui faire vivre lui faisait atrocement mal aussi, le voir ainsi à cause d’elle ne la rendait que plus triste elle voulait se faire pardonner et lui redonner le sourire après cette épisode pas très joyeux. Aussi le remercier et lui dire combien elle était reconnaissante de l’avoir à ses côtés, combien il était indispensable pour elle et qu’elle serait prête à tout pour le garder auprès d’elle. Elle ne voulait pas le perdre non plus son petit distributeur de câlin, il était devenu vital, sans sa dose de câlin ou sans sa dose Keishirô Asano, Keiko n’était pas vraiment la même. Lorsqu’elle capta le regard de son ami, Keiko lui souria, elle voulait lui voler toute ses petites gouttes qui ressemblaient à des petits diamants limpides pour augmenter son petit trésor mais elle ne voulait pas laisser son sang le salir et ainsi ne pas gâcher cette éternelle beauté qui émanait de lui. Keiko laissa le dos de son doigt – elle évitait ainsi de le tâcher de son sang- glisser le long du visage de son ami pour lui enlever ses petits diamants, qui malgré tout, ne le défaisait pas de son charme. Ses yeux se plissèrent doucement tandis que son visage s’émerveilla d’un petit sourire en coin, la petite demoiselle s’apprêtait à parler de sa voix frêle et légère.

    « Keiboo va bien maintenant et elle veut réparer ton petit cœur qui pleure … »


    Ce n’était pas vraiment un mensonge qu’elle venait de clamer, même si Keishirô pouvait en douter vu l’état dans lequel elle était mais sa crise était passé à présent, tout pouvait redevenir « comme avant ». Pour le moment, ce qui la préoccupait le plus c’était de redonner le sourire à son Keishirô pas son état de santé et elle était prête à se battre pour que ce ne soit pas elle qui gagne cette bataille, pour une fois ! Ce qui faisait son bonheur, c’était aussi de faire le bonheur des autres et de voir ses amis heureux. En attendant une réaction de Keishirô, keiko dévia son regard quelques secondes vers les dégâts qu’elle avait fait, elle aperçut alors la chemise blanche ensanglanté, elle était bonne pour aller à la poubelle car le sang ça tâchait et ça restait. D’un mouvement certes rapide mais cela ne lui arracha aucun vertige, Keiko reporta son entière attention sur Keishirô. Elle posa quelques secondes son regard sur les mains du jeune homme qui étaient tâchés de son sang... avant de reprendre la parole.

    « Je suis désolée, tellement désolée… pour ce que tu as vu, pour avoir tout gâcher et pour ta chemise, je t’en repayerai une ! »


    Elle marqua une pause afin de reprendre son souffle puis elle continua

    « Merci d’avoir été là, merci d’être là pour moi, merci pour tout… Je t’en suis reconnaissante et je ne sais pas ce que je ferais sans toi »


    Il était vraie que maintenant qu’elle le connaissait, Keiko n’envisageait pas de ne plus l’avoir auprès d’elle. Elle voulait être là quand il avait besoin d’une épaule pour pleurer ou d’une épaule pour taper, elle avait envie d’être là pour le consoler… Comme il le faisait pour elle… Keiko voulait lui faire un gros câlin pour le remercier mais elle ne voulait pas tâcher tout ses vêtements, elle allait attendre d'avoir les mains propres ainsi que son visage pour lui faire son gros câlin.


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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeDim 12 Avr - 4:19

    « C'est au dessus de mes forces.... »

    Finit-il par souffler péniblement entre deux gros sanglots. Voir tout ce sang qui provenait des entrailles de son amie s'étaler partout le rendait, hum, comment dire ? Ce n'était pas de l'effroi, mais il ressentait énormément de peine, de haine et surtout d'amertumes... Il y avait aussi beaucoup de peur, il avait plus peur de la perdre qu'autre chose. Il fallait qu'il se ressaisisse ! Si on le voyait pleurer comme une gamine, que penserait les autres ? Non, ça il s'en fichait bien à cet instant, je peu le garantir à 1OO %.... Tout ce qu'il voulait c'est arrêter de pleurer, pour elle et pour lui, car simplement, le fait de pleurer la rendait triste, et ça il ne l'acceptait pas. Tout simplement.

    Cependant, son corps lui refusait cet arrêt. Oui, l'arrêt de ses larmes ne s'effectuait pas. Il continuait de verser des larmes contre son gré. Il essayait par tout les moyens de se calmer, mais en même temps.. Si il se calmait, ne serait-ce pas pire ? Déjà, il ne parlerait plus, son regard serait livide, et puis même ! Il ne pouvait pas lâcher l'emprise qui retenait délicatement sa petite fleur de douceur entre ses bras. Il ne devait pas bouger. Juste pour que sa petite fleur délicate reste intacte... Si il bougeait, ne serait-ce qu'une seconde, il avait peur de la perdre. C'est donc dans un geste de dernier recours, il passait ses bras autour du cou de sa Keiboo et les laissais tomber doucement dans son dos, la maintenant fermement contre lui tendis que son visage, toujours en pleure, se dirigea dans sa nuque et se laissa délicatement bercer.. Il humait en silence l'odeur du parfum de sa fleur si fragile qu'il devait à présent protéger de tout.

    Il espérait plus que tout qu'elle ne bougerait pas, qu'elle ne dirait rien, qu'elle le laisserais dans son paradis floral, qu'elle garde le silence et qu'elle le laisse vider le reste de ses larmes jusqu'à ce qu'il se calme enfin.. Mais cependant, cette hypothèse était fortement improbable et surement qu'elle ne ferait que rompre le silence avec des petit bruissements de gestes ou des paroles rassurantes, mais cela, il s'en fichait, il ne l'écoutait plus. Il préférait vérifier tout par lui même et a sa manière. Pas qu'il ne lui fasse pas confiance, loin de là. Pour Keishirô la confiance est quelque chose qu'il ne donne pas comme ça à n'importe qui. C'est au fond quelqu'un de très fleur bleue et donc pour lui la confiance, ça va avec les sentiments. Si il n'y a rien alors la confiance n'y fera pas non plus. Pour lui Keiboo est sa meilleur amie. Il fera tout pour elle, grâce à sa confiance, il peu surmonter même les plus gros coups durs. Sans elle, il n'est rien. Même si cela ne va pas dans les deux sens, si cela n'est pas réciproque. Il s'en moque complètement. Même si tout le monde sait que la confiance, ça va aussi dans les deux sens.

    Dans la douce et frêle nuque de sa petite fleur délicate, il y déposa délicieusement un baiser tremblant, légèrement provoqué par ses sanglots, qui pourtant c'était calmés. Oui, en effet, ils se calmaient peu à peu, avec la douce odeur que libérait le corps tiède de son amie. Non, de sa meilleur amie. Il se recula un peu, pour prendre un peu d'air frais, a ses grands regret de quitter l'odeur mielleuse de celle qu'il tenait précieusement dans ses bras, pour aller poser doucement sa tête sur son épaule et lui souffler entre quelques larmes - toujours présentes malgré les sanglots presque achevés - qu'il essuyait avec la manche gauche de sa chemise et le bas de la paume de sa main..

    « Keiboo... Je t'aime. »


    Non, ce n'était pas une déclaration, plutôt un remonte moral. Il avait dit ça comme si il lui disait que tout allait bien à présent, un genre de « Ne t'inquiètes plus. » ou encore « Je vais bien maintenant. ». Ce n'était pas ironique, mais ce n'était pas l'entière vérité non plus. Mais à présent tout ce qu'il attendait c'était sa réaction. Il ne lui avait jamais dit un « Je t'aime. » si faiblement et encore moins le mot « aime ». C'était toujours un « Je t'adore » avec un large sourire qu'il prononçait avec un grand câlin.. Mais en ce moment, ce n'était pas le temps des sourires, il lui fallait se calmer, et tout ce qu'il désirait, c'était d'entendre la douce voix cristalline de sa fleur de lotus fragile & pourtant si câline...
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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeMar 21 Avr - 23:50

    Les yeux fermés, Keiko reprenait doucement l’énergie que ses quelques mots lui avaient coutée, elle allait bientôt retrouver sa joie de vivre habituelle ainsi que sa vitalité et son éternel hyperactivité mais pour le moment, la jeune demoiselle laissait son corps reprendre ses droits après le passage de ce tsunami intérieur. Elle écoutait la respiration, toujours irrégulière et coupée par des sanglots incontrôlables, de son petit Keishirô et cherchait quelque chose pour le réconforter à son tour. Ce n’était pas un reproche, loin de là ! S’il y avait bien quelque chose qu’elle détestait par dessus tout, c’était qu’on se moque des autres lorsqu’ils pleuraient, tout le monde avait le droit de pleurer même les hommes. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi la gente masculine n’avait pas le droit de pleurer en public, tout ça à cause de cette virilité qu’ils trainaient derrière eux comme un petit wagon tiré par une locomotive ou un petit canard en bois, qui fait coin-coin quand on le traine à même le sol. Keiko trouvait ça plutôt touchant et réconfortant de voir un homme pleurer, tout dépendait des circonstances et de la situation bien sûr, mais elle trouvait beau de voir qu’ils avaient aussi des sentiments et qu’ils avaient le droit de les exprimer (et de craquer) eux aussi, ils sont humains avant tout!

    Alors, Keiko laissait son meilleur ami se vider de ses émotions, tout en lui murmurant des petits mots tellement inaudibles qu’elle n’était même pas sûr que Keishirô est remarqué qu’elle essayait de le réconforter. La jeune demoiselle sentait le corps de son distributeur de câlins contre le sien, elle ressentait les petits soubresauts que provoquaient ses sanglots qui malgré ses efforts ne s’arrêtaient pas. Keiko le respectait profondément, elle savait que même ses petits mots doux qu’elle adressait au vent n’allaient pas agir sur le petit cœur de Keishirô pour le moment. La magie n’allait pas s’effectuer et réparer cette organe vital qui avait besoin de pleurer, par conséquent Keiko n’allait pas lui refuser cet appel de tendresse qu’il venait de lui lancer. Elle se sentait bizarre, pas à cause de sa maladie, mais de ce qui se passait en cet instant, elle était mélangée entre plusieurs émotions qu’elle ne parvenait pas à distinguer, ses mots n’arrivaient pas à atteindre une sonorité suffisante pour attirer l’attention de son meilleur ami, alors elle se tut pour ne pas briser cet instant de tristesse qui n’était certes pas très joyeux mais il était nécessaire. Tout d’un coup elle sentit les bras de Keishirô s’éveiller pour venir se caler derrière son dos, puis son visage humide vint se coller contre la nuque de la petite Keiko Boo, au contact des deux peaux, Keiko fut submergée d’un soulagement et d’une vague de fraicheur lorsqu’elle sentit les petits diamants limpides glisser le long de sa peau porcelaine. Rassurant et proche, Keiko colla sa tête contre celle de son meilleur ami tout en gardant les yeux fermés, soutenant en silence son distributeur de câlins. Pourquoi gardait-tels les yeux clos ? Pour deux raisons : l’une étant parce qu’elle en avait envie et l’autre parce qu’elle avait apprit qu’en se privant d’un de ses sens, on en développait un autre, et à force on finissait par ressentir ou entendre des choses qu’on ne pouvait détecter avant. Peut être que tout cela n’était que du pipeau pour certain, que beaucoup de monde n’y croyait pas, que tout cela ne servait à rien, mais à force d’entrainement on s’aperçoit bien vite qu’on est dans l’ignorance de beaucoup d’autres choses qui sont tout aussi fascinantes qu’étranges... Ainsi, en se coupant de la vue, Keiko se focalisait complètement sur le toucher, elle ressentait chaque geste de la part de son Keishirô, les cils de ses yeux chatouillaient doucement à sa chair, cela ressemblait exactement au bisou papillon sur la joue que Keiko adorait particulièrement déjà parce que ce n’était pas commun et que c’était agréable.

    Tout cela la ramena doucement à la réalité et elle ne put empêcher un petit hoquet provenant de son cœur. Les yeux de la jeune fille se rouvrir doucement pour affronter la lumière qui la fit cligner des yeux. Toutes ces choses auxquelles elle venait de penser la ramena dans un de ses souvenirs lointains, celui qui allait aussi appuyer sur la question des sens et révéler la réponse enfouit derrière un vécu d’une inconnue, un soir de décembre dans un bus à Tokyo. Elle s’en rappelait comme-ci cette scène s’était dérouler hier… Cette femme, dont un accident lui avait enlevé la vue à tout jamais, avait eût la chance de connaître les couleurs, les visages, tout découvrir, absolument tout grâce à ce sens visuel. Elle avait eût cette chance mais on lui avait retiré ce pouvoir… Cette inconnue avait expliqué à Keiko, qu’avec le temps tout s’en va… on oublie tout malgré nous... Et vous n’avez que pour seule solution, d’apprendre à voir avec autre chose, alors le toucher et l’ouïe décrive désormais ce que les yeux ne peuvent plus voir. Ce souvenir l’amena directement à sa maladie et comment réagissait son distributeur de câlin à cet instant précis… Le souffle que produisait sa respiration se répercutait contre la douce peau de la demoiselle puis il aspirait l’odeur qu’elle dégageait inconsciemment d’elle, tout comme lui en avait une, chaque humain avait une odeur particulière qui rendait son parfum attirant et fascinant. Mais Keiko interprétait cela comme-ci il aspirait son odeur pour ne pas l’oublier lorsqu’elle ne serait plus là, pour ne pas oublier l’être qu’elle était, mais les doux et frais parfums restent éphémère et personne ne peut capturer définitivement l’odeur si convoitée que dégage un humain.

    La première réaction de Keiko fut de grimacer, en se mordant la lèvre, une larme puis deux puis trois s’échappèrent du coin de ses yeux puis elles disparurent dans la chevelure de la jeune fille ou dans celle de Keishirô. Rien ne laissait paraitre qu’elle avait pleuré, juste le chemin des gouttes transparentes le soupçonnait... Keiko se fit dorénavant toute petite, elle se laissait guidée par les mouvements doux de Keishirô, tout en attendant, sans briser ce silence, que son distributeur de câlin apaise cette peur ou cette douleur qu’elle lui avait malencontreusement infligée … Elle était confiante, Keishirô avait l’entière confiance de Keiko entre ses bras chaleureux et protecteurs depuis un bout de temps, chose que Keiko accordait que très rarement aux gens. Mais avec Keishirô tout était différent, c’était une relation étrange et très simple à la fois, ils se complétaient et partageaient des intérêts communs et dès la première rencontre, un fil s’était tissé entre les deux êtres, une amitié des plus forte s’était crée au fil des jours, un fil si fin, si fragile mais à la fois si fort que malgré les éventuels orages qui pouvaient nuire à leur amitié, elle restait intacte après la tempête. D’ailleurs Keiko ne se rappelait pas s’être disputé avec Keishirô, non, il lui semblait qu’ils ne s’étaient jamais confronté mutuellement de façon méchante ou elle ne s’en souvenait plus car après tout cela n’avait pas tellement d’importance, ce qui en avait c’était leur amitié indestructible et leur complicité. Keishirô n’était pas quelqu’un qu’on remplaçait, non pour elle c’était et se serait toujours son meilleur ami quoiqu’il arrive, il laissait sa trace comme un stylo indélébile, il laissait sa trace et ne s’effaçait jamais du chemin qu’on avait crée. L’amour qu’elle lui portait était si fort que pour elle le perdre serait une véritable destruction d’elle-même. Elle se fanerait peu à peu et ne serait plus sa petite fleur ce qui était inconcevable à imaginer et même à penser. Vous savez quand vous avez trouvez la personne qui est comme votre âme sœur, qui est le tout dans un seul être, vous vous accrochez comme une tortue quand ça mort ça se cramponne pour de bon et sans débarrasser est plus que difficile. Aussi, il est bien le seul à subir les trucs étranges que Keiko emploie pour lui prouver quelque chose, lorsque quelqu’un à obtenu sa confiance, la jeune demoiselle s’exprime différemment pour montrer ses émotions ou autres… Par des mots muets écrit sur un bout de papier froissé ou par la musique, tout dépend de ce que Keiko a entre ses petites mains.

    C’est dans un mouvement très lent que Keiko referma les yeux et délaissa la lumière pour la énième fois. Elle sentit alors les lèvres pâles de Keishirô déposer un baiser contre son cou, elle ne put s’empêcher d’illuminer son visage d’un petit sourire en coin puis elle allait ouvrir la bouche lorsqu’elle sentit sa tête basculer doucement vers le côté, étonnée, Keiko rouvrit les yeux sous la surprise puis elle releva la tête et aperçut que le fugitif venait de poser sa tête contre son épaule, un petit souffle chaud sortit de sa bouche pour se perdre dans l’air chaud de cette journée ensoleillé, Elle posa doucement son regard sur son meilleur ami, elle ne l’apercevait pas vraiment et ne pouvait pas attiré les yeux de Keishirô vers elle afin de le décrypter , bien que cela n’était pas difficile à trouver, les yeux parlent beaucoup plus que les mots… Elle restait là, tout en soufflant sur sa chevelure châtain, à l’observer dans un silence presque parfait quand tout à coup, la voix ou plutôt le chuchotement de son ami survola les autres bruits de cette partie du parc. Elle chuta sur chaque mot, chaque syllabe, chaque consonne et chaque voyelle, elle n’était pas choquée ni surprise, elle ne pouvait tout simplement pas décrire ce qu’elle ressentait, de la joie qui se mêlait à d’autres émotions si complexe à cet instant que ce mélange de sentiments restait indéchiffrable pour elle. Keiko ne répondit pas tout de suite, elle laissa donc planer une petite vague de silence bercée par une petite brise légère et agréable, avant de laisser ses lèvres retomber doucement sur sa chevelure aux reflets ébènes et d’y déposer un petit bisou furtif avant que sa main qui se tenait toujours sur sa poitrine se desserre laissant échapper sa petite perle rare de sa paume rougeâtre. Ensuite elle porta son doigt humide vers le menton de Keishirô pour lui relever la tête dans un mouvement doux, puis un autre de ses doigts de fée vint arrêter la course d’une autre de ses larmes, un grand sourire se dessina sur ses lèvres légèrement rouges à cause du sang qu’elle avait rejeté quelques minutes plus tôt, son regard illuminé par de petites étoiles, observa Keishirô pendant une demi-seconde avant que Keiko forme avec ses mains un cœur, qu’elle plaça d’abord sur sa poitrine avant de poser ses deux mains collés –toujours en forme d’un cœur- contre le torse de son distributeur de câlin. Keiko était toujours aussi muette, aucuns mots ne traversaient ses lèvres, et elle ne semblait pas vraiment vouloir parler pour le moment, elle était concentré sur sa tache de faire des petits cœurs à tout va destiné à Keishirô, elle ne put tout de même pas s’empêcher de regarder une nouvelle fois le désastre qu’elle avait produit sur la belle chemise de son meilleur ami. Elle se demandait comment allait réagir les autres passants en voyant tout ça, mais à l’heure actuelle tout ce qui était en dehors « de leur bulle » ne l’inquiétait pas plus que ça, et puis ils n’avaient qu’à se mêler de leurs affaires, point. Bref, son regard se plongea dans celui de Keishirô avant que Keiko bascule vers lui tout en entourant ses bras autour de son cou, la jeune fille lui chuchota à l’oreille dans un parfait accent islandais, un mot que Keishirô devrait pouvoir connaitre la signification après le petit numéro que Keiko lui avait fait quelques secondes auparavant.

    « Je t'aime »

    Dans son mouvement quelque peu imprévisible, Keiko venait de les envoyer par terre, ils avaient atterris dans une herbe moelleuse et fraiche au toucher, un vrai bonheur. Un rire cristallin se réveilla doucement et remit un peu de joie dans le petit nuage de pluie qui s’était échoué sur eux à tour de rôle. La petite demoiselle se laissa glisser et atterrit le dos contre l’herbe et la tête vers les nuages qui venait à présent décorer le ciel bleu azur.


Dernière édition par Keiko Boo Sturluson le Dim 29 Aoû - 17:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeDim 26 Avr - 12:41

    Il était temps ! Ses sanglots s'arrêtaient peu à peu. Mais maintenant, il regrettais légèrement de s'être laissé emporter comme ça.. Pour un homme pleurer, c'est parfois beau mais c'est aussi quelque chose de très humiliant, enfin c'est ce qu'il disent. Mais en même temps, là devant tout le monde avec sa Keiboo ensanglantée & meurtrie dans les bras. Même si tout Senjô était là, il s'en aurais foutu de savoir que c'était humiliant de pleurer pour ceux qu'on aime plus que tout. Simplement parce qu'on à peur de les perdre, peur de les voir souffrir, peur de leurs faire mal que se soit physiquement ou mentalement.. Avoir peur de soi-même. En effet, Keishirô avait toujours vu en sa Keiboo des choses que même elle ne devait pas avoir conscience. Ce qui est clair, c'est qu'elle est tout pour lui, qu'elle ne le veuille ou non. Il à beaucoup d'ami auquel il tient, mais c'est celle qui est la plus importante avec son meilleur ami. & souvent, l'amitié à forte dose fait pleurer puis regretter mais .. Au final, c'est pas mieux ainsi ? Pleurer libère la colère intérieur, celle qu'on ne peu pas rejeter sans libérer des larmes venues du plus profond de l'âme.

    Il avait une peur bleue, les émotions sont venues si rapidement, il était si faible, mais aussi d'une grande puissance si il devait terrasser un dragon pour sa petit fleur de câlin. Il ne voulais plus jamais revoir ça, revivre ça, mais avant qu'elle revive cela, même si il savait parfaitement que cela ne se passerais pas comme il le voulait. Il y croyait si fortement que cela en devenait un peu extravagant. Mais il préférait croire à l'amélioration puis à la guérison qu'à ce que la maladie empire et qu'elle court à la mort.. Oui, effectivement, chaque jour était le même, chaque jour il s'inquiétait, tout les jours les mêmes questions dans la tête ; " La reverrais-je aujourd'hui " ; " Est-elle guérie ? " ; " Vais-je la perdre ? ". Mais tout de même celle qui persistait le plus était ; " Est-ce qu'elle m'aime encore ? ". Il a toujours su trouver des réponses à ses autres questions, mais à celle là, jamais. Il y réfléchissait souvent & toujours très absorbé par ses réflexions, il restait en silence, un silence presque froid & effrayant.

    Ce n'était pas le temps à penser à tout ça. Non, puisque là, il se retrouvait allongé sur le sol, une jolie demoiselle lui pendant au cou avec un sourire immuable & tout aussi parfait. Il était quelque peu troublé par leur position, tout aussi persuasive qu'un couple s'était crée, mais loin de là. Pas qu'il ne l'aime pas - trèèès loin de là ! Il l'aime mais c'est différant ! - mais il ne se voit pas l'aimer d'un amour profond et charnel. Pour lui, c'est sa meilleur amie, celle avec qui il ne s'engueule jamais, celle avec qui il partage tout, même les blessures profondes qui entailles son cœur & qui peu le faire pleurer à grosse larme. Là n'est pas la question, c'est qu'à présent, sous le petit corps léger mais si fragile de sa petite fleur, se trouvait notre jeune nippon. Les yeux encore fraichement humides, il soupira & s'apprêtait déjà a faire quelque chose quand elle lui souffla faiblement à l'oreille ; « ég elska þig ». La langue islandaise, il ne l'avais jamais apprise ni comprise.. Mais ses mots, elle les avait prononcé avec un air qui l'avait fait comprendre, même ému & il se redressa légèrement. Il plaça doucement ses mains, les laissant d'abord trainer dans son dos pour le caresser, au niveau de ses omoplates pour appuyer délicatement pour la serrer contre lui. Il baissa un peu la tête, un sourire venu du fond de lui même, venu de son âme elle-même qui était cette fois sincère. Il laissa son sourire se perdre dans ses cheveux, à la recherche de son oreille pour lui souffler légèrement un « M..Merci. » faible et mélangé à des sentiments extrêmement confus. Ne sachant pas quoi faire d'autre, il la serra contre lui, ré-humant son odeur avec délectation & passion, ne trouvant rien d'autre à dire que ce petit Merci, déchiré entre plusieurs pensées.

    Humant la délicate odeur de ses cheveux sombres, il ramena rapidement sa main droite vers l'endroit ou lui servait - en principe - d'ouïe ; la fabuleuse oreille fine & perçante de sa meilleure amie. Quel que soit son degré de perception, ou plutôt de sensation, il lui souffla d'un air humide dans l'oreille - ce qui fait très mal ! - en espérant la faire râler un peu. Il aime la voir râler, simplement parce qu'il aime ce côté légèrement rebelle de sa personnalité, elle l'amuse beaucoup! Il retenait cependant ses cheveux avec deux doigts - les cheveux qui lui cachent l'oreille - & il approcha ses lèvres. Il souffla doucement, presque inaudible ; « Je tiens à toi. » Puis, il répéta une chose, que même si il ne l'avais entendu que une fois il ne pourrait l'oublier. Il le dit un peu plus fort, avec une légère fierté dans la voix ; « ég elska þig ! ». Puis, dans son élan, il lui mordit affectueusement le lobe de l'oreille, en la resserrant contre lui.

    Son corps délicatement contre le sien, la tenant à la fois fermement, amoureusement & avec un air très protecteur, - presque comme un petit ami - il attendait à présent sa réaction, passant une main dans sa nuque, y entremêlant ses doux cheveux pour qu'elle reste contre lui pendant un certain temps... Le temps que tout soit résolu dans sa tête.. Mais si une réponse suffisait à tout arranger ? ...Rien n'est impossible.

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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeDim 24 Mai - 17:08

    Chaque jour nous nous réveillons avec l’envie de résoudre ses questions. Ses questions existentielles, ses questions qui trouveront des réponses ou n’en trouveront pas, ses questions qui nous suivent tout au long de notre vie. Il y en a certaines qui seront résolu d’autres non, mais parmi toutes ses interrogations règnent ce qu’on appelle, la certitude. La certitude que cette question aura toujours cette réponse, que jamais elle ne changera même après des hauts et des bas, jamais elle ne déviera vers son opposé. Alors Oui, il y a des questions qu’on se pose au quotidien qui n’auront en échange aucuns retours mais il y a aussi des questions qu’on se pose chaque jour , des questions rhétoriques qu’on se renvoie à nous-mêmes pour se prouver quelque chose ou parce que on veut voir plus loin que la dernière voyelle ou la dernière consonne de ce mot, lire entre celui-ci pour trouver la petite encoche qui mènera à cette certitude. Il est difficile de décrire ce sentiment, très difficile mais on peut le sentir, on le sent par divers signaux, un battement de cœur, un sourire dédié aux nuages car généralement quand vous y pensez la personne n’est pas devant vous donc vous souriez.. à personne ou encore un rire, ça c’est encore plus énorme que le petit sourire destiné aux nuages et les autres vous regardent comme si vous étiez un extraterrestre. Bref, si il y avait bien quelque chose que Keiko pouvait clamer avec certitude, qu’elle pouvait dire chaque jour à la même personne jusqu’à son dernier souffle, c’était que chaque personne qu’elle côtoyait était très importante pour elle et qu’elle ne voulait pas que ces mêmes personnes doutent de son amour pour eux, Oui elle avait peur qu’elle ne le leur prouve pas assez. Alors chaque jour par des petits gestes insignifiants pour eux mais important pour elle, Keiko le leur prouvait qu’il le perçoive, qu’il le voit ou non. Bien sûr que Keiko était touchée quand ils s’en apercevaient cela la rendait encore plus secrète avec eux, mais ça qu’une seule personne avait réussit à la comprendre sur ce point là et cette personne se trouvait justement au dessous d’elle. Il était bien le seul à la connaître aussi bien, l’unique. Et Keiko le savait pertinemment. Même ses ami(e)s les plus proches lui avouaient parfois, qu’ils avaient l’impression de ne pas la connaître. Trop secrète, trop méfiante, trop mystérieuse et trop peureuse pour ne serait-ce qu’essayer de leur parler d’une chose trop personnel ou autres… Il ne connaisse que la Keiko extérieure mais pas la Keiko intérieure tandis que Keishirô, lui, la connait sur le bout des doigts et inversement…

    Les yeux rivés vers le ciel, son corps collé contre son meilleur ami, Keiko regardait le ciel sans se préoccuper du reste, en temps normal, Keiko analysait tout les bruits, était aux aguets, mais son protecteur, son nounours était là alors elle ne risquait rien, non pas parce qu’elle avait peur que son très cher compagnon de tout à l’heure revienne, non elle se sentait bien et ne ressentait pas la peur la ronger. Keishirô avait le pouvoir de la rendre parfaitement calme et de l’anesthésier contre sa plus grande faiblesse. Elle tenta même de fermer les yeux, se laissant le droit à une petite pause sur son entourage, cela ne faisait que quelques secondes que Keiko avait les yeux clos qu’elle sursauta doucement en sentant son petit Keishirô bouger sous elle, la ramenant encore plus contre lui pour la serrer dans ses bras. Un sourire se dessina alors sur ses lèvres légèrement rosie par ce liquide rouge sorti de nulle part. Elle ne pouvait pas le voir mais elle ressentait ses gestes, elle le sentait bouger mais ne comprenait pas vraiment pourquoi il s’agitait très doucement, ce fut lorsqu’elle sentit son souffle et entendit sa voix à proximité de son oreille que Keiko comprit. Un petit « Merci » lui parvenu, un simple mot pour certains, un grand mot pour d’autres. Pour elle cela voulait dire plus de choses que l’on pouvait imaginer, cela voulait tout dire et de rien dire mais seul Keiko comprenait sa signification. Keiko ne pouvait s’empêcher de sourire, tout simplement heureuse en faisant abstraction de tout ce qui s’était passé quelques minutes plus tôt. Une seconde sans méfiance et Keishirô en profita en lui soufflant d’une manière particulièrement désagréable dans les oreilles, cela eut l’effet qu’elle secoue la tête tout en ramenant ses mains à ses oreilles, tentant vainement de raccourcir l’infime douleur que provoquait ce simple soufflement. Cependant elle ne put s’empêcher de riposter, tout en émettant un petit grondement, de façon verbal et en Islandais s’il vous plait !. Mais ces quelques mots ressemblaient plus à des gazouillements de bébés. Aussi heureusement que Keishirô était sous elle car elle faisait des petites grimaces digne d’une enfant de trois ans, genre tirer la langue ou une petite frimousse de boudeuse. Si il avait vu cela, il en aurait encore plus profité, or c’est ce qu’il cherchait mais Keiko voulait le laisser mariner un peu, attendre le moment propice pour contre attaquer à son tour et se venger. Malgré une première offensive de la part de son meilleur ami, Keiko resta de marbre, complètement immobile et les yeux fermés, elle attendait une deuxième attaque qui n’allait pas tarder à arriver or ce ne fut pas ce qu’elle pensait qui arriva, Keiko était à présent « réveiller » et possédait de nombreux réflexes elle s’attendait au pire sauf que Keishirô l’attendrit en lui soufflant un « je tiens à toi « à l’oreille suivit d’un « ég elska þig ! » assez bien prononcé pour quelqu’un qui ne l’avait entendu qu’une fois dans sa vie. Il l’avait compris ce qui la remplit d’un bonheur qui ne se décrit pas mais qui se vit. Toute attendrie, Keiko était totalement émue, la petite fleur redevenait une petite guimauve qui fondait au premier mot qui vous réchauffe le cœur. Toute chamboulée, Keiko resserra le peu d’emprise qu’elle avait sur lui, tout en effectuant ce geste, elle sentit que des dents venaient de s’accrocher à son oreille pour la mordre doucement avant de se retirer. Ses petites menottes s’empara d’un des bras du jeune homme qui se trouvait actuellement sous elle, entrelaçant ses mains autour de son bras, Keiko s’accrochait à lui comme une petite tortue, comme le petit chimpanzé qu’elle était devenue auparavant, ensuite elle posa sa tête sur l’épaule qu’elle avait prit en otage de son ami et referma les yeux, se laissant bercer par le souffle de son meilleur ami.

    « Regarde les yeux, ils ne mentent pas et te dévoilent tout. Si tu regardes les miens, ils sont remplis de petites étincelles et de petits nuages. Si Tu les voyais, je n’aurais même pas besoin de te le dire une deuxième fois pour que tu comprennes que je ne te lacherais en aucuns cas… »


    Ses quelques mots vinrent briser ce silence agréable pour se perdre dans l’esprit de son meilleur ami. Ensuite elle laissa sa main droite quitter le bras de son ami, pour l’emmener vers le ciel et de son index, dessiner un cœur invisible et éphémère mais qui au fond reste éternel.

    « Il y a des choses que l’on veut prouver tout les jours & il y a des choses qui n’ont pas besoin de preuves pour être comprise, elles ont juste besoin d’être entendu, d’être sentie par la personne concernée… »


    Sur ces mots, Keiko referma les yeux vers ce monde à la fois si beau, si cruel. Elle était bien et aurait pu rester des heures sur lui mais il avait fallu que son passé de quelques minutes refassent surface. Oui le passé vous rattrape toujours quoiqu’il arrive. & il fallait avouer que Keiko sur ce coup là ne s’en était pas préoccupée, mais cela avait été une grave erreur car être humilié vous rend souvent furax et la seule chose à laquelle vous pensez est de vous venger, de n’importe quelle façon.

    Elle avait ouvert les yeux en entendant un bruit trop proche d’eux, des pas rapides et déterminés se rapprochaient des deux jeunes, trop dangereusement pour que cela soit naturel. Cependant elle n’avait pas eut le temps de tourner la tête pour l’affronter qu’elle se retrouvait à terre, la tête contre l’herbe moelleuse, et la bouche pleine de petites brins d’herbes. Son atterrissage fut assez violent et Keiko ne ré-atterrit pas avant quelques bonnes secondes. Elle l’entendait l’injurier mais elle n’osait pas se relever, ou elle n’y arrivait pas. Sa première réaction fut de cracher ce qu’elle avait dans la bouche et de se secouer tout entière. Elle croyait qu’il attendait qu’elle se relève sauf que pendant son petit manège, il en avait profité pour s’amuser avec Keishirô, l’insultant aussi de tous les noms alors qu’il n’avait rien fait, lui. Elle sentait ce jeune homme bouger et s’approcher d’elle pour ne faire je ne sais quoi mais elle s’en foutait, elle préférait tout prendre et contre attaquer par la suite, mais lorsqu’elle se retourna pour affronter la réalité et ce fameux jeune homme, elle vit une toute autre scène. Keishirô venait d’enfoncer son poing dans la mâchoire de l’inconnu avec force et détermination. Elle suivait les gestes sans rien dire, ou du moins elle n’arrivait pas à parler, terrorisée par ce qu’elle voyait ou plutôt terrorisée par ce que l’inconnu pouvait infliger comme blessure à son petit nounours en peluche. Oh si il le touchait, s’il le blessait, Keiko ne s’arrêtera pas cette fois-ci!. Les seuls mots qu’elle arrivait à prononcer étaient « Keii ! » « Keishii.. », elle avait vraiment peur pour lui, trop pour qu’elle n’essaye pas de l’arrêter avant que l’autre l’assome, non elle ne doutait pas des capacités de son protecteur ! D’ailleurs elle était même surprise de le voir aussi…terrifiant voir menaçant. Il ne faut jamais sous estimer le dragon qui se cache en votre adversaire car cela peut vous valoir quelque surprise et c’est ce que l’inconnu faisait, car il fallait l’avouer il était grand et plus costaud que Keishirô mais il n’y pas que la carrure qui fait le soldat, il y a aussi le mental. Or sur ce coup, Keishirô, était largement supérieur à lui ce qui la rassura intérieurement mais cela ne la consola pas pour autant. Elle le savait, lorsque les coups étaient partis, on ne sait plus comment les arrêter, on est sous l’emprise de notre force, on a envie de la décharger, de la faire sortir de notre corps qui n’en peut plus de la canaliser. Il est alors très dur de reprendre un des deux adversaires mais lorsque celui-ci est votre meilleur ami, est celui auquel vous feriez tout, vraiment tout, celui qui venait de vous sauver pour la deuxième fois en quelques secondes, cela en devenait un devoir, quitte à se faire taper dessus à son tour. Tout ce qui l’importait c'était son Keishirô, elle, elle passait en seconde.

    Pendant quelques minutes, Keiko prit le temps de réfléchir au comment elle pouvait l’éloigner de son très cher ami qu’elle ne connaissait guère. Elle avait très peur, elle tremblait pour lui mais elle devait se ressaisir comme il l’avait fait pour elle. Keiko entendait les coups, les gémissements, les contre attaques. Elle se leva d’un seul coup, sans réfléchir et fit en sortes de n’être vu par aucuns des deux adversaires, Keishirô allait se sentir délaisser pendant un court instant, cela Keiko ne s’en foutait guère ça la gênait même de le laisser avec quelqu’un qui était venu par sa faute les déranger et le confronter. Keiko cherchait la table où elle avait élue domicile, elle rassembla ses affaires dans son sac, chargé de gros livres de Maths, c’était parfait pour ce qu’elle s’apprêtait à faire, or pendant qu’elle rangeait tout ça dans son sac, elle aperçut un groupe de jeunes, de grands garçons très costauds, qui devait chercher leur « chef » car ils le décrivait comme ceci et la description qu’ils en donnaient ressemblait étrangement au jeune homme qui se battait actuellement avec SON Keishirô. Elle n’y croyait pas. Tout ça pour…Elle. C’était quoi ce bordel ? Il avait du vraiment flippé avec ses GENTILS sushis qu’elle avait payé et que lui avait mangé, ce n’avait été que ce qu’il méritait. Vraiment il était pitoyable, cependant cela ne la faisait pas vraiment rire parce que le seul qui allait être l’objet de tout ses poings était Keishirô, et ça elle n’allait pas les laisser se défouler sur lui, Oh ça non ! il en était hors de question ce n’était même pas envisageable car là ils allaient connaitre que une amitié aussi forte que celle de Keishirô et Keiko c’était pour la vie et pour le meilleur et pour le pire, aussi solidaire l’un que l’autre! Bref, le petit groupe de « boxeurs » rigolait tranquillement tout en cherchant du regard leur chef de bande qui se trouvait à quelques mètres plus loin. Keiko devait faire vite pour soit les devancer et gérer pour sortir Keishirô avant qu’ils débarquent ou les faire plier avant qu’ils ne les voient. C’est alors qu’elle vit un groupe de petits qui jouaient au PaintBall, ça faisait extrêmement mal ces petites boules là, mais eux étaient protégés et jouaient dans un périmètre très restreint derrière des buissons qui longeaient le sentier. Keiko courut, ils étaient encore loin et il fallait que ce groupe passe les buissons pour que son plan fonctionne, mais d’abord elle devait mettre les petits dans le coup. Après avoir négocier avec ces petits bouts de choux pendant quelques minutes, un pacte fut établi entre la petite demoiselle et les enfants, mais il devait rester secret. Bref après les avoir informé sur leur tâche, Keiko attendit que le fameux groupe passe devant eux, puis elle lança le signal.



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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeDim 24 Mai - 17:09

    Deux petites filles jouaient tranquillement au ballon, au milieu du chemin, lorsque tout d’un coup, un coup de pied imaginaire fit tomber l’une d’entre elles qui se mit à pleurer comme une madeleine, bien sûr tout cela était faux mais les seuls fautifs dans toute cette petite manigance étaient les grands jeunes hommes vêtus de noirs. Tandis que l’une pleurait l’autre les accusait et les insultait gentiment. Se fut le second signal, les petits garçons en preux chevalier, vinrent à la rescousse en tirant à l’arrière du genou des jeunes gens, tout en criant qu’ils allaient les sauver de ces méchants ennemis venus de la Galaxie machintrucchouette. Lorsque tout les « grands » plièrent leur genoux sous l’effet de la douleur, les petits accoururent vers leurs amis et commencèrent à accuser tous ensemble le groupe de grands, quelques uns d’entre eux se mirent à crier, d’autres à taper de leur bout de leur fusils très gentiment, ils les entouraient si bien que leur fuite était impossible car sinon ils avaient une horde de petits à leur trousse et cela allait plus les embêter qu’autres chose et puis les parents et d’autres curieux commençaient à arriver pour voir ce qu’il se passait et pourquoi les enfants réagissaient ainsi. Lorsque Keiko fut assuré qu’ils allaient tenir le bouclier aussi longtemps qu’il le pouvait, elle s’enfuit armé de son sac rejoindre Keishirô, elle croisait les doigts pour qu’il soit encore intacte mais il était certain qu’elle s’en voudrait toute sa vie pour l’avoir embarqué la dedans…


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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeVen 3 Juil - 22:34

    Allongé sur le sol, rué de coup, il ne pouvait que se laisser faire.Il avait bien tenu contre deux ou trois mais lorsque l'on est à 8 sur une seule personne, cela devient compliqué et difficile à gérer.. Cependant, il tenait le coup, et il essayait de se relever, en vin ! De sa bouche sortait des flots de sang, des gémissement de douleurs insupportable, des bleus maintenant apparent.. Sa respiration était haletante, il avait du mal à respirer... Il pensait que pendant qu'il les retenait, ils ne s'en prendraient pas à sa petite fleur. Il ne voulait absolument pas qu'on s'en prenne à elle, qu'on l'abime, qu'on l'approche, simplement parce que elle est si précieuse pour lui et qu'il ne peu pas se permettre de la laisser tomber après ce qu'elle a vécue il n'y a pas si longtemps que ça. Il ne sentait pas la douleur, tant que c'était pour elle, les coups étaient indolores. Il remarqua une invasion de gosses qui vinrent lui sauver la vie. Il remarqua aussi une marre de sang qu'il n'avait pas du remarquer jusqu'à présent. Il se tenait le buste avec douleur. Il se laissa tomber sur le dos, se tenant fortement la côte et hurlant de rage mêlée à la douleur.. Son corps tremblait, ses yeux laissait échapper des larmes de souffrances, son visage ensanglanté, ses membres parsemés d'hématomes plus gros et douloureux que ce qu'on pourrait le croire. Il essaya de se lever, mais impossible de faire ça. Il ne tenait pas sur ses jambes. Ses bras endormis par la douleur même pas pensable de se maintenir grâce à elle. Il remarqua que le sang continuait perpétuellement de couler dans sa bouche. Il le ravalait à chaque fois, de peur d'inquiéter encore plus sa petite fleur de douceur à laquelle il tient tant!

    Il restait là, il pleurait en râlant, insultant les hommes qui étaient déjà parti loin d'ici pourchassés par la bande de gosses déchainés.. Keiko, elle avait l'air étrange comme paralysé par on ne sait quoi ? Qu'avait-elle ? Il s'en inquiétait, il la regarda avec insistance, même si le fait que ces larmes rendait sa vue floue et instable. Il tendit faiblement une main vers elle et attendit une réponse, comme si elle allait accepter et l rejoindre dans son état. Il aimerais vraiment, car si il a fait tout ça pour rien, il ne s'en voudrais pas et à elle non plus, mais peut-être aurait-il été préférable de prendre la fuite ? Non. Il ne regrette rien. Il la fait pour elle, et c'est tout ce qui compte. Il ouvra doucement ses lèvres et souffla avec impatience ;

    « Kei-Keiko... Vi..Viens, S'il..te plait..! »


    Il se pencha et crachota une marre de sang en plus du reste. Il faillit d'étouffer et n'eut pas le temps d'apercevoir qu'il était dans les bras de sa fleur, entrain de l'abimer avec son sang dégueulasse qui la salissait. Keishirô s'en voulait, mais elle essuyait avec sa manche ce sang qui dégoulinait encore de ses lèvres rougies et c'est meurtri par la douleur et la peine qu'il faisait à son amie qu'il ferma les yeux pour aller déposer délicatement, comme un papillon se poserait sur une rose aux piquant d'acier, un doux baiser sur les lèvres de Keiko, sans aucun regard, les paupières fermé, appuyé par sa dernière force sur ses coudes. Il eu le temps de souffler un merci presque étouffé par sa respiration haletante avant de se laisser tomber au sol, les yeux mi-clos, fixant le ciel... Le sang recouvrit de nouveau le coin de sa bouche. Il scruta par la suite les mouvements de sa fleur, la plus précieuse qu'il ai, qu'il compare à présent comme la plus belle des fleur... La marguerite. Qui ne pique pas, qui ne blesse pas, qui sent bon, qui pousse partout, et surtout, qui a une valeur au yeux de Keishirô.. Pour lui, Keiko à réussi à pousser dans la terre sèche et aride de son cœur, et il ne la remerciera jamais assez pour ça...
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MessageSujet: Re: « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥}   « Tu veux que j’te balance des Sushis ou quoi ? »{PV KEISHI-KUN ♥} Icon_minitimeSam 4 Juil - 23:05

    Elle n’avait pas été assez rapide, n’avait pas réagit assez tôt, elle avait mit trop de temps pour planifier son plan. Keiko n’avait pas calculé la distance qui la séparait de Keishirô et croyant qu’elle était loin de lui, elle avait tardé, peaufinant son projet pour qui ne loupe pas… Mais voilà elle avait attendu trop longtemps attendant qu’ils soient hors de sa vue pour informer les enfants, ceux-ci avaient accepté de l’aider pour sauver son ami des griffes de ses méchants loups malgré le danger qu’ils encouraient. Keiko avait cru bien faire, avait cru être dans les temps, jusqu’au moment où elle entendit des hurlements, des rires, des coups au son feutré. La jeune femme avait vite comprit ce qu’il se passait et deux secondes plus tard le signal fut donné, malgré le manque d’explications de la part du lieutenant Sturluson, les petits attaquèrent avec courage et détermination et fort heureusement l’assaut des enfants fonctionna à merveilles, empêchant alors au groupe de terminer. Quelques minutes après avoir lancé le signal, Keiko était partie à leur rencontre mais avait été ralentie par des toussotements irréguliers…. Mais tout ce qu’elle voulait à présent c’était le voir, le prendre dans ses bras, lui parler, lui dire qu’elle était désolé et que rien n’enlèverait sa culpabilité sur ce qu’elle venait de lui faire subir inconsciemment…

    Son cœur battait à tout rompre, les fins membres de la jeune femme tremblaient doucement avec le vent, la caressant comme une petite feuille d’automne. Keiko contrait la panique, la peur, la douleur pour lui. Elle ne devait pas craquer mais pourtant lorsqu’elle l’aperçut au milieu de l’herbe, ensanglantés, blessés, sa peau parsemé d’hématomes. Keiko s’immobilisa. Ses yeux remplie de tristesse et de désolation plongèrent dans les yeux de son meilleur ami. Elle y lut des choses indéchiffrables, indescriptibles mais dans tout ce silence et ce langage visuel, elle y voyait son appel… Mais ses jambes refusaient d’avancer comme si elles voulaient que Keiko voit un peu plus longtemps les blessures qu’elle avait créent sur le corps de son Essentiel. Elles les sentaient s’alourdir pour l’empêcher de le rejoindre juste pour la faire souffrir à son tour mais dans tout les cas, celui qui souffrait le plus c’était Keishirô et ça Keiko en était consciente. Elle bloquait. La petite demoiselle n’arrivait pas à a se défaire de cette immobilité parfaite qui ne dura en réalité que quelques secondes mais Keiko vécut ce moment comme une éternité. D’un seul coup, Keiko cria pour elle-même, un petit « lâche-moi et laisse moi y aller » presque inaudible que seul le vent dut percevoir. Cette contre attaque face à son blocage eût l’effet escompté. Le sort se brisa et Keiko arriva à une vitesse non humaine vers Keishîro, elle n’avait jamais courut aussi vite de toute sa vie et pourtant la demoiselle était assez sportive.

    Ses bras vinrent s’enrouler autour du corps blessé de son meilleur ami. Sa tête vint se loger contre la sienne tandis que ses mains caressaient doucement la chevelure aux reflets caramel pour le rassurer. Keiko lui soufflait des mots doux tout en ramenant ses mains vers la bouche rougie de son meilleur ami pour empêcher le sang de s’échouer sur ses vêtements et pour arrêter l’hémorragie au plus vite. Malgré tout, le sang continuait doucement à couler venant alors tâcher la jeune femme à son tour. Keiko ne réagissait pas à ça, peu l’importait qu’elle soit taché, qu’elle soit couverte de sang si cela pouvait réparer une infime blessure qu’elle avait crée alors elle le ferait pour lui. Elle le maintenait dans ses bras à l’aide de sa petite force, elle le regardait tendrement mais derrière cela elle était tellement désolé, elle ne pourrait jamais réparer ça, non jamais elle n’allait pouvoir payer sa dette envers lui…Jamais. Son distributeur de câlin bougea doucement sa tête et approcha son visage de celui de la jeune femme, lorsqu’elle reçut le baiser de son amie, Keiko fut surprise par ce geste : Etait ce par pur amitié ou une déclaration ? Mais alors qu’elle se posait ses questions débiles alors que son meilleur ami était très mal en point, Keishirô se laissa tomber à terre. Keiko suivit son mouvement vers le bas, Ses genoux rencontrèrent le sol dans un mouvement un peu brusque mais elle gardait toujours fermement mais tendrement sa perle dans ses bras. Un murmure inaudible lui parvint, un petit merci à son adresse. Keiko ne lui répondit pas sa seule réaction vint de ses yeux qui commencèrent à créer des larmes translucides au coin de ses cils. Pourquoi la remerciait-elle ? C’était à cause d’elle qu’il était dans cet état il ne devait pas la remercier… Non il ne devait pas c’était plutôt à elle de le faire pas à lui. Sans s’en rendre compte, Keiko laissa glisser doucement Keishirô, le laissant rencontrer l’herbe moelleuse pendant que Keiko dans l’incompréhension. La jeune demoiselle se réveilla bien vite et porta tout de suite secours à son ami lorsque le sang revint faire son apparition au coin de sa bouche… Sa manche vint effacée d’un mouvement doux le petit filet de sang.

    Keiko se pencha pour embrasser Keishirô sur le front puis elle se glissa derrière lui pour le maintenir dans une position agréable, passant ses mains sous son dos pour laisser sa tête reposer contre elle.

    « Merci … Petit Prince Charmant »


    Keiko entoura ses bras autour de lui et le lova doucement sans forcer pour éviter de lui faire mal.

    « Je suis désolé…Tellement désolé.»


    Elle laissa un soupir s’échapper de ses lèvres puis elle commença à s’activer tout d’un coup autour de lui. Il fallait qu’elle l’amène de n’importe quelle façon à l’hôpital pour que des médecins compétents le soignent. Il était dans son devoir de le soigner, il était dans son devoir de le sauver.

    « Excuse moi d’avance si je te fais mal mais laisse moi faire… »


    Keiko se dégagea de lui, le laissant tendrement se reposer sur l’herbe tendit qu’elle se mit à côté de lui afin de lui demander de se relever et de lui tendre les mains derrière elle. Lorsqu’il s’exécuta, Keiko lui attrapa les mains et commença à le soulever avec quelques difficultés mais après quelques minutes de réflexions intenses, la jeune femme trouva un moyen de le stabiliser sur son dos et commença à marcher vers une entrée du parc. Elle marchait doucement, d’abord parce que même si Keishirô était fin, il était quand même un peu lourd pour elle ensuite parce qu’elle voulait le moins possible faire des mouvements brusques qui pourraient raviver ses douloureuses blessures.

    Keiko malgré sa démarche chaotique, grappillait des mètres et des mètres en puisant une force inestimable dans son âme, la force cachée qui ne pointe le bout de son nez que quand vous vous y attendez le moins ou quand vous la stimulez. Elle ne ressentait pas le poids de Keishirô, elle était concentrée sur son objectif et personne ne pouvait l’arrêter même pas Keishirô. La jeune femme se sentait bien seule dans le parc d’habitude bondé de monde, c’était comme si les enfants avaient aspirés derrière eux toute vie, il n’y avait donc personne, personne qui pouvait l’aider. Tout ce qui lui fallait c’était une voiture et un conducteur rien de plus. Keiko s’assurait de temps en temps que Keishirô allait bien et elle lui expliquait par la même occasion ce qu’elle faisait, elle fredonnait doucement et essayait de lui changer les idées pour qu’il oublie la douleur afin que ce soit plus facile à supporter. Se fut en approchant l’arche marquant l’entrée du parc que Keiko trouva une solution pour l’amener. Lorsqu’elle fut à quelques mètres du mur qui délimitait le parc, la jeune femme dévia légèrement sur le côté, elle n’était pas Superman et le poids de Keishirô l’avait beaucoup fatiguée au niveau physique ce qui avait valut plusieurs petits frayeurs aux deux jeunes gens qui avaient failli foncer dans un rosier et tomber dans la mare à canard. Elle lâchait prise par moment le rattrapant de justesse. Mais elle teint jusqu’au bout ! Elle sortit du parc et déposa délicatement son petit Keishirô sur le trottoir en prenant soin de l’adosser à un mur pour pas qu’il ne tombe…

    « Tu sais avec ce que tu viens de faire, tu peux postuler chez Walt Disney, je suis sûre que Aladin et Chang irait se rhabiller en te voyant arriver & toutes les princesses tomberaient à tes pieds… » .


    Après lui avoir dit cette phrase, Keiko disparut quelques instants, elle héla un taxi en vain. Il lui passa sous le nez en la regardant de travers. Qui voudrait prendre une fille qui est pleine de sang ? Personne. Ben oui, ils croient tous que vous avez tué quelqu’un et que vous cherchez à vous échappez avant que la police vous retrouve, c’est vrai que Keiko avait parfaitement le profil d’un tueur, enfin… C’était comme ça. La plupart des voitures changeaient de voie, d’autres accéléraient d’un seul coup. Si ça continuait ainsi, Keiko n’allait jamais pouvoir aller à l’hôpital et n’allait jamais pouvoir soigner son Keishirô, alors elle fit ce que peu de personne ont le courage de faire en temps normal mais que quand quelqu’un qui est votre Essentiel, la seule personne qui vous maintiendra toujours en vie quoiqu’il arrive, qui ne vous déçoit jamais et que vous ne voulez jamais perdre est en danger. Vous êtes un bouclier qui peut subir toutes les blessures, tous les coups mais qui ne laissera jamais tomber quitte à ôter la vie. Keiko venait de comprendre ce que Keishirô avait ressenti & avait fait pour elle et qu’elle faisait maintenant pour lui.

    Keiko prit une grande inspiration et se précipita sur une voiture quelconque, ouvrant la portière passagère tout en criant dans les oreilles de la conductrice que si elle bougeait d’un pouce, que si elle prenait la fuite, Keiko n’hésiterait pas à lui foutre un procès pour non assistance à personne en danger. Lorsque la conductrice obtempéra, Keiko revint vers Keishirô et le reprit sur son dos, elle n’avait que quelques mètres à parcourir pour atteindre la voiture qui était en warning. La conductrice voyant l’état du jeune homme se leva et aida la petite demoiselle à mettre son meilleur ami sur la plage arrière, Keiko monta de l’autre côté tandis que la conductrice reprenait le volant pour l'hôpital.
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