Senjô Gakuen
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 « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki]

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Misaki Toshio

Misaki Toshio


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MessageSujet: « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki]   « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki] Icon_minitimeMer 15 Avr - 21:58

Triste journée qui commence pour notre jeune nippon. A peine eut il le temps finit les quelques cours qui lui restait de la matinée, que les ennuies commençaient déjà.
Depuis peu de temps, les deux lycées voisins avaient fusionné. Sur le coup, Misaki avait eu le sourire aux lèvres, sautant de tout côté comme s'il était ravi d'apprendre cette nouvelle... seulement à présent, les réprimandes, les regards, les insultes recommencent à nouveau. Lui qui avait pensé que tout se passerai bien, c'était encore plus compliqué aujourd'hui. Mais bon depuis le temps que notre jeune homme se reçoit dans la figure un quelconque objet, il en avait l'habitude. Et cette mentalité de gamin de collège, il l'avait passé depuis perpette. Ce ne sont pas des camarades de son âge qui vont lui faire peur ou quoi que ce soit. Mais le problème c'est que divers clans se sont formés. D'un côté on peut situer les "bons amis" de notre lycéen, de l'autre il y a les "moins bons amis", les "groupies", les "je te regarde mais je détourne les yeux", les "tu me donnes ton numéro", les "persécuteurs"... et j'en passe. En gros, l'avis de chacun est départagé et ça en devient très lassant pour Misaki.

D'un côté, beaucoup de gens se demandent comment il est arrivé ici. C'est pourtant simple. Les parents du nippon avaient décidé de l'inscrire ici, avec son « excellent » niveau, il n'aurait aucun mal à continuer ses études tranquillement. Seulement, Misaki n'a pas choisi de devenir "une élève modèle" et encore moins pour faire plaisir à ses parents... Dur dur.
Et le dortoir qu'il devait fréquenté était celui des nanas, seulement même si on a été élevé en tant que fille, même si on y ressemble étrangement mais qu'on est toujours un mec, et bien on va dans le dortoir... des bonshommes ! C'est pas pour autant que Misaki c'est fait très discret et qu'il passait le plus clair de son temps à parler et rigoler avec des jeunes filles de son âge. Mais passons.

Et maintenant, que se passe-t-il ? Le jeune homme a eu l'envie soudaine de sortir dans la cour extérieur du lycée afin de s'y reposer gaiement. Le temps était favorable et il voulait ne pas avoir de soucis avec ses camarades. Pour une fois qu'il soufflait un peu... Ce n'est pas souvent que notre nippon s'accorde une pause, car il se passe souvent des choses au niveau de sa vie.

Il soupira en baissant ses yeux vers le sol et rangea les quelques affaires dans sa chambre. Dès le premier cours, des élèves s'étaient amusés à lui taguer sa table en écrivant des "travesti", "salope", "catin" un peu partout. Certes ce n'est pas agréable, mais quand vous vivez depuis 16 ans dans ces conneries là, vous y prenez goût. Misaki avait juste lancé un simple "ce n'est pas moi qui nettoiera cette table" au travers de la classe. Il tenait tête face à ces injures, mais dès qu'il était seul, sa sensibilité reprenait le dessus et il était difficile pour lui de s'arrêter de pleurer si personne ne se trouve à ses côtés.

Pour ne pas craquer, il avait pensé sortir un peu dehors pour se changer ses idées noires et morbides qui lui hantaient le cerveau. Il ne se bagarrait pas, il ne frappait pas... il agissait comme agirait une fille. C'est-à-dire le replit sur soi, les larmes, et la solitude.

Après avoir refermer la porte derrière lui, il avança d'un pas délicat et hésitant. Il ne savait jamais à quoi s'attendre dans ce lycée.
Il franchit le couloir, et accéda directement au hall qui, par une porte à quelques mètres de lui, donnait directement dans ce qu'il appelait "le parc de Senjô Gakuen".
Sourire aux lèvres, il poussa cette dernière à l'aide d'une de ses mains et s'engouffra à l'extérieur. Déjà sentait-il la douceur du vent frôler ses joues rosées ainsi que l'odeur des fleurs du jardin.


« Ahhhhh... »

Misaki laissa ses yeux se fermer au contact des rayons lumineux, puis au bout de quelques secondes il se décida enfin à marcher. Le mois de juin est souvent ensoleillé, bien que la pluie fait son apparition quelquefois.
Le jeune homme aime les allées fleuries, les roses rouges, la brise du matin... Quoi de mieux pour décompresser.

Après avoir trouvé un endroit adéquate, Misaki commença à s'asseoir à même le sol, sur l'herbe encore un peu humide. A peine s'être posé qu'un autre jeune élève s'approcha de lui d'un air très expressif qui signifiait bien "dégage". Misaki tourna son regard vers ceux de son adversaire, puis il attendit qu'il dise une quelconque parole.


« Tu peux bouger. J'avais prévu de m'y installer. »

Riposter ? Oh bien évidemment qu'il n'allait pas se gêner, c'était ce que préférait faire Misaki lorsque les autres commencent un peu trop à l'embêter.

« Je ne vois pas en quoi je te dérange... Tu peux très bien t'asseoir un peu plus loin, histoire que je ne sois pas dans ton champs de vision. »

*pauvre type va... j'hallucine.*

Misaki secoua un peu sa tête, mais l'individu n'était pas décidé à s'en aller de si tôt.

« Écoute moi bien mignonne, t'as intérêt à faire ce que je te demande avant que je décide de te faire bouger moi même. »

Le nippon ne bougea pas, il n'allait pas se démonter comme ça. Après tout, c'est un homme quoi !

« N...... »

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que le garçon se jeta sauvagement sur lui, plaquant son corps contre le sien de manière à ce que Misaki ne puisse se débattre.
Ses mains étaient paralysées, et une énorme bouffée de stresse envahie le corps du jeune homme. Il accumula un maximum de force pour pouvoir essayer de crier mais l'autre fût plus rapide que lui et il mit l'une de ses mains contre la bouche de Misaki. Le regard de l'individu se pencha un peu plus... un regard froid, moqueur... et ce rictus en coin de lèvres...


« Si tu hurles... je te viole. » prononça-t-il dans le creux de son oreille.

Et maintenant ? On attend quoi ? Si seulement quelqu'un pouvait le sortir de cette situation dans laquelle il s'était emmêlé ce serait bien sympathique.
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Hideaki Nakamura

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MessageSujet: Re: « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki]   « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki] Icon_minitimeJeu 16 Avr - 20:10

Savez-vous ce qu’il y a de plus pénible à être adolescent ? C’est de devoir grandir, en peu de temps, plus qu’on ne le fera jamais durant le restant de sa vie en passant par l’apprentissage. Ce qu’il y a de plus pénible avec l’apprentissage ? De nos jours, il ne se fait sûrement pas par les familles. Alors on ne faisait que fréquenter des écoles. Ce qu’il y a de plus pénible à l’école ? Se tolérer les uns, les autres… Ca paraissait si simple dit comme ça mais, les sociétés actuelles et l’époque voulaient que tout soit plus compliqué. Hideaki le savait, il y eut une époque à laquelle votre grand-père et votre grand-mère vous auraient prit sur leurs genoux et vous aurez sorti en abondance les proverbes issus de leur propre expérience. Pourquoi toute cette réflexion n’est-ce pas ? Tout simplement parce qu’Hideaki s’ennuyait en ce moment même à un de ses cours et qu’il avait prit l’habitude de philosopher abondamment à chaque fois que l’occasion lui en était donnée. Pourquoi encore ? Et bien parce que ces choses là, il fallait qu’ils se les apprennent lui-même. Ce n’était pas ses parents qui lui auraient apprit, encore moins maintenant qu’il était dans cette école-internat. Puis les professeurs, ce n’étaient pas des parents et le japonais ne leur accordait aucune confiance pour ce genre de choses.

Un regard distrait par la fenêtre, un rayon du soleil terminant sur les brins que semblaient être ses cheveux et cette même lueur animée dans les yeux bien que pas très ouverts. A ce moment là deux choses le saisissait vraiment : déjà l’envie habituelle d’aller faire une bonne partie de basket mais surtout l’envie de trouver une solution pour ce qu’il considérait aller à la dérive. Sa scolarité vous pensez sûrement à ça, voyant l’intérêt et l’investissement si présent mais pas réellement figurez-vous ! Oui, il savait qu’il allait encore se rétamer une note pas très glorieuse avec ce comportement mais cette fois, il en avait un peu ras-le-bol. Faire ses preuves ? A quoi bon ? Il savait très bien qu’il pourrait les avoir ses bonnes notes, même les meilleures s’il le voulait vraiment. Mais justement, il ne le voulait pas : quel intérêt si il sait que c’est dans la poche. Etrange philosophie qui le perdra, oui, je vous l’accorde mais quand Hideaki savait qu’il allait s’en tirer, c’est que cela allait être le cas alors… Un don ? Probablement ou peut-être de la chance ou soit son statut d’ancien garçon surdoué l’aidait, mais aussi lui apportait justement cet ennui profond. Mais soit, monsieur soporifique venait de mettre enfin fin à son cours et il fallut une tape ou deux d’un de ses camarades pour le sortir de sa contemplation du soleil. Hébété, il ne comprit pas de suite mais quand le professeur lui demanda s’il était tellement intéressé qu’il voulait peut-être en savoir plus et rester, le garçon prit plaisir à redescendre sur terre et se laisser tirer par son camarade.

Heure de la libération et pourtant le pas n’était pas plus rapide que ça : engourdissement probablement dû à la rêvasserie et au fait aussi que monsieur Nakamura s’étirait aussi tel un chat au réveil.

Camarade – « Hide, on va faire des parties de jeux vidéos, ça te dis ? »
Hideaki – « Pas trop non »
Camarade – « Bah quoi ? Tu déprimes ? Toi ? Ou quoi, il y autre chose ! »
Hideaki – « Mais raconte pas n’importe quoi, baka ! J’ai juste prévu de faire quelques paniers en solo pour une fois. Ca ne me fera pas de mal. »

Un petit rire, il passa son sac par-dessus son épaule et fit un signe de la main sourire en coin sur les lèvres avant de prendre la direction de la sortie. Et bah. Il suffisait simplement qu’Hideaki prenne le basket au sérieux pour que tout le monde le prenne pour malade. Qu’est-ce que ce sera le jour où il décidera, et seulement se décidera, à travailler. Pire si il le faisait ! La dernière fois qu’il avait fait allusion à travailler, ce même camarade s’était brusquement levé en cours en disant le regard sérieux croisant celui surprit du professeur : « Monsieur, je crois qu’on va perdre Hideaki. Je vais appeler l’hôpital de mon père ! ». Je ne vous dit même pas la gêne qu’a ressentit le nippon, mais pas autant que son « ambulancier improvisé » quand le basketteur le tira par la chemise pour le faire asseoir tout en criant qu’il était stupide et autres choses m’enfin bref, laissons les tendres souvenirs de côté !

Maintenant, c’était à son tour de se sentir bête, alors qu’il se dirigeait vers le terrain, ayant fait le chemin jusque là dans ses pensées et sans un regard autour, il se rendit compte qu’il aurait du prendre sa balle. Laquelle il avait oublié dans la salle de cours (bah oui, il l’emmène aussi en cours – non non, ce n’est pas sa femme xD). Raah ! Sur ce, il se dit qu’il ferait bien mieux de se presser avant que le prof ne parte laissant sa balle à l’intérieur, des fois qu’il ne puisse plus entrer après le départ du sensei. Alors qu’Hide entreprenait sa course déjà du retour depuis quelques secondes, sa balle roula une fois dehors juste à la cour extérieure. Il revint alors sur ses pas, calme et essoufflé. Se baissant pour le reprendre, il se figea d’un coup voyant deux types au loin, mais c’était une phrase qu’il entendit qui était l’origine de son arrêt.

Type – « Écoute moi bien mignonne, t'as intérêt à faire ce que je te demande avant que je décide de te faire bouger moi même. »

Un air nouvellement sérieux se plaqua sur les traits habituellement joyeux d’Hide. Ce genre de façon de parler le répugnait quelque peu. Puis, ils étaient bien de gars donc le « mignonne » était assez… déplacé ? Non, tout simplement emplit de mauvaises intentions, de mauvais buts. Pas qu’Hide se mêlait toujours de ce qui ne le regardait pas, au contraire, mais il détestait ce genre de personne. Sûrement le genre à ne pas être tolérant, à s’imaginer faire la loi alors que le fait même qu’il soit ici prouvait qu’il n’avait aucun contrôle sur sa vie. Bien oui, la plupart des parents forçaient leurs enfants à aller dans telle ou telle école enfin ce n’était pas le plus gros problème. Très vite il vît la situation mais au moment où elle semblait déraper, pire dessous celui qui devait avoir prononcé les mots plus tôt : Misaki ? Il n’en fallut pas plus pour qu’il se décide réellement à faire ce qu’il comptait faire. Une main sur l’épaule du type qu’il connaissait pas, le visage figé sans moindre expression, il le tira en arrière ce qui fit qu’il se retrouva sur le côté à terre, plus loin.

Hideaki – « Ne m’oblige pas à m’en mêler plus que ça, sinon c’est moi qui vais te bouger et je doute que tu appréciera. » L’autre essaye de parler mais Hideaki n’en laissa pas le choix. « Ecoute t’es pas en position je te signale. Dégage ! »

Il dit ça tout en se posant juste devant lui, sa balle sous le bras et en soupirant d’ennui. Pas qu’Hide avait une réputation de mauvais garçon, au contraire, mais il y avait rumeurs sur ses crises de nerfs et ses amis n’étaient pas n’importe qui non plus : il suffisait de leur dire et on s’occuperait du cas de qui avait posé problème. Alors forcément, l’autre s’était enfin gentiment décidé de quitter les lieux sous le regard attentif d’Hide. Regard plus expressif quand il gagna Misaki, s’accroupissant de suite à ses côtés posant une main sur l’épaule de son cousin éloigné, l’air concerné et affolé.

Hideaki – « Misaki, ça va au moins ? T’as rien ? Il t’a pas touché ? Je jure devant Bouddha (non, ne dites rien) que je vais le chercher de suite et que je vais arrêter les politesses si c'est le cas ! »
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Misaki Toshio

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MessageSujet: Re: « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki]   « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki] Icon_minitimeSam 18 Avr - 18:43

Le petit coeur de Misaki n'allait pas tenir bien longtemps. Déjà qu'il était en panique totale, il se demandait à présent s'il aurait mieux fait de ne pas s'interposer avec cet individu. Seulement, il fallait bien qu'il se fasse une place non ? Pourquoi devait on toujours le considérer comme une fille que tout le monde peut facilement « se faire » ? Pfff… que des pauvres minables dans ce monde qui ne pense qu’à sauter n’importe qui et n’importe quand et n’importe où… Pitoyable.
De plus, ce n’était pas la première fois pour notre nippon de se retrouver dans ce genre de situation, si je puis dire, délicate. A plusieurs reprises il s’était fait draguer, menacer, provoquer… Misaki avait laissé passer en ignorant, mais l’ignorance n’est pas non plus la meilleure solution pour se sortir du pétrin. Voilà qu’à présent il se retrouvait sans issue, juste à ce que quelqu’un vienne pour le tirer de ce gros gros problème.
Est-ce que les prières du jeune homme étaient parvenues à destination ? (on en doute fortement… xD) mais voilà que la masse qui écrasait depuis quelques minutes le corps frêle du nippon se dégagea subitement. Misaki resta longuement allongé, il semblait quelque peu… perdu. Mais lorsqu’une voix familière lui arriva jusqu’aux oreilles, il reconnut de suite qui était donc son sauveur : Hideaki.


« Ne m’oblige pas à m’en mêler plus que ça, sinon c’est moi qui vais te bouger et je doute que tu appréciera. Ecoute t’es pas en position je te signale. Dégage !»

L’inconnu ne se fit pas prier deux fois et il quitta de suite les lieux d’un pas précipité. Misaki ne remerciera jamais assez son cousin pour le nombre de fois où il lui est venu en aide. D’ailleurs, il n’a toujours pas compris comment cela se faisait que dès qu’il avait un soucis, un malheur, Hide accourait près de lui afin de le sortir de là. Certainement y’avait il réellement quelque chose qui les unissait tout les deux. Cela fait depuis bien longtemps que Misaki a connu Hide et depuis tout ce temps, leur relation n’a fait que se souder un peu plus. Certes, ils sont cousins éloignés… (peut être bien plus éloigné encore), mais le jeune homme a toujours sû compter sur lui. Les brimades, les injures, Hideaki était là pour remonter le moral du jeune nippon alors qu’ils étaient encore tout jeune à cette époque. Ils ont partagé tellement de choses ensemble… Et même si ils se taquinent souvent, ils n’en restent pas moins proches. C’est en autre grâce à lui que Toshio a pu se libérer un peu de son faux personnage, c’est grâce à lui qu’il a connu des jours heureux, c’est grâce à lui qu’il essaye aussi de progresser… Mais Misaki ne peut pas non plus se reposer que sur lui, c’est pour ça qu’il tente, tant bien que mal, de se faire de « vrais amis » si possible.
Misaki se releva afin de s’asseoir à nouveau correctement. Hideaki vint de suite s’accroupir près de lui dès que l’autre fut parti. Il déposa sur l’épaule du nippon une main rassurante, une main qui demandait si tout allait bien. Il fallait savoir que dès qu’Hide se trouvait dans les parages, Misaki pouvait être tranquille. Il avait entièrement confiance en son cousin, et même encore aujourd’hui bien évidemment.


« Misaki, ça va au moins ? T’as rien ? Il t’a pas touché ? Je jure devant Bouddha (non, ne dites rien) que je vais le chercher de suite et que je vais arrêter les politesses si c'est le cas ! »

Le nippon rigola, lui et son Bouddha hein, il ne changera jamais. Il acquiesça d’un signe de la tête en guise de remerciements, puis s’empressa d’ajouter afin de ne pas inquiéter son cousin.

« Oui ça va. Non je n’ai rien. En même temps, il était au dessus de moi Hide… Donc difficile qu’il ne m’ait pas touché, mais ne t’inquiète pas je n’ai rien et puis tu es là. »

Il continua de sourire à Hideaki. Et sachez bien que les deux jeunes hommes ont le même âge mais qu’ils ne sont pas dans la même classe. Du moins, Hide est en 3éme année et notre nippon est en 2ème année. D’ailleurs, le jour où Misaki entra dans ce lycée et qu’il sû que son cousin y était, c’était un énorme soulagement et un moment de bonheur qu’il vivait… Il pensait qu’il aurait été avec lui mais finalement non. Grosse déception mais c’est certainement mieux ainsi. Comme ça, il ne dépend pas trop d’Hide.
Le jeune homme fixa le regard brun de son compagnon, il arrivait à redevenir serein rien que de s’y laisser plonger petit à petit. Ahhhh ce qu’il était content de le revoir. Même s’ils n’avaient pas les mêmes horaires, Misaki trouvait toujours le moyen pour le voir au moins une fois dans la journée, c’est pour dire.
Il prit une profonde respiration et se jeta dans les bras frais de son cousin ce qui fit qu’il dût lâcher sa balle, sous l’effet de la suprise.


« MERCI HIDEAKI-KUN ♥️ !! »

Il se blottit contre lui, frottant son visage contre le coin de l’épaule de son cousin. Habituellement, un homme ne réagirait pas comme ça, mais on peut bien pardonner ça à Misaki. Surtout que ça ne dérange pas du tout Hide… enfin pas plus que ça dira-t-on. En même temps, Misaki et Hide se sont facilement adaptés l’un à l’autre et ils se voyaient presque toutes les semaines. Et ce qui a toujours fasciné notre nippon, c’est que dès le premier jour où ils ont discuté ensemble, Hideaki avait parfaitement compris que c’était un jeune garçon, comme lui mais qu’il fallait simplement l’aider à retrouver son vrai « lui ». C’est grâce à son soutient que Misaki ne s’est jamais vraiment replié sur lui-même et qu’il a fait en sorte de savoir supporter toutes ces remarques.
Il retira son étreinte et recula un peu de son cousin. Il voulait bien savoir la raison pour laquelle Hide se baladait comme ça dans la cours extérieure, car Misaki ne le croisait pas vraiment souvent dans ces parages.


« Au fait, pourquoi tu es sorti dehors Hide ? Tu voulais prendre l’air car quelque chose n’allait pas ? J’imagine que c’est une bonne raison car je ne te vois pas souvent dehors. » s’interrogea le jeune androgyne.

Il regarda avec étonnement Hideaki. C’est vrai, Misaki pose beaucoup de questions, mais il aime bien savoir ce qui se passe autour de lui, surtout quand c’est son cousin. Les autres, il s’en contre fiche un peu de leur vie et de leurs soucis. Il n’a jamais vraiment sû réconforter correctement d’autres personnes car la plupart du temps c’est lui qui en a grand besoin.
Voyant qu’un certain silence s’installait, Misaki préféra ajouter une dernière phrase pour ne pas obliger son cousin à dire quoi que ce soit.


« Tu sais, si ça ne me regarde pas… ne me dis rien. Je ne t’en voudrai pas. »

Puis il resta assis, à contempler le bord de l’herbe, à savourer l’odeur des fleurs. Il se laissait submerger par ce flot de sensations. Que c’était agréable une journée d’été.
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MessageSujet: Re: « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki]   « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki] Icon_minitimeMar 21 Avr - 17:47

[HJ : Léger retard mais beaucoup d'inspi =)]

La colère est vraiment un doux poison que sécrète notre cerveau faut croire. Quand elle se doit d’entrer en jeu, c’était comme une piqure du « Docteur Jay De La Nervosité »… Il ne fallait pas beaucoup de temps avant que ça ne gagne et pique chaque parcelle de sa peau, passant d’abord par ses membres et muscles. C’était peut-être pour ça qu’on en venait souvent à la violence sous l’effet de cette colère… Pour ça que nos membres durcissaient et que notre tête s’envolait presque ? Peu importait, aujourd’hui le Dr Jay De La Nervosité avait eu un patient, dommage que ce docteur ne soit pas patient lui… Enfin, comme souvent, Misaki gardait le sourire. Un vrai miracle, il fallait avoir une force de caractère selon Hideaki pour ça. C’est pour ça qu’il prononça le prénom de celui-ci avec inquiétude avant de poursuivre encore un peu sur son ton agacé (par l’autre hein).

Hideaki – « Misaki… J’espère qu’il ne t’approchera plus, à moins que ce ne soit pour des excuses… Kss… Frustré ! »

Oui bon il lâchait pas l’affaire mais en même temps aussi, il se pensait avoir été trop « cool » pour le coup avec l’autre gars. Promis si il le reconnait un jour dans les couloirs et qu’il a l’occasion de lui faire une nouvelle remarque, il se met au baseball et il s’occupe de son cas : ce ne serra plus un Home run mais un Homme Run. Si on pouvait le considérer tel un homme bien évidemment aussi. Enfin tout ce qui était sûr c’est que si Hide s’exécutait, la question ne se poserait même plus après. Touchez à ce que vous voulez, même à lui-même, il ne s’énervera même pas à un quart autant que ce ne sera le cas quand bien c’est Misaki et ses amis très proches. Alors qu’il se voyait encore pester un peu à propos de ce dérangé, à ce moment, il vît le sourire du nippon et arrêta de ruminer intérieurement.

Hideaki – « Enfin du moment que tu vas bien, c’est le plus important n’est-ce pas…? T’hésites pas autrement… »

Il fit un sourire en coin destiné à son cousin et ami avant tout. Il en faisait peut-être beaucoup mais il estimait que cela ne serait jamais assez alors à quoi bon ! Ils avaient tellement l’habitude de tout partager et se dire qu’à force, il semblait que les choses se fassent de manière à ce que l’un soit toujours là pour l’autre. Heureusement d’ailleurs comment se le pardonner autrement ? Comment se pardonner alors de ne pas être là ? Impensable ! Il y repensait souvent… Hideaki s’était toujours sentit seul chez lui : ses parents toujours en déplacement et n’ayant pas de frères et sœurs, ni même un animal de compagnie, l’ambiance et sa vie était lourde. Quant à la famille proche ! Ils étaient très souvent en mauvais termes avec eux pour cause de trahisons, coups bas et jalousies de la part de ceux-ci. Alors comme choix de visite, il n’y avait que la famille éloignée qui n’aurait rien à reprocher en premier temps aux parents d’Hideaki et à qui eux-mêmes n’auraient aucun commentaires à faire tout d’abord. Ne vous attendez pas à ce que ce genre d’honnêteté dure avec la famille Nakamura… Mais de cette façon, Hideaki avait connu Misaki et grâce à lui, le brun avait pu avoir un semblant d’enfance mais aussi quelqu’un à qui il pouvait parler. C’était à cette époque qu’il se promît de tout faire pour les gens comme Misaki, les gens qui lui étaient chers.

Alors que l’ambiance semblait plus calme pour le japonais, car ses nerfs enfin apaisés, quand… Un autre japonais dans toute son énergie d’adolescent, ne ?, lui sauta dans les bras. Tout d’abord surprit, évidemment assaillit si brusquement qu’il en perdit même sa balle, il éclata de rire enfin et presque bruyamment. Misaki avait vraiment de drôle de réaction ! Il se calma un peu, donnant un léger coup d’épaule sur laquelle s’appuyait Misaki, dans un élan de taquineries.

Hideaki – « T’as toujours de drôles de réactions toi ! »

Bah ! C’était une des choses qu’Hide adorait chez lui : au moins il s’ennuierait pas et s’amuserait à coup sûr. Même les moments les plus pénibles pouvaient devenir à la suite d’une petite discussion avec lui un moment oh combien agréable ! Quand celui-ci défit son étreinte, Hideaki se prélassa sur le côté pour récupérer sa précieuse balle (je vous assure c’est pas sa femme cette balle ^^’) mais ne fit que la regarder : il la prendrait plus tard… Puis Misaki venait de lui poser une question…

Hideaki – « Comment ça !? Ne rien dire à mon cousin préféré, ma petite Misa-chan x) ! Promit, j’arrête… En fait… Bien… Figure-toi qu’il y a quelque chose de très grave qui m’arrive… »

Il marqua une pause, l’air sérieux et le regard au sol. Il sembla hésiter un moment ou deux, laissa glisser un rire embêté avant de finalement faire ce qu’il comptait faire : c’est-à-dire parler.

Hideaki – « Misaki… J’ai décidé de… de me… de me mettre au travail au basket. Non mais tu te rends compte, moi me mettre au travail, je t’assure on a failli m’emmener à l’infirmerie ! On a cru que je déprimais ! »

Il avait prononcé ses phrases à partir de « mettre au travail » très rapidement, enchaînant presque sérieusement. Bon, faut lui pardonner sa bêtise grandeur nature et son coup de cinéma mais il ne pouvait même pas seulement essayer de s’en empêcher. Il lâcha un rire franc avant de soupirer et de se décider à s’asseoir correctement, étendant soigneusement ses jambes : partie importante pour un jouer de Basketball. Enfin c’est ce qu’il s’évertuait de croire ! Puis une journée aussi belle, autant profiter du beau temps et il était hors de question de laisser son cousin : une fois qu’il le voyait, il ne lâchait pas. Limite il serrait capable d’aller le border au coucher comme un papa (exagère à peine XD) ! Ouais, Misaki était sacré : So don’t touch, neither hurt him, or he’ll hit you so bad. Bref !

Hideaki – « Ne te fais pas de soucis pour moi, j’avais juste besoin de me distraire en faisant quelques paniers… et puis aujourd’hui il fait beau aucune envie de rester à l’intérieur à jouer aux jeux vidéos avec la testostérone des autres gars ! Mais j’ai trouvé mieux ! Mon cousin est une grande distraction et j'ai sentit qu'il avait besoin de moi… »

Dit-il tout sourire en tapotant l’épaule du japonais à son côté avec son index retenant un rire sonore. Un peu n'importe quoi m'enfin, Misaki avait l'habitude. Mais il reprit vite un air malicieux et regarda devant lui, un sourire en coin, préparant sa petite question. Non, en effet, il s’arrête rarement de plaisanter ou de taquiner, surtout si c'était Misaki, puis mieux valait oublier cet incident… Il prit un air faussement pensif traînant sa voix à la fin.

Hideaki – « Mais toi ! Tu faisais quoi là ? Ca aussi c’est suspect… tu ne penses pas ne ? »
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Misaki Toshio

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MessageSujet: Re: « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki]   « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki] Icon_minitimeDim 3 Mai - 14:00

    Misaki se demandait pourquoi ce genre de chose ne pouvait lui arriver qu'à lui. Le jeune garçon s'était longuement posé cette question lorsqu'il avait enfin compris qu'il n'était pas comme tous les jeunes hommes de son âge. C'est vrai quoi, par exemple: le nombre de fois où des mecs n'ont pas compris pourquoi Toshio allait dans les WC pour hommes alors qui leur semblaient être une fille comme toutes les autres.. Ou encore le fait que notre androgyne porte un uniforme masculin.. (enfin il faut savoir qu'avant, Misaki portait l'uniforme des jeunes filles de son lycée, avec la jupe et les loose socks, mais passons.)
    Son cousin était arrivé au bon moment, comme un prince charmant allant sauver sa princesse. Misaki voulait le remercier pour tout ce qu'il faisait pour lui, mais il avait tellement peur, au fond de lui, de ne rien faire pour Hideaki et cet égoïsme envers lui-même le rongeait seulement il ne se sentait pas aussi fort ni même imposant que son jeune cousin.
    Il resta pensif, regardant le ciel bleuté ainsi que les quelques oiseaux qui s'envolaient ou d'autres qui se posaient sur une branche, juste à côté des deux jeunes adolescents.


    Misaki - « Ne t'inquiètes pas... Et puis de toute façon, les excuses ils ne connaissent pas. Tout ce qu'ils veulent c'est me sauter. u___û »

    Et il repensa à un souvenir qui lui avait semblé pourtant bien lointain alors que ça s'était produit au début du mois. Notre jeune nippon avait décidé de partir en ville, seul. Et, malencontreusement, il était tombé sur une bande de pervers en chaleur qui s'étaient amusés à le siffler et s'étaient beaucoup rapprochés de lui. Mais une personne bien charmante s'était occupé de leur cas, Misaki ne sût jamais qui fût cette personne qui l'avait tiré de ce pétrin une nouvelle fois. Je signale juste comme ça que c'est l'avant dernière histoire avant celle ci qui était arrivée à notre androgyne. Bon il avait l'habitude mais ce mal-être le rendait toujours aussi fou alors ça n'y change pas grand chose vous me direz.
    Finalement Misaki se contenta simplement de sourire, il était en vie et toujours aussi pur et innocent alors il s'en fichait après.. Mais il se demandait bien si un jour il n'aurait pas à faire à une garde rapprochée afin d'être en parfaite sécurité (bah voyons et puis quoi encore xD).


    Misaki - « Mais oui je te dis. Je sais que tu es là et ça c'est important pour moi. »

    Ahh ce que c'était plaisant pour notre jeune nippon de se sentir bien entouré, surtout de la part de son cousin qui l'avait toujours soutenu. Ils se connaissaient tellement bien tout les deux. C'était presque comme si ils avaient grandi ensemble, se supportant, se taquinant, se livrant l'un à l'autre, se racontant leurs histoires, leurs amours, leurs déceptions, leurs larmes, leurs peines et j'en passe... Et même avec le temps, leur lien d'amitié et de famille avaient toujours eu le dessus et ils ne s'étaient jamais trop éloignés l'un de l'autre. Sauf le jour où Misaki avait décidé de ne plus avoir aucun contact avec personne, ça avait été sa crise d'adolescence qui fût très dure pour le jeune nippon de la surmonter tout seul et c'est pourquoi Hiddeaki avait réussi à l'approcher et à le rassurer en lui disant que tout allait bien se passer. C'est fou de se dire que ces deux là sont très proches et pourtant, il ne s'est jamais rien passé entre les deux adolescents. Pourquoi ? Parce qu'ils se respectent l'un et l'autre et qu'ils savent pertinemment que ça ne pourra pas aller plus loin. En même temps Misaki fût beaucoup dégoûté de l'amour mais ça encore c'est une histoire, un secret de famille... quelque chose qu'il tient encore dans son coeur comme un lourd fardeau mais qui s'est atténué au fil du temps.

    Et voilà que Misaki se jetait dans les bras de son compagnon. Il ne savait jamais trop comment remercier son cousin pour tout ce qu'il avait pour lui et c'était encore loin d'être fini.
    Le nippon ne voulait pas lâcher prise pour l'instant, d'ailleurs plusieurs élèves passèrent près des deux jeunes gens et furent étonnées de voir Hideaki Nakamura dans les bras de "cette jeune fille". Elle firent la moue et tracèrent le chemin du grand jardin. Après toutes ces années, n'étaient elles toujours pas au courant que Misaki était le cousin (ou plutôt la cousine d'après tous les autres) d'Hideaki ? Pfff... encore des pimbêches qui ne servent à rien et qui essayent de trouver leur modèle dans les yeux d'un charmant jeune homme tel que Nakamura.

    Misaki lança un regard noir à son cousin lorsqu'il entendit "ma petite Misa-chan " mais il savait bien qu'Hideaki l'avait toujours embêté avec ça, alors pourquoi lui en vouloir à lui ? Il était tellement adorable.


    Misaki - « De... très grave ?! o___ô !

    Le jeune homme avait du mal à comprendre... Il semblait tellement de bonne humeur dès qu'il le voyait, c'était bizarre tout ce dawa qui se passait. Allait il lui annoncer qu'il allait mourir ? que c'était la fin du monde ? qu'il allait devoir l'abandonner ? L'androgyne ne comprenait pas ce qui se passait et il commençait drôlement à paniquer, ses mains sur l'herbe se mirent à trembler légèrement et un long frisson le parcourra tout entier.

    *Il se fout de moi ou quoi...*

    Misaki - « P'tit con ! J'ai crû que que qu... Niyaaaaaaaaa baka !! (__ __)' »

    Lui qui s'était imaginé une tonne de films, voilà que son cousin lui balançait un truc totalement hors sujet comme quoi il devait se mettre à travailler pour le basket. Alala, il ne changera jamais lui. Misaki finit par lui adresser un sourire et il lui donna une petite tape derrière la nuque en guise de punition.

    Misaki - « Tu m'étonnes. Un temps pareil, autant en profiter hein. Et je dois dire que moi aussi j'avais besoin de toi aujourd'hui. Tu as bien fait de venir... »

    Hideaki, c'était un peu le genre de personne imprévisible. Enfin, il était toujours là quand on avait besoin de lui, à croire qu'il sait ce qu'il va se passer dans le futur proche. Mais c'était l'une des qualités principales que Misaki aimait chez son cousin.
    Il sentit qu'il le tapotait légèrement sur le dessus de son épaule, ses yeux remplis de bonne humeur et ses pommettes levées en raison du sourire qu'il adressait à l'androgyne. Misaki leva les yeux et ciel, puis il s'assit les jambes en tailleur et attendit que son compagnon reprenne la parole. Il s'attendait bien à une question difficile et préparée que lui concoctait souvent son cousin.


    Misaki - « Moi ? J'avais envie de me poser loin des autres... et je suis perturbé vois tu. »

    Il repensait à Haruki, ce jeune homme qu'il avait croisé dans les douches de mecs... d'ailleurs ce dernier l'avait évidemment pris pour une fille et il ne savait toujours pas qui il était vraiment. Il allait certainement en parler à son cousin pour savoir ce qu'il en pensait. Il savait toujours comment le guider et comment l'aider. C'était son confident à lui.
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MessageSujet: Re: « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki]   « Si je comprends les couleurs du ciel je serais sauvé. » [Pv Hideaki] Icon_minitimeSam 23 Mai - 21:21

[HJ : 'Scuse pour le temps de réponse mais je t'avoue que mon inspi fait des vas et viens qui m'agacent… Hideaki quel goujat de faire attendre Misa !]

Misaki - « Ne t'inquiètes pas... Et puis de toute façon, les excuses ils ne connaissent pas. Tout ce qu'ils veulent c'est me sauter. u___û »

Il fallait avoué que là, Hideaki était partagé entre plusieurs réactions : rester borné sur son énnervement... Mince quoi, c'est lourd ce genre de gars. C'est clair qu'ils ne pensaient qu'à une chose et ça se limitait à ce qu'ils avaient en-dessous de la ceinture. Heureusement qu'Hide échappait à la règle, mais ne flâttons pas son égo et poursuivons. Donc, à cette phrase, il aurait pu aussi jouer la taquinerie, et si je vous disais le contenu de la blague ça n'aurait pas le moindre intérêt : des fois qu'il la ressorte à un autre moment, ou maintenant même, ou serait l'effet de surprise ? Puis enfin, il avait aussi une envie au début infimement petite puis plus importante d'éclater un rire. Le franc parlé de Misaki était vraiment marrant parfois. Oui, la phrase avait été perçue comme vraiment… directe par le brun et ce genre de coupure dans un élan sérieux finissait toujours par l'achevé de rire. Il laissa finalement échapper un petit rire.

Hideaki - « Ouais et c'est bien ça le problème ! On touche pas à ma Misa-chan- Je te promet c'était la dernière fois ! »

Dit-il en tirant la langue et fermant un oeil craignant la frappe de son cousin. Mais tout le monde savait, qu'à la suite il le lui avait refait la blague. Incorrigible comme les gosses, vous voyez le genre. A se demander comment un jeune homme de troisième année avait fait pour rester aussi enfantin : ça aurait bien fait pleurer quelques personnes de sa famille qui aurait souhaiter le voir plus sérieux ! Idée aussi plaisante que réalisable pour lui. Parfois, il y avait vraiment de quoi prêter aussi à confusion : si un de ses camarades l'avaient vu ainsi, d'autant plus que certains crétins de sa bahut ont tendance à prendre son cousin pour une fille, on l'aurait linché jusqu'à qu'il en dise plus. Il ressemblait à un copain possessif, alors qu'il était un cousin prévoyant - enfin, façon de parler, parce que prévoyant, c'est à voir.

Pour en revenir à Misaki-kun : il se demandait s'il n'était pas parfois aussi lourd qu'une mère poule. Ca parraît exagérer comme pensée, mais bon, monsieur Nakamura fils pouvait être une personne assez, justement, exagérée... Mais en même temps Misa-kun était assez grand garçon pour le lui dire. Mais pas assez grand encore pour qu'Hideaki s'estime ne plus avoir besoin d'être un cousin protecteur. Bah voyons ! N'est-ce pas non plus exagéré de dire ça ? Le jeune homme voulait croire que non. *Désolé Misaki, mais je crois que je vais t'embêter encore un bon moment !* Certes, c'était à dimension espiègle mais le bon fond y était. Et le fait que ça se sache aussi bien de l'un comme de l'autre : ça s'appelait une forte complicité. Entre membre de leur famille ? Bien il fallait croire !

C'est sûrement pour ça qu'il fut touché par la dernière phrase : « Je sais que tu es là et ça c'est important pour moi. » Il lui renvoya un sourire Colgate (XDD si si) avant de rabattre sa tête en arrière, les yeux fermés. Voici un moment qui méritait bien tous les autres, comme par exemple une partie de playstation portable ou de jeux idiots genre aller embêter la gente féminine. Surtout que Hide n'était pas du tout, mais vraiment pas du tout, douer pour ça. Il finissait toujours par s'intéresser à autre chose ou à causer avec elles donc point de vu embêter le monde, c'était à chaque fois un peu loupé. Puis l'intérêt, n'en parlons pas ! Il était nul. Dans tout ça, il avait même oublié sa chère et tendre balle : elle avait quitté ses bras et avait été remplacé par son cousin. Il ne vit même pas les gens autour, de toute façon il n'aurait qu'haussé les épaules : les gens voient le mal partout ! Ils ont toujours un souci alors comme c'était ennuyant, lui il ne cherchait plus et zappait.

Entre temps, Nakamura-kun continuait sa petite blague. Bouddha, comme il disait si bien, qu'il était embêtant parfois ! Très souvent en fait, mais bon apporter un peu de fraîcheur c'était le rôle qu'il se donnait fièrement. Comme si cela était une mission d'ordre d'état. Enfin, faut pas chercher à le comprendre à ce niveau, lui-même n'est pas sûr d'avoir trouver la raison de cet investissement dans les idioties. Et celle-ci, il aurait facilement pu la regretter rien qu'en entendant la voix concernée de Misaki ! Alors forcément, à la chute brutale et révélation : il avait de quoi être agacé. Mais Hide avait trouvé quand même le moyen de rire, ce qui cessa quand Misaki lui infligea sa punition !

Hideaki – « Itai ! Haa, dire que je te défend mais t'as des ressources ! »

Finit-il par dire en riant. Bien-sûr que non, il n'avait pas mal et même épargnait-il encore une idée pour embêter son cousin : ça deviendrait lassant, même pour lui. Mais passons ça, avant de retomber dans la description.

Hideaki – « Bah ! Tu sais comment ça marche. Si l'un a besoin de l'autre, l'autre sera toujours là, non ? »

Il fallait avoué que Hideaki s'estimait chanceux d'avoir ce cousin, cet ami même ! Combien pouvaient prétendre à avoir ce genre de relation ? Peu, à coup sûr. Surtout que c'était comme une lueur d'espoir alors qu'il était seul et il se sentait d'autant plus heureux que lui aussi avait pu faire quelque chose pour le jeune blond.
La tête perdue dans les nuages, il n'arrivait pas à se décider sur lequel garder ses yeux : celui qui aurait probablement une forme distrayante (enfant ?) mais très vite cette occupation n'avait plus de place en son esprit.

Hideaki – « Per… turbé ? Comment ça, il y a quelque chose ou quelqu'un qui te tracasse, t'embête ? »

Il était plus sérieux, son cousin n'était pas du genre à faire les mêmes blagues que lui, du moins pas avec ce ton. Il le regarda, intrigué tout d'un coup. Il entendait quoi par là ? C'est sûr, non seulement il devenait curieux mais il se sentait déjà concerné alors avec un sourire en coin…

Hideaki – « Est-ce que ton cousin à le droit de savoir ? »
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