Senjô Gakuen
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Senjô Gakuen


 
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 La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]

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MessageSujet: La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]   La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki] Icon_minitimeVen 17 Avr - 3:42

    « De rien, c'est normal. Et cette habitude ne te plaît peut-être pas, mais si tu insistes... »

    Après avoir entendu la réplique de notre belle asiatique, Haru sourit. Il n'aimait pas voir les autres travailler et rester planter là tel un pantin de bois. Il aimait se rendre utile et rendre service. Misaki se dirigea vers un placard et 'l'ouvrant, s'empara d'un balais. Il se tourna et nettoya les divers bouts de verres encore disposés sur le sol carrelé. Elle était très agile avec cette grande tige en bois. Tetsu écrasa sa cigarette et se dirigea vers le radiateur où était encore disposé son t-shirt. Il l'enfila et venant en face de la glace, il attrapa le gel et commença à faire rebiquer ses mèches vers le haut. Avoir du relief, c'est ce qu'il aimait. Il était presque prêt quand Misa lui dit qu'elle s'en allait. Le jeune japonais lui répondit avec sourire un bel au revoir et une fois la pièce plongée dans la solitude, il continua sa toilette. Une fois cette dernière terminée, il retourna vers sa chambre. Il réalisa alors que la soirée n'aurait rien de pétillant si il restait dans l'enceinte du lycée, c'est pourquoi il prit un peu d'argent, son paquet de cigarettes, enfila son cuir et se dégagea vite de sa prison dorée. Une fois dehors il marcha, pas longtemps certes mais juste assez pour être pressé d'arriver au lieu dit. Un bar très accueillant et très chaleureux où il avait l'habitude d'aller et dont le vendeur était un bon ami qui le faisait se produire de temps à autre. Il entra et alla directement à sa place habituelle. S'asseyant sur le grand tabouret, il salua son ami et lui commanda un Kirin Koiwai Apple , sa boisson préféré. Il préférait commencer doucement. Ils parlèrent de tout et de rien, de la pluie, du beau temps, mais surtout de rien en fait. Allumant une cigarette qu'il se mit aussitôt à consommer, il se tourna à moitié, coude posé sur le meuble, et regarda les diverses personnalités présentes à ce jour. Une fois qu'il en avait fait le tour, il regardait et dévisageait les gens qui rentraient. Certains n'avaient pas peur du ridicule, d'autres étaient déjà moins étanches, d'autres dépressifs. C'était un vrai bal masqué où chacun cachait sa vraie personnalité. Mais quand la porte s'ouvrit à nouveau, elle ne laissa pas entrer quelqu'un d'ordinaire, ni d'inconnu aux yeux du jeune asiatique. Misaki, ou devrai-je dire la femme sans nom venait de faire son apparition.

    *Coïncidence sur coïncidence*

    Elle s'approcha du comptoir et commanda une boisson, seulement à cause de son âge on lui refusa. Elle n'avait pas encore remarqué le jeune nippon, ou alors elle ne le calculait pas. Il n'en serait pas vexé, après tout ça lui arrivait souvent. Il attrapa son verre et en but une gorgée, puis il se remit à sa cigarette. Tetsuya n'était pas un très bon exemple niveau addiction mais il avait sombré dedans et ça lui avait permis d'oublier pas mal de choses, et c'est tout ce qui comptait à ses yeux. Déjà tous les regards se posaient sur la superbe créature situé à ses côtés. Ces gens sautaient vraiment sur tout ce qui bougeait. On pouvait être égoïste, chiant et mal poli, mais du moment qu'on était beau, le plan drague commençait. C'était stupide. Haru se demandait si il en apprendrait davantage sur Toshio ce soir. Il voulait placer un nom sur ce beau visage bridée.

    « Allez, sers lui quelque chose c'est moi qui paye Ruka. »
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Misaki Toshio

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MessageSujet: Re: La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]   La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki] Icon_minitimeSam 18 Avr - 19:46

« De rien, c'est normal. Et cette habitude ne te plaît peut-être pas, mais si tu insistes... »

Misaki souria, puis il se remit à son travail. Ce n’était pas Haruki qui avait cassé ce miroir donc il n’avait pas à faire le boulot qui ne le concernait pas. Du moins, le jeune nippon fonctionnait comme ça. Il fait une bêtise, c’est à lui d’essayer de se débrouiller seul. Et puis certainement était-ce aussi à cause du fait que l’inconnu le prenait pour une pauvre jeune fille fragile incapable de faire cet effort qui n’en était pas du tout un. Mais passons. Après avoir fini le grand nettoyage, le jeune nippon se sauva rapidement. Plus il restait longtemps dans cette pièce avec Haru, plus il s’y sentait bien à l’étroit à force. Il devait sûrement craindre quelque chose.

Sourire aux lèvres, l’inconnu lui lança un au revoir bien compréhensif. L’asiatique le lui rendit, puis il ouvrit la porte et la referma derrière lui. Après avoir quitter la salle de bain et s’être habillé correctement, Misaki partir en direction des dortoirs masculins pour ranger tout ce qu’il avait sous son bras. Il marcha à travers le peu de couloirs qu’il y avait et accéda à sa chambre. La nuit était tombée, c’est pourquoi il alluma l’interrupteur du salon afin d’y voir un peu plus clair. Son « appartement » n’était pas de grande taille, mais il y avait au moins la place suffisante pour deux personnes et puis ça ne servait pas à grand-chose d’avoir un grand espace. Cet sorte de F5 lui convenait bien suffisamment. Il déposa les clés sur la table de la salle à manger qui était rattachée à la cuisine. Puis il partit directement afin de mettre ses affaires sales dans le panier à linge et de déposer ses deux serviettes. Et pour finir, il termina de se coiffer et de se maquiller dans sa salle de bain. Quant au bandage, il le déroula doucement et constata que la plaie avait déjà commencé à cicatriser.


*En si peu de temps… ?!*

Misaki fixa sa blessure avec étonnement, c’était bizarre quand même. Bien que ça lui lançait toujours un peu, il la ressentait beaucoup moins que tout à l’heure. Tant mieux pour lui. Il jeta le pansement à la poubelle et désinfecta correctement la coupure puis il fit demi-tour et sortit de la pièce. Ce soir, il avait prévu de sortir un peu à l’éxterieur étant donné que le temps était suffisamment chaud en soirée. C’était bien agréable. Il avait regardé dans diverses pubs des bars/restaurants adéquat et donc c’est de ce fait qu’il décida de se rendre en dehors du lycée. C’était bien mieux de relâcher cette pression. Misaki regarda au travers de la fenêtre de la cuisine. Le ciel semblait dissolu et les nuages assez fins. Il espérait qu’il ne pleuvrait pas quand il rentrera.

Il quitta sa chambre au bout d’une bonne demi-heure, ajustant chaque préparatif. Puis il reprit ses clés en main et referma correctement la porte. Arrivé sur le palier, il descendit plusieurs marches d’escaliers avant de se retrouver dans le hall. Il poussa la porte qui donnait sur la cours extérieure, et se retrouva dans le grand jardin.
Peu d’élèves s’y trouvaient, à part quelqu’uns qui fumaient une clope par si, une clope par là ou encore d’autres qui comptaient passer la soirée dehors en faisant une nuit blanche. Mais bon, pas trop pour lui tout ça.

Finalement, il sortit par la grille et glissa entre sa bouche une cigarette. Il l’alluma aussitôt et commença à marcher paisiblement sur le trottoir qui longeait une long route d’où circulait encore plusieurs voitures. A plusieurs reprises Misaki se sentit suivi, c’est pourquoi il accéléré la pas. Plus vite il arriverait, mieux ce serait enfin… façon de parler.
Il trouva un bar qui lui convenait bien et se décida à y entrer, regardant à droite et à gauche pour savoir si on ne l’avait pas espionné ou quoi que ce soit. Rassuré, il marcha direction… le comptoir ! Il allait insisté et insisté encore et encore afin qu’on lui serve ce qu’il avait envie bon sang de bonsoir !
N’ayant pas remarqué qu’à sa droite se tenait, assit, le jeune homme qu’il avait rencontré pour la première fois dans les douches des mecs, il posa ses deux coudes sur le comptoir du bar et passa sa commande.


« Un verre de champagne MOËT et Chandon s’il vous plait. »

Ha le champagne, une grande histoire entre Misaki et ce dernier. Quoi de meilleur pour commencer correctement la soirée.
Le barman lui lança un regard noir, et ça voulait tout dire. Misaki baissa légèrement les yeux tel un chien battu, il s’attendait à la réponse de la dernière fois.


« ON NE VEND PAS D’ALCOOL AU MOINS DE 18 ANS !! JE VAIS TE LE REPETER COMBIEN DE FOIS ?! »

*C’est bon… t’excites pas comme ça, tu me donnes mal à la tête…*

Misaki soupira, puis il tourna le dos au barman. Décidément, y’avait rien à y faire. Quelle triste vie. Mais voilà que les regards se rivèrent vers lui. Difficile de passer inaperçu, certes, mais franchement ils pourraient se tenir correctement un minimum. Misaki n’y fit guère attention, il se contenta simplement de bouder dans son coin. Cette soirée allait finir par être… lassante.
Une voix familière derrière lui retentit, il se retourna et constata avec stupéfaction que c’était l’inconnu qu’il avait vu dans la salle de bain, ce même jour ! Comment cela se faisait il que lui aussi avait décidé de venir ici ?


« Allez, sers lui quelque chose c'est moi qui paye Ruka. »

*Huhuu Ruka… je connais ton nom maintenant sale barman de mes… èé*

L’homme qui se tenait derrière le comptoir n’ajouta rien puis il servit immédiatement ce qu’avait désirer vouloir Misaki. Son compagnon se faisait bien respecter ici ou quoi ? Ou alors peut-être était ce le fait qu’il devait certainement se connaître tout les deux. Misaki opta pour cette proposition, puis il engloutit entièrement son verre qui venait à peine d’être posé sous ses yeux. Il reposa le verre sur le rebord, et adressa un petit sourire à son voisin.

« Merci mais je ne vois pas en quoi c’est toi qui devrais payer. »

*Ohhh si paye s’il te plaît j’ai plus une thune sur moi ;_____ ;*

Il fouilla dans les poches de sa veste, et effectivement, il devait juste rester quelques pièces de monnaie mais rien de plus. A part son paquet de cigarettes, son briquet et divers morceaux de papiers, c’était tout. D’ailleurs, il écrasa de suite la cigarette qu’il avait pris en quittant le lycée. Le mégot fumait toujours dans le fond du cendrier qui était juste à côté d’Haruki. Cela fait, il se rapprocha de son compagnon histoire d’entamer la discussion bien qu’il ne savait trop rien dire avec les garçons.

« Wooooo, au fait. Ma plaie est presque guérie. Je ne sais pas comment tu as fait, mais elle me fait bien moins mal que tout à l’heure. »

Il montra sa main au jeune nippon puis après inspection, il la remit contre son corps et finit par s’asseoir sur l’un des sièges du comptoir regardant continuellement avec une certaine méfiance le barman.
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MessageSujet: Re: La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]   La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki] Icon_minitimeLun 20 Avr - 15:59

    Aux mots d’Haruki, Ruka s’exécuta rapidement. Il servit la jeune femme qui s’empressa d’engloutir tout le contenu de son verre en moins de quelques minutes. Haru en fut surpris, lui qui prenait le temps de déguster l’alcool sucré qui se déposait sur ses deux lippes. La jeune fille d’ailleurs lui assura que ce n’était pas à lui de payer, mais s’apercevant qu’elle n’avait pas grand-chose sur elle, elle fit un sourire timide à notre jeune japonais. Il regarda Ruka qui attendait patiemment quelque chose. Il lui dit en posant son verre :

    « Je payerai tout à l’heure, je vais sûrement reprendre quelque chose. »

    Le barman lui fit un signe de la tête et le laissa un peu seul avec la belle asiatique. Il s’en alla voir un homme presque ivre mort et s’en occupa. Ce bar faisait hôtel, et quand un homme ou une femme avait trop bu, il était déplacé vers une chambre gratuitement la première fois. Mais le prix augmentait à chaque cuite. Ruki regarda le spectacle, chaque soir c’était la même chose, les gens buvaient à ne plus arriver à marcher, c’était pitoyable. Tsu faisait parti de ces gens-là, mais il tenait bien l’alcool depuis le temps qu’il en buvait.
    Pour en revenir à la situation présente, la jeune asiatique venait de se rapprocher considérablement de lui et s’était même assise au bar à ses côtés. Elle parlait de sa plaie presque guérie miraculeusement et la montra à Tetsu, qui fut assez heureux de son travail.


    « C’est les produits miraculeux que je garde toujours sur moi. »


    Il lui fit un clin d’œil et apporta sa cigarette à sa bouche. A cet instant, deux jeunes filles vinrent voir le jeune japonais. Elles étaient très mignonnes à regarder et l’accostèrent d’un ton assez familier. Il se tourna vers elle et les écouta.

    « Haruuuuu-Kuun, tu ne joues pas aujourd’huuui ? Ne nous dit pas que c’est vrai, on sera trop triste… »


    C’était le genre de fille un peu gamine sur les bords et qui importunaient tous les gens qui leur avaient parlé bien une fois. Bien entendu, Tsuya ne pouvait pas répondre mal tant qu’on ne le provoquait pas, c’est pourquoi il les laissait toujours venir le voir. Il leur fit un sourire et attendit d’avoir souffler toute la fumée pour regarder les musiciens présents sur scène. Il se leva et écrasa sa cigarette. Tiré par les mains des deux demoiselles, il se tourna et déclara à Misaki :

    « Désolé, je reviens. En fait moi c’est Haruki, Haruki Tetsuya. »

    Il s’approcha de la scène, en escalada la marche et s’approcha du micro. Les gens le connaissaient bien dans ce bar. Il avait une très bonne réputation et un beau petit harem de fans. Avant même qu’il ait prononcé un mot, les quelques personnes déjà pressées de l’entendre hurlèrent ‘Haruuukiiii’. Il ne rougissait pas, rien ne le dérangeait. En devenant artiste, il savait qu’il fallait accepter toutes sortes d’entrée en scène. Il fit un sourire dirigé vers le public déjà installé en face de lui. Il ajusta le micro à sa taille et tourna le regard vers un des musiciens qui s’approcha. Il lui chuchota à l’oreille le nom de la chanson qu’il allait jouer. A ses mots, le musicien fit signe aux autres et Haru fit un signe à l’aide de sa main et commença en même temps que l’air acoustique.

    « Zeijaku na ishiki wo hagare
    Yukkuri to ashioto wo tatezu ni
    Hai ni nari konagona ni chiru
    Soredake... Soredake...
    Without a trace

    Muchi ni shiru kanjou wa
    Muryoku yori hikyou
    Konzaiishiki no soko wo hau
    Senzaiishiki ni toikakeru
    Me no mae no hasu ga mienai »


    Quand sa voix démarrait, les filles surtout, avaient les larmes aux yeux. Haru faisait toujours en sorte de jouer des ballades. C’est ce qui en général touchait le plus le cœur de tout ces gens puisque après tout ils étaient là soit parce qu’ils l’aimaient, soit pour noyer leur chagrin dans quelques verres. Alors une chanson douce et bien écrite émouvait souvent les clients. Il chantait avec tant d’émotions, avec une voix si belle. Il n’y avait pas de mots pour décrire les sensations qui vous prenaient quand vous l’écoutiez. Une fois la chanson finie, il se fit applaudir très fortement et descendit de la scène pour aller rejoindre la belle jeune fille qu’il avait laissé seule au grand désespoir des deux autres qui avaient espéré qu’il reste avec elles. Avant de se rasseoir, il commanda un nouveau verre. Il plongea son beau regard dans celui de Toshio et lui demanda :

    « Et moi, à qui ai-je l’honneur ? »
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MessageSujet: Re: La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]   La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki] Icon_minitimeLun 20 Avr - 22:50

« C’est les produits miraculeux que je garde toujours sur moi. »

Produits miraculeux ? Misaki se demandait bien ce que son compagnon insinuait par là. Pourtant c’est tout bête de désinfecter une plaie, de mettre un pansement… Mais de là à ce que cela guérisse aussi vite… Serait ce… un sorcier ?
°°’ Le jeune nippon rigola intérieurement, il se racontait n’importe quoi des fois et il partait dans des délires complètement loufoques. Et à l’instant même où Misaki décida de reprendre un nouveau verre, l’autre nippon lui fit un clin d’œil bien explicite. Etrangement, la tête de notre Toshio se sentit bien lourde et prête à tomber à n’importe quel moment. C’était bizarre mais plus il parlait avec Haruki, plus il avait l’impression que ça dégénérait au niveau de son ciboulot et le rouge se faisait de plus en plus présent sur ses deux belles pommettes qui étaient bien mises en valeur lorsqu’il souriait.
Le sourire de Misaki était bien quelque chose de précieux. Mieux valait qu’il soit content que triste. Une personne comme lui qui pleure, ce n’est jamais agréable à regarder et de plus, toute l’attention des autres se porte sur lui, sur son corps faible et son esprit en déséquilibre avec tout le reste. C’est pourquoi, malgré ce clin d’œil qui semblait déplacé vis-à-vis du jeune nippon, il en avait trouvé un certain plaisir à regarder son compagnon.
Misaki ne savait trop quoi dire à Haruki, il n’aimait pas trop parler de lui et il donnait encore moins facilement sa confiance aux autres. Mais peut être allait il par finir à familiariser avec l’autre jeune nippon qui sait ?


« Haruuuuu-Kuun, tu ne joues pas aujourd’huuui ? Ne nous dit pas que c’est vrai, on sera trop triste… »

Le jeune homme se retourna, Misaki en fit de même et il fut plutôt surpris de voir ces deux jeunes filles dévisager du regard Haruki avec des yeux attendrissants. Il n’aimait pas ce genre de filles, celles qui font tout pour se faire remarquer et qui font limite leur « groupiasse ». L’androgyne fixa les deux adolescentes avec des yeux bien noirs qui disaient bien « dégagez rapidement ». Seulement, elles ne quittèrent pas le jeune homme et elles finirent par le tenir, chacune d’un côté, ses mains.
Elles l’emmenèrent vers la scène, d’ailleurs Misaki ne comprit pas trop quel était le délire, mais il n’allait pas tarder à le savoir dans les quelques minutes qui suivront. C’était intéressant de se dire que ce jeune homme était certainement un passionné de musique, tout comme lui. Ils pourraient en discuter des heures et des heures, composant leurs musiques… Toshio rêvassait, mais il en sortit aussi vite qu’il n’en était rentré car son compagnon de soirée venait tout juste de prononcer plusieurs paroles.


« Désolé, je reviens. En fait moi c’est Haruki, Haruki Tetsuya. »

BAM, ça c’était fait. Alors Misaki avait à faire à un jeune homme prénommé Haruki Tetsuya, portant des vêtements classe, haut comme trois pommes et musicien dans l’âme. Bon beh voilà, il en connaissait déjà un peu plus sur cette personne, mais Misaki ne put même pas en placer une car voilà que les deux nanas persistaient à ce qu’il monte sur scène.
L’androgyne fit un signe de la tête en lui faisant comprendre qu’il n’y avait pas de mal à ce qu’il se sauve aussi brusquement, bien que ça ne se fasse pas spécialement, Misaki était de bonne humeur donc il ne prenait pas mal les attitudes des autres.
Il regarda longuement Haruki s’éloigner de lui. Et il constata sur le coup que son « ami » n’était pas un musicien quelconque mais bien un chanteur ! Le nippon en resta un peu stupéfait de sa propre découverte si on peut appeler ça comme ça. Déjà qu’en temps normal, Tetsu a une voix mélodieuse et toujours sympathique à entendre vous parler, mais alors là… Misaki avait un peu de mal à savoir qu’elle serait donc-t-elle lorsqu’il commencera à prononcer les paroles du début de la chanson.
Le départ fut rapidement lancer par Haruki lui-même et là, une guitare acoustique fit les premiers accords. Chanson d’amour ? de chagrin ? de rancœur ? Il n’allait pas tarder à le savoir. Haru continua de plus bel à chanter, encore et encore. Misaki comprenait chacun de ses mots, il ressentait dans son cœur les émotions que semblait transmettre cet homme si mystérieux. Ce qui dégoûtait Misaki, c’était que toutes ces nanas soient à ses pieds en train de pleurnicher ce chanteur à la voix en or. Il se demandait bien s’il en avait quelque chose à faire de toutes ces filles franchement. Elles semblaient aussi bêtes les unes que les autres et ne donnaient pas très envie à Toshio de les connaître d’avantage honnêtement. Certes, cette balade était des plus exquises à entendre, surtout chanter par un être comme Haruki, mais de là à ce qu’il en pleure… C’était bien l’une des seules choses pour laquelle notre nippon ne se laissait pas sensibiliser. Cela peut paraître bizarre pour certains et certaines, mais il en était ainsi et on ne change pas une personne comme ça du jour au lendemain malgré les batailles que l’ont à tant essayer de gagner.
Misaki posa son coude sur la table, son poing lui permettant de maintenir sa tête qui tanguait de plus en plus en raison de la dose d’alcool que contenait les diverses boissons qu’il buvait. La chanson se termina sur quelques mots que chanta Haruki en a capela, puis le public l’acclama de plus bel, criant son nom, sifflant et applaudissant. Il en avait de la chance d’être « connu ». Rencontrer une personne telle que lui, ce n’était certainement pas tous les jours et Toshio était quand même ravi de pouvoir discuter avec ce jeune homme. Il le vit revenir vers lui et s’asseyant de nouveau à ses côtés le regardant gentiment. L’androgyne avait envie de le féliciter pour sa prestation de ce soir, mais il s’en retint. Après tout, il devait avoir l’habitude d’avoir tout pleins de compliments alors pourquoi en redire un ? Ca ne servait pas à grand-chose et souvent les gens à qui l’ont fait pleins d’éloges finissent par prendre la grosse tête et ça en devient chiant.


« Et moi, à qui ai-je l’honneur ? »

Misaki perdit le bout du fil, puis avec un sourire aux lèvres, il répondit.

« Misaki Toshio, enchanté. »

Le nippon plissa ses deux yeux d’amande, puis il rebut une gorgée dans son verre. Si Haruki se produisait presque tous les soirs ici, Misaki finirait par devenir un client fidèle du bar. C’était reposant d’écouter des mélodies calmes… plutôt que d’entendre toujours la même chose avec des cris par si, des cris par là, il faut diversifier dans la vie ! Et là, l’androgyne avait été transporté ailleurs pendant le temps que durait la chanson que venait d’interpréter son voisin. Autant il avait la classe extérieur, autant il l’avait dans la voix et ça c’était merveilleux. S’imaginer pendant quelques instants que le monde n’existe plus et se laisser aller… Ahhh que c’était beau.
Finalement, une certaine complicité commençait à s’installer entre les deux jeunes gens, et Misaki ne se priva pas de lui dire que lui aussi aimait particulièrement la musique et tous ses dérivés.


« Au fait, moi je ne chante pas mais par contre je fais de la guitare depuis longtemps. »

Oui même bien longtemps. Le jeune nippon ne savait plus trop à quel âge il avait bien pu avoir sa première guitare, mais ça devait au moins être dans les alentours de ses 9 ou 10 ans. Donc si l’on compte jusqu’à aujourd’hui, ça doit bien faire 6 ou 7 ou même 8 que Misaki en fait et il a sû s’améliorer. Il prenait des cours particuliers toutes les semaines et cela durait plus d’une heure. C’était dur pour lui surtout que ce n’était pas pendant le week end mais lorsqu’il finissait les cours à l’école alors je ne vous raconte pas comment il était bien fatigué en rentrant chez lui. Mais il bossait et c’est ça qui lui a permis de monter un groupe au collège. Étant considéré comme une fille, il ne portait pas beaucoup d’interêt pour le public et c’est d’ailleurs à cause de ça qu’il du le quitter car il ne tenait plus ce stresse qui le rongeait de trop.
Mais maintenant qu’il venait d’y penser, Misaki serait bien content de pouvoir composer comme ça des musiques avec Haruki plutôt que de rester seul dans son coin à jouer sur sa gratte sans aucune voix qui l’accompagne; c’est toujours un peu triste.
L’androgyne jeta un coup d’œil sur sa montre, le temps passait vraiment vite et il n’allait pas tarder à devoir rentrer chez lui car il n’aime pas rester dehors le soir… On ne sait jamais sur qui tomber surtout que ça lui était déjà arrivé d’avoir de bien gros ennuis alors autant ne pas prendre le risque. De plus, avant qu’il ne rentre dans le bar, il était persuadé que des délinquants l’avaient suivi jusqu’ici alors il craignait le pire.


« Je ne vais pas tarder à y aller par contre. Gômen. »

Il termina son verre puis le posa subitement sur la table lorsqu’il entendit le déluge venir de dehors… Il avait droit à la totale aujourd’hui ! Tout ce qu’il souhaitait, c’était que les gens de dehors soient encore assez présents afin qu’il ne soit pas en danger.
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MessageSujet: Re: La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]   La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki] Icon_minitimeDim 3 Mai - 12:16

    ‘Misaki Toshio’, un très beau nom pour une très belle et aimable personne. Haru une fois rassit, se laissa noyer dans un ultime verre d’alcool. Lui aussi allait y aller, car dans peu de temps, on vérifierait comme chaque soir, si tout le monde était dans son lit. Il trouvait ça stupide d’avoir une heure pour dormir, mais en fin de compte ça lui était souvent bénéfique bien qu’il ne trouvait pas le sommeil avant plusieurs heures la plupart du temps. Mais, laissant passer la dernière réplique de l’autre dans l’oubli, il se concentra sur les mots musicaux de la jeune femme. Alors comme ça elle jouait, et de la guitare en plus ? Tetsu adorait les musiciens, tous ces gens qui comme lui, avait trouvé dans la musique une fibre les aidant à avancer. C’était merveilleux de parler avec des gens ayant cette même approche musicale. Il regarda la jeune japonaise dans les yeux et sourit à sa remarque. Lui s’était plutôt concentré sur la batterie durant son enfance et avait même été batteur dans un groupe qui n’avait pas tellement marché. Il s’était alors mis à chanter et montrer des émotions qu’il, en temps normal, cachait au plus profond de son cœur. Et pour composer ses chansons, il avait acheté une guitare l’aidant à trouver les bonnes sonorités de sa voix et l’air de ses musiques. Mais ça n’en était pas un as pour autant, loin de là. Il ne se priva pas d’ailleurs de le faire remarquer à son interlocutrice qui semblait déjà moins étanche qu’à son entrée dans le bar.

    « Et bien, tu dois être douée ! Tu en fais depuis combien de temps ? Moi j’ai fait de la batterie, mais maintenant que je chante, je joue et crée quelques accords, mais ce ne sont pas des perles rares. »

    A ces mots, il reprit son verre pour en finir le fond. Il aimait tellement cette dose sucrée qui lui collait les lèvres et qui coulait droit dans son corps à vous en donner un mal de tête qu’Haru arrivait à contrôler fort bien. A cet instant, il appela Ruka, pour payer l’addition. Il avait bien remarqué que notre chère asiatique n’avait pas un sous sur elle, et vu qu’il avait non pas obligé mais demandé à son ami de lui servir des boissons n’étant pas encore de son âge, il préférait payer, bien qu’il n’avait pas lui non plus 18 ans. La jeune nippone se leva et se décida à partir. Haruki la vit partir un peu chancelante et se tourna vers le barman qu’il remercia. Il s’apprêtait à partir pour suivre Misaki au cas ou elle aurait des petits problèmes de vertiges, quand les deux mêmes filles que l’on qualifierait d’assez collantes revinrent le féliciter. Il les remercia et tenta de sortir du bâtiment, mais elles le tinrent au bras et il dû leur promettre de revenir dans la semaine pour pouvoir s’échapper enfin. Il s’éclipsa de son lieu de nuit préféré et vit Toshio au loin dans une rue déserte se presser de rentrer. Il sortit alors une cigarette et l’alluma. Sa veste en cuir n’avait pas de capuche, aussi normal que cela puisse paraître, du coup il allait devoir se trémousser tel un chien mouillé sous la pluie dont la force et la puissance s’accéléraient. Mais à cet instant, jetant un dernier coup d’œil sur la jeune femme déjà fort loin, il constata une bande de jeunes garçons allant dans sa même direction et se rapprochant rapidement d’elle pour finir par lui attraper le bras. Sans même penser à éteindre sa cigarette, il cracha la fumée et la jeta part terre. Il courra et se rapprocha peu à peu de l’attroupement qui entourait la jeune asiatique. Il ne s’était même pas demandé ce qu’ils lui voulaient, il le savait très bien.
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MessageSujet: Re: La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]   La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki] Icon_minitimeDim 3 Mai - 14:57

    Le jeune nippon commençait à sentir que sa tête tanguait un peu plus chaque seconde, c'est pourquoi il ne voulait pas prendre le risque de prendre une dernier verre sous peine de s'écraser sur le sol. Surtout que ça lui était déjà arrivé plus d'une fois d'être saoul et de ne plus savoir où il devait aller, mais à chaque fois une charmante personne était là pour le ramener, de peur qu'il lui arrive quoi que ce soit et ils avaient fort raison d'agir comme ça.
    Haruki finit par poser une question au nippon. Le temps de réaction de ce dernier fût assez long, c'était mauvais signe. Il adressa un sourire à son compagnon qui était juste en face de lui puis il finit par répondre.


    Misaki - « Oh, j'en fais depuis... 7 ans environ si je me souviens bien. Doué ? Si tu le dis mais tu ne m'as pas encore vu joué donc... Ah tu as fait de la batterie ? Ca doit te changer comme même de passer au chant juste après non ? En tout cas, je dois dire que tu as une voix sublimes... »

    Les derniers mots de sa phrase s'étaient légèrement atténuées comme s'il venait d'avoir honte de ce qu'il avait avancé.
    Il se mit debout rapidement et en guise de courbette remercia le jeune nippon qui lui avait si gentiment payé ses boissons et enfin il se retira.
    Aucun parapluie, aucun capuche ne pouvait lui servir pour le protéger de la pluie, tant pis il rentrerai trempé. Le mieux était qu'il ne se fasse pas accoster, il détestait tout ces gens.
    Il poussa la porte, ne se retournant même pas et s'enfonça à travers la pénombre de la nuit. Les réverbères étaient allumés mais on avait excessivement du mal à constater les formes qui se dessinaient devant vous.
    Notre nippon rangea correctement ses deux mains dans les poches de sa veste, puis il se mit à marcher d'un air serein, en essayant de ne pas trop stresser à l'idée de recroiser la petite bande qu'il avait vu quelques minutes plus tôt.
    L'alcool l'aidait à se décontracter mais ne l'aidait point à marcher. Enfin s'il devait courir, il ne se sentirait pas d'attaque et risquerait de tomber à même le sol, se faisant agresser par des quelconques inconnus.
    La lune se cachait derrière les nuages, elle était bien timide ce soir comme si quelque chose allait se produire, quelque chose dont redoutait terriblement Misaki.
    Il inspira profondément, se retournant pour voir si quelqu'un se trouvait derrière lui et au moment même où il se remit à marcher en commençant à courir, il bouscula un corps plus grand que le sien qui lui agrippa son bras avec une puissante violence.
    L'androgyne tenta de se débattre, en secouant les bras, son corps, mais l'homme qui le tenait était beaucoup plus fort que lui et il lui retint les mains, tout en le soulevant du sol et le plaquant près du mur le plus proche. Seulement, il n'était pas seul et ils devaient être au moins 5, mais Misaki n'arrivait pas à distinguer, ses yeux se brouillaient de plus en plus. Il n'aurait pas dû boire, il n'aurait pas dû sortir du bar à cette heure là, sans ami, sans rien.
    Le nippon voulait crier, appeler au secours mais c'était un endroit ou presque personne ne s'aventurait quand l'heure semblait tardive.
    Deux hommes lui retenaient ses bras. Misaki n'avait plus de force, ses jambes flageolaient trop pour qu'il puisse rester debout c'est pourquoi il resta assis sur le sol froid et humide qu'avait causé la pluie. L'un des hommes le gifla au niveau de son visage. Le geste fût tellement fort que Misaki sentit sa tête encore plus sonnée, il perdait connaissance un peu plus chaque seconde, son coeur bondissait... Il avait mal.
    Le plus grand d'entre eux glissa quelques mots dans le creux de l'oreille du jeune androgyne.


    Chef de la bande - « Je ne te ferai aucun mal, ne t'inquiètes pas... »

    Misaki avait à peine pu entendre ces paroles. Il avait l'impression de devenir sourd, d'être à moitié mort. Sa respiration était terriblement haletante, il étouffait.
    Puis l'un d'entre eux se mit accroupi, en face de Misaki. Il le regarda attentivement, scrutant la moindre imperfection de sa peau puis il chuchota à l'oreille de son patron, doutant de la véritable féminité de leur proie.
    Le chef regarda avec dégoût Misaki, puis il sortit un cuteur de sa poche et en arracha le col du t-shirt de l'androgyne et il constata bien que c'était effectivement un homme. Prit de colère, il planta un coup au niveau de torse de l'adolescent et s'apprêta à s'adresser à ses compagnons qu'ils allaient rapidement quitter les lieux.
    Mais à ce moment là, voilà qu'Haruki venait d'accourir pour sauver un certain dénommé Misaki qui était en très mauvaise posture à présent.
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MessageSujet: Re: La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]   La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki] Icon_minitimeDim 3 Mai - 15:59

    La pluie battait de plus en plus, elle venait d’ailleurs se fracasser violemment sur le visage de notre jeune chanteur. Il courrait, un peu plus vite à chaque fois, de peur qu’il n’arrive quelque chose à Misaki. Il était effrayé à l’idée d’arriver après que le mal soit fait, et il ne s’était même pas demandé si il était possible qu’il se soit trompé sur l’identité des cinq jeunes hommes, ça lui semblait plus que clair que l’intention qu’ils avaient était malsaine. Il arriva bientôt tout prêt d’eux et il vit la pointe de cuteur rentrer dans le torse de la belle jeune femme. Un torse qu’il vit d’ailleurs de plus prêt bien plat…Haruki n’était pas du genre à se dégonfler, et ces gens là, il les détestait du plus profond de son être. On sentit une voix s’élever de nulle part qui hurla :

    « Tu n’as pas honte de t’attaquer à quelqu’un de saoul espèce de sale c** ? Vous êtes lamentables. Des gens comme vous ne devrez même pas avoir été mis au monde. »

    Il serrait les poings, la pluie dégoulinant le long de ses cheveux et le long de son cuir noir. Les cinq personnes se retournèrent, ils n’avaient sûrement pas l’habitude qu’on leur parle sur un ton aussi sec et haussé, mais Tetsu ne se décourageait jamais et disait toujours ce qu’il pensait. Bien vite, le chef de la bande répondit. Sa voix était dure et lourde. Et pour ce qu’il allait dire, sa voix en devenait encore plus laide et détestable.


    « Crois-tu peut-être que le monde est rose et que seuls règnent l’amour et le bonheur petit ? »
    Un des autres saisit Misaki et mit le cuteur sous sa gorge, et fit un sourire presque jouissif à notre jeune nippon.
    « Nous pouvons lui faire bien pire si tu t’y opposes, bien sûr nous te laisserons regarder »

    Le chef s’approcha de Misa et appuya sur sa plaie. A cet instant, Tetsuya laissa éclater sa rage, celle qui au fil des années, et pour toutes les horribles choses qui lui étaient arrivées, s’était peu à peu assombrie et agrandie. Il s’avança vers un des hommes, et préparant son poing lui enfonça droit au visage. Un autre vint l’attraper par derrière et à l’aide de ses jambes, le jeune japonais vint heurter celui qui se tenait devant lui. Malheureusement pour lui, celui qui était derrière lui, le tenait fermement et Ruki n’arrivait pas à se défaire de cette étreinte diabolique. Le chef arriva et sortit de sa poche un couteau, un couteau superbement aiguisé. Il arracha à son tour, le t-shirt de notre jeune homme après lui avoir ôter son cuir. Il creusa une plaie à l’aide de son arme sur le bout de torse que laissaient apparaître les pans de t-shirt déchirés. Haru serra les dents et se décida enfin à réagir face à l’ennemi. Il bascula sa tête en arrière, laissant échappé un fulgurant coup de boule qui vint assommer celle de celui qui le retenait. Au même moment, il s’empara du couteau de son agresseur et lui flanqua un coup dans l’estomac. L’homme tomba agenouillé, et à cet instant, notre jeune asiatique sentit peser une nouvelle perle noire dans son cœur. Il venait de tuer de ses mains un homme. Il regarda ses mains pleines de sang, d’un sang certes répugnant mais d’un sang humain. Les autres malfrats de la bande récupérèrent leur ‘patron’ et se mirent à courir regardant le vocaliste avec des yeux à la fois surpris et baignés de répugnance et de dégoût. Ce qui laissa échapper Tsuya de sa rêverie fut le gémissement de Misaki. Il se dirigea alors vers le jeune garçon et enlevant son t-shirt entièrement, s’aida des bouts déchirés pour faire un pansement à Toshiro le temps qu’ils arrivent à l’hôpital ou au lycée. Il l’aida ensuite à se relever et le posa sur son dos et essaya tant bien que mal de marcher pour arriver sur une place bondée pour que quelqu’un les aide. Saki semblait à la fois conscient et inconscient. De temps à autre, il gémissait de douleur, des gémissements à la fois aigus et à la fois graves. Le torse de notre ancien batteur était baigné de son sang qui dégoulinait un peu plus à chaque pas, mais aussi de celui de l’autre. Ils arrivèrent bientôt dans une rue éclairée. Ruki marcha, sous l’œil ébahi des passants qui regardaient avec terreur l’amas de couleur rouge couler sur la voie piétonne. L’hôpital n’était plus très loin. Une fois qu’ils furent devant, portant toujours la masse de l’autre, Haru y entra. Il s’arrêta au milieu du hall, la mine fatiguée et tomba mort de fatigue sur le sol carrelé blanc. Il sentit son corps se tourner, il entendait des voix, il voyait tant bien que mal des femmes et hommes en blanc, mais bientôt son regard se ferma après qu’il ait vu Misaki se faire emmener, comme si il avait attendu que l’autre aille bien pour se noyer à son tour dans un coma profond.
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MessageSujet: Re: La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]   La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki] Icon_minitimeDim 3 Mai - 20:05

    Une lueur… d’espoir ? Misaki avait entendu des pas au loin qui n’avaient cessé de se rapprocher de plus en plus. Il essayait d’écouter attentivement mais semblait rester perplexe et se demandait bien si ce n’était pas un autre homme de cette bande qui les rejoignait pour mettre fin à la vie de ce pauvre Misaki qui n’avait pas du tout mérité ce sort qui l’attendait. Il avait été confronté à des situations toutes plus dangereuses les unes que les autres mais là ça semblait totalement différent… tout lui semblait être différent. Il arrivait à peine à bouger, ses yeux étaient clos et son teint palissait à vu d’œil. Il n’avait jamais été comme ça auparavant. Cette être si fragile, si malheureux dans son corps et dans son cœur, il ne souhaitait pas mourir, pas maintenant. Il était encore qu’un pitoyable adolescent qui n’avait pas encore goûté à tout ces plaisirs de la vie. Misaki avait encore le droit de vivre et de s’épanouir. Il devait devenir celui qu’il avait toujours voulu être… être un homme à part entière. Seulement là, il était allongé contre le sol, son corps frêle et inerte, sa respiration sourde qu’on aurait presque dit qu’il n’était déjà plus de ce monde et ce torse blessé qui laissait entrevoir une coupure bien profonde et dont les perles pourpres glissaient le long et dont son t-shirt les absorbait ce qui créait des tâches rouges qui s’étalaient de plus en plus à travers le tissu à cause de la pluie battante qui n’était pas prête de s’arrêter de si tôt. Il voulait voir ce qu’il se passait, chaque seconde il craignait le pire. Il craignait ce coup fatal qu’on lui porterait et qui l’abattrait une bonne fois pour toute. Et c’est ainsi qu’il vit sous ses yeux son passé se redérouler sous ses yeux fermés, cet enfant qu’il n’avait jamais voulu être et pourtant il fût obligé de faire tout ceci dans le seul but de plaire à ses propres parents… N’était ce donc pas un acte des plus égoïste ? Pendant tant d’années il avait eu cette haine… il les avait détesté de tout son être, il avait protesté, il avait tenté de crier, de faire en sorte de sortir de ce pétrin mais la seule chose sur qui il a pu vraiment compter, c’était ses amis. Enfin, ses vrais amis devrais je dire. Il aurait tellement aimé leur dire un dernier au revoir, pouvoir partager un dernier moment tous ensemble, ça aurait été beaucoup mieux que de mourir dans un endroit si sinistre où le temps n’est pas des plus favorables mais des plus tristes. Et la personne qui lui revint soudainement en tête se fût Haruki… Il le revoyait comme s’il était en face de lui, comme s’il essayait de lui tendre une main et de lui dire qu’il était là. Misaki aurait tellement voulu mieux le connaître, ils avaient beaucoup de choses à partager tout les deux, surtout qu’ils étaient des musiciens et que Misaki aurait bien aimé lui montrer sa passion pour la guitare. D’ailleurs, ce son mélodieux, il ne l’entendra plus… ni même la voix fredonnante d’Haruki qui vous emmène dans un monde totalement différent.
    Les pas s’arrêtèrent, Misaki se retint longuement avant de se sentir rassuré lorsqu’il entendit la voix d’Haruki. Il était venu l’aider, il était venu le sauver… Alors comme ça, l’avait il vraiment suivi ? Le jeune androgyne n’arrivait pas à comprendre, tout ceci lui semblait bien trop dur… Il était à moitié évanoui, sa plaie lui faisait de plus en plus mal et il commençait à suffoquer. Misaki priait intérieurement, pour lui et pour son compagnon. Il ne voulait en aucun cas qu’Haruki sacrifie sa vie pour lui, il n’en valait vraiment pas la peine et en plus de ça ils ne se connaissaient pas aussi bien que ça. Mais ce geste était vraiment un acte des plus courageux et le jeune androgyne se promettait de le remercier lorsque tout ceci serait fini et s’il s’en tirait vivant. Son corps frêle ne bougeait toujours pas, il se laissait lentement emporter par un flot de sensations. Mais il aurait aimé voir ce visage, cet homme… Haruki, je ne t’oublierai pas. Dans le creux de l’œil de Misaki, une larme se forma et coula le long de sa pommette qui perdait de sa couleur. Un léger sourire se dessina une dernière fois sur ses lèvres comme s’il semblait heureux d’avoir cette pensée envers Haruki.
    La voix tonitruante du chef de la bande résonna dans le creux de l’oreille du jeune homme étendu sur le goudron qui était devenu extrêmement foncé en raison du mélange d’hémoglobine et de pluie. Il ne comprenait pas trop ce qu’il disait, son esprit semblait ailleurs depuis quelques minutes. Il sentit son corps être relevé par une personne qui se tenait juste à côté de lui, mais il comprit bien que ce n’était pas Haruki lorsqu’il sentit la pointe d’un couteau au travers de sa gorge nue et déjà ensanglantée en raison de la blessure qu’on lui avait infligé sur le torse. Sa pomme d’Adam se resserra lorsqu’il sentit à nouveau un déchirement sur sa peau. Il avait mal, profondément mal mais il n’arrivait pas à crier, il était tel un pantin qui se laissait manipuler par ses ennemis. Seules les larmes s’écoulaient éperdument sur son si beau visage qui n’avait plus aucune expression. L’homme finit par le lâcher, il n’y avait que le mur qui lui permettait d’appuyer son dos dessus. Ses cheveux qui d’habitude étaient si soyeux cachaient ses yeux. Ses mains pendaient de part et d’autre de son corps, ses jambes étaient étalées de tout leur long. Sa vie n’avait été qu’un cauchemar du début à la fin et ça allait enfin se terminer. D’un côté, Misaki en était tout de même content, mais il ne voulait pas quitter les personnes qui lui étaient si chères.
    Un cri de douleur, un fracas puis plus rien. Haruki avait il réussi à s’en sortir seul contre toute cette bande ? S’en était il tiré indemne ? Misaki n’était pas encore prêt de le savoir jusqu’à ce qu’il fusse relevé par son compagnon qui le mit sur son dos. L’androgyne ne pouvait guère l’aider, sa force n’étant pas suffisante pour lui permettre de se soulever tout seul et de plus, son coma semblait se prolonger… Il sentait Haruki qui marchait du mieux qu’il le pouvait comme si le pauvre adolescent était lui aussi blessé. Toshio entendait les voitures qui roulaient sur la route, il repensait à l’accident qu’il avait causé… cette manigance qu’il avait fait contre ses parents… Il les avait bel et bien tué mais personne n’en est au courant… Le claquement de la pluie qui s’abat sur les vitres et les pare-brises et ces passants qui crient en voyant les deux corps des deux jeunes gens en danger et pourtant… personne ne fait rien, personne ne se dévoue à les aider, ils sont seuls et fatigués, blessés, ensanglantés et personne ne vient ! Pourquoi se demandait Misaki, pourquoi ? Parce qu’ils avaient peur ?
    Une porte s’ouvrit, le bruit du carrelage retentissait lorsque Haruki marchait dessus. Un hôpital ? Le jeune nippon comprit quelques mots divers qui avaient plus ou moins un sens dont : « perfusion », « docteur », « blessés », « évanouissement », « bloc »… Plusieurs médecins le portèrent et l’installèrent dans ces lits si douillets à roulettes. On emmena le corps de Misaki dans une pièce blanche, un docteur paniqué mit en garde ses coéquipiers.


    Médecin – « Dépêchez vous, il ne nous reste pas beaucoup de temps ! »

    Mourra, mourra pas, mourra… Personne ne le savait et encore moins Misaki qui redoutait de ne plus jamais se réveiller.
    Une lumière aveuglante lui transperça les paupières, un long et interminable couloir se dressait devant lui. Était ce donc ce fameux couloir que tant de personnes avait vu et qui permettait de retourner dans le monde des vivants ? Misaki redoutait et pourtant il marcha, marcha jusqu’à ce que cette lumière l’éblouisse complètement. Il ouvrit ses deux yeux, s’assit dans son lit et hurla de toutes ces forces.


    Misaki – « HARUKI ! »

    Une infirmière accouru rapidement au chevet du jeune malade et se demanda bien ce qui se passait pour que le jeune homme se mette à crier comme ça à travers tout l’hôpital.
    Sa bouche resta entrouverte, il avait l’impression d’étouffer, il stressait… Encore et toujours des larmes, mais elles tombaient toutes seules sur la couverture de son lit. Comment était ce possible ? Il tourna son regard brouillé vers la jeune femme et lui dit d’un ton plaintif.


    Misaki – « Laissez moi voir Haruki… j’ai besoin de le voir, s’il vous plaît… »

    Infirmière – « Vous êtes encore sous perfusion jeune homme, c’est trop dangereux, vous risquez de vous évanouir une nouvelle fois. »

    Elle quitta la chambre et partit, laissant Misaki seul avec lui-même et pourtant il allait prendre ce risque.
    Il se leva machinalement du haut lit et retira l’espère de tuyau qui lui permettait d’être alimenté d’hémoglobine. Puis il ouvrit la porte et se mit à courir de toutes ces forces tandis que des médecins tentaient de le rattraper pour le faire retourner à sa chambre.


    Misaki – « HARUKI ! HARUKIIIII… HAARRuuuukiiii… »

    Il regardait à travers les fenêtres s’il ne voyait pas la chambre de là où se trouvait son ami, mais il n’y avait rien à faire… Misaki ne le trouvait pas et il s’inquiétait de plus en plus jusqu’à ce qu’il se sente mal une nouvelle fois et qu’il failli perdre pied. Les médecins arrivèrent rapidement pour le retenir.
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MessageSujet: Re: La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]   La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki] Icon_minitimeDim 3 Mai - 21:05

    Malgré ses yeux fermés, Haruki comprenait où il était, non pas qu’il comprenait qu’il était dans un hôpital, ça il le savait puisqu’il y était entré de lui-même. Mais en entendant les voix, il savait à chaque fois dans quelle pièce il se dirigeait. Sa blessure ne devait pas être très belle à voir, il avait même senti les aiguilles pénétrer dans sa peau et la lui raccommoder. Il avait aussi distingué la douce voix de cette infirmière disant que la cicatrice ne serait pas trop visible. Tant mieux après tout. Bientôt il sentit des mains froides, puis un tissu. Il devina, vu les divers mouvements qu’on lui faisait faire, qu’on était en train de lui faire un bandage. Une autre femme s’occupa ensuite de lui poser divers pansements sur le visage et les membres abîmés. Dans l’obscurité, et plus occupé par Misaki, il n’avait pas songé à s’occuper de sa propre blessure et à au moins en constater la profondeur. Il avait juste regardé, avec un air horrifié, la laideur de ses mains. Ces mains qui avaient blessé, ou peut-être même tué un homme de sang froid. Il essayait, dans ce coma pénétrant, de se rassurer en se disant qu’il l’avait fait pour se protéger et protéger Toshio, seulement rien n’y faisait. Les images défilaient et revenaient une à une. Son corps se tordait et les médecins tentaient tant bien que mal de le tenir immobile. En vint. Quand ils eurent d’ailleurs fini de le soigner, ils le mirent dans une chambre seule. Haruki sentit la solitude et la peur l’envahir encore plus quand la porte se ferma. Le tube qui l’aidait à respirer, lui irritait la gorge et lui donnait la nausée. Il se tordait encore dans tous les sens. Il avait mal dans la poitrine, probablement à l’endroit où la lame aiguisée était passée. Il songeait à Misaki, allait-il bien ? Il l’espérait tellement…il essayait du plus profond de son être d’ouvrir ses yeux, mais une force contraire l’en empêchait. Comme si le prix a payé pour le crime qu’il avait commis avait été de ne plus jamais voir. C’était loin d’être embêtant pour notre bel asiatique, enfin sûrement un peu, mais il se rassurait en se disant qu’il n’avait pas perdu sa voix. Mais ce qui l’aida à les ouvrir rapidement fut la nouvelle image terrifiante qu’il eut en tête. Il voyait l’homme partir en arrière et il se voyait piqué le couteau et l’enfoncer droit dans la poitrine de l’autre bandit. Ce dernier qui tombait quelques minutes après en hurlant de douleur. Il voyait ses mains baignées de son sang, mais encore plus de la couleur rouge noirâtre qui sortait du corps de l’autre…
    Deux beaux yeux bruns apparurent dans un sursaut immense. En s’étant redressé si rapidement, le jeune japonais avait soudainement senti une brûlure lui parcourir en diagonale le torse. Et quand son regard vint constater que cette dite brûlure était sous le bandeau, il décida d’en constater l’apparence. Défaisant son bandage soigneusement, il vit le raccommodage et malgré tout, une ligne de couleur rouge. A cet instant, un docteur rentra dans sa chambre.


    « Mr vous ne devez pas l’enlever ! » dit-elle en s’approchant vivement du jeune garçon.
    « Je voulais simplement constater l’étendue de la plaie, désolé ! »

    Elle lui remit rapidement son bandage et lui annonça qu’il ne s’en tirait pas trop mal et que la police débarquerait dès qu’il serrait prêt à parler. Mais Tetsuya l’interrompit brusquement, demandant si Misaki allait bien. Elle lui fit un sourire et répliqua qu’il s’en sortirait. A ces mots, Tetsu se laissa tomber sur l’oreiller et lui déclara que les agents pourraient venir dans dix minutes. Mais avant même que la doctoresse ait fini de lui dire les diverses choses qu’il devait savoir, comme le fait qu’il ne devait pas se lever, il se redressa de façon brusque entendant un appel qui venait du couloir. Oui, il distinguait maintenant bien les mots que la personne prononçait. Elle l’appelait, et Haru savait qu’il s’agissait de Misaki. Il se leva d’un bond et franchit la porte en ne prenant même pas soin de la refermer. Il vit l’autre garçon dans le couloir, les médecins étaient en train de le rattraper pour qu’il ne tombe pas sur le sol froid. Ruki se joignit à eux et plongea son regard dans celui du jeune japonais. Il prononça d’une voix douce :

    « Je suis là, je serai toujours là.. »
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MessageSujet: Re: La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki]   La consommation c'est l'addiction. [Pv Misaki] Icon_minitimeDim 3 Mai - 22:32

    La tête de Misaki commençait à se faire lourde. Il n’aurait pas dû quitter sa chambre, mais rester sous perfusion afin qu’il puisse retrouver un maximum de son sang et voilà qu’il avait voulu aller contre la volonté des médecins… Seulement c’était tellement important pour lui de savoir si son ami allait bien ou pas. Il voulait se rassurer lui-même afin qu’il puisse être entièrement serein et d’oublier ce mauvais rêve qui s’était produit cette nuit. Seulement là, il jouait à nouveau avec sa vie et c’est pourquoi les docteurs se dépêchèrent d’aller la ramener dans son lit afin qu’il puisse se reposer tranquillement. Mais il résistait, il ne voulait pas bouger tant qu’il n’aurait pas vu Haruki. C’était comme ça et pas autrement.

    Misaki – « Je veux voir Hideaki ! LAISSEZ MOI LE VOIR ! »

    Les médecins essayaient tant bien que mal de le soutenir du mieux qu’ils le pouvaient, empêchant le corps de l’androgyne de tomber par terre. Il avait un peu de force pour se débattre, mais rien n’y faisait. Il était encore bien trop faible après cette altercation qui avait eu lieu à l’extérieur dans un coin d’une rue. Ses cheveux retombant sur son visage et sa bouche crispée, il pleurait à chaudes larmes. Des cris de désespoirs, des larmes de tristesse…
    Il baissa son regard et les médecins se mirent à l’emmener. Mais à l’instant même, le jeune homme lui fit face, lui prononçant quelques mots d’une voix si agréable à entendre.


    « Je suis là, je serais toujours là.. »

    Misaki n’osait même pas le regarder droit dans les yeux, il esquivait le regard du jeune chanteur… Sa respiration se calma et ses pleurs aussi. Il fut attiré comme un aimant vers le corps de Misaki et c’est ainsi qu’il se jeta violemment dans ses bras, les docteurs l’ayant relâché en comprenant la situation. Il agrippa ses deux mains contre le col de l’espèce de chemise blanche qu’ils donnaient à tous les malades, et l’androgyne y blottit son visage contre le torse de son compagnon en essayant de calmer sa douleur. Il ferma ses yeux et se laissa longuement bercer par le cœur de son ami qui battait a une allure des plus normale. Misaki était ‘heureux’, il remerciait sa belle étoile qui avait veillé sur lui et Haruki. Mais les mots que lui avaient prononcé le jeune nippon lui revenait sans cesse, en quoi serait il « toujours là » ? Voulait il vraiment l’aider ? Misaki avait tellement de questions à lui poser, mais ce n’était ni le moment et ni le lieu de discuter de tout ça. Et puis, il fallait qu’il se reprenne en main et mange quelque chose car son ventre criait affreusement famine.

    Médecin – « Allez jeune homme, je vais te raccompagner dans ta chambre. »

    Misaki lâcha son emprise sur le corps du jeune adolescent, puis il le quitta avec regret. Le docteur le retenait par l’épaule, de peur qu’il ne s’évanouisse une nouvelle fois de justesse. Il le fit s’allonger dans son lit et lui remit l’aiguille dans son bras afin de terminer entièrement la perfusion qui lui avait été destinée. Il n’aimait pas regarder le sang couler à travers ce tuyau en plastique, ça le dégoûtait et ça lui faisait repenser à… mais n’en parlons pas. Il ne savait pas si Haruki l’avait suivi jusqu’à sa chambre ou pas, il ne savait pas s’il allait retourner dans la sienne ou encore s’il allait partir de l’hôpital… En tout cas, il avait parfaitement distingué les blessures qu’il avait eu et il espérait ne pas lui avoir fait trop mal lorsqu’il l’avait serré dans bras. Il bût une gorgée de son verre qui était posé sur la table de chevet et un flot de fatigue l’emporta alors qu’il ne l’avait pas voulu. Ses yeux se fermèrent doucement, puis il s’endormit.
    Il n’avait pas d’autres blessures graves à part celles qu’il avait au niveau du cou et l’autre qui se situait un peu plus au niveau du torse du jeune nippon. Les médecins avaient tout de suite commencé par raccommoder les plaies avec quelques points de suture et le résultat était satisfaisant. Mais ils avaient longuement examiné le corps de Misaki afin de savoir s’il n’y avait pas une autre blessure qui aurait pu être grave et qui peut encore l’être si elle n’est pas soignée rapidement… mais aucun signe ne se distingua sur la peau du jeune homme.
    Au bout de quelques heures, Misaki se réveilla enfin, la même infirmière qui s’était occupée de lui revint à ses côtés et lui adressa un grand sourire.


    Infirmière – « J’espère que vous allez mieux. Vos plaies ont été soignées correctement et votre perfusion est terminée. J’espère que vous vous remettez de vos émotions. »

    N’étant pas encore très bien réveillé, il hocha d’un signe de tête qui voulait dire ‘oui’ et rendit le sourire à la jeune femme. Seulement ce n’était pas elle qu’il voulait voir mais Haruki et juste Haruki ! C’est pas compliqué… D’ailleurs il se demandait bien si pendant son temps de sommeil, le jeune garçon était resté à son chevet pour veiller sur lui… Mais bon peu importe après tout.

    Misaki – « Oui, ça va… merci. »

    Infirmière – « Très bien alors. Si vous avez besoin de moi, vous n’aurez qu’à m’appeler. »

    Puis elle sortit. L’androgyne soupira pensant bien que cette « infirmière » était beaucoup trop à ses petits soins mais bon. C’est son rôle après tout. Misaki aperçu une forme qui marchait le long du couloir, puis il distingua bien que c’était Haruki. Il ne voulait pas l’appeler, mais voulait simplement que ce dernier vienne de son plein gré lui rendre une petite visite afin de prendre de ses nouvelles.
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