Sensei sait sourir ? (With Keiko Boo Sturluson)

Les journées passées à enseignés dans une école sont nettement plus longue qu’il l’aurait cru au tout début. Il faut dire que lorsque la plupart sont des abrutis incapables d’être en harmonie parfaite cela fait en sorte que notre Sensei devient potentiellement violent… mais une chose certaine c’est qu’il est vachement colérique. Non mais est-ce si difficile que ça d’être en harmonie, de jouer cinq petites mesures correctement tous ensemble ! Peut-être que faire quasi ravaler la clarinette de l’abrutit qui ne cessait de soit ne pas être en temps ou bien faire une fausse note est un peu exagéré, peut-être qu’il devrait être plus clément car ce n’est que des jeunes après tout. Enfin c’est ce que son amie et collègue de travaille lui a suggérée lorsqu’elle a passé devant la classe et qu’elle a vu la bande de jeune complètement terrorisé face à leur Sensei. Certes ils sont des étudiants de seconde année et la plupart d’entre eux ne sont pas de grands musiciens depuis plusieurs années, mais tout de même, lorsqu’il avait à peine sept ans il jouait mieux qu’eux ! Qu’est-ce que ça va donner lorsque ça va être ses étudiants de première année qui vont venir jouer… en espérant qu’il va y en avoir quelques uns de doués.

Bref, après une grosse journée, rien ne vaut aller se détendre sur la terrasse d’un petit restaurant. Un repas délicieux l’attend dans un instant, du moins dès qu’il sera près et la vue n’est pas si mal tout de même. D’accord c’est un paysages urbains, mais l’ambiance est plutôt relaxe, ce qui est souvent difficile à trouver en ville. Avec ses grosses lunettes de soleil, ses vêtements, en ce moment Matsumoto Sensei à vraiment l’air d’être une rock star. Enfin il n’est pas dans l’extravagance des rocker, car à vrai dire il est plutôt très classe, il c’est même fait discrètement relooké par la serveuse en entrant. Mais bon, pour l’instant il doit attendre pour son repas… heureusement que lorsqu’il n’est pas dans un état musicale il est patient, ce qui ne semble pas être le cas d’un client un peu plus loin. Il a arrivé après notre protagoniste et il se plaint déjà de l’attente… sérieusement s’il désirait un truc rapide il aurait dû aller au McDonald juste au coin de la rue. Pour de la bonne nourriture, il faut apprendre à attendre ! Puisqu’il tient à sa santé, Shinji préfère venir ici que dans un fast food.

De plus, l’endroit lui fut recommandé par un de ses amis. Oui, votre Sensei aussi dingue qu’il puisse être en salle de classe possède des amis, car en dehors il est un homme complètement différent. Parfois certaines personnes doute même si c’est vraiment le même homme ou si c’est son frère jumeau. Notre protagoniste c’est même déjà fait demander de montrer une carte d’identité comme preuve, il a trouvé ça très marrant.

Enfin, son attente à lui est terminée et son repas lui fut agréablement servit par une jeune serveuse… enfin jeune, elle a facilement plus de vingt ans, mais elle n’est pas encore dans la trentaine, vingt-cinq ans peut-être. Elle est plutôt mignonne et timide, car lorsque notre protagoniste l’a remercié en lui faisant un magnifique sourire, elle a rougit avant de disposer. L’autre homme plus loin se demandait encore ce qui se passait avec son repas, il a même questionné rapidement notre protagoniste pour savoir combien de temps il avait dû attendre pour son repas et sa question ne fut pas posé de la façon la plus gracieuse, à vrai dire ça sonnait un peu comme ce-ci :

-Hey, dit moi, toi le type avec les lunettes… t’as attendu longtemps pour ta bouffe ? On dirait qu’ils se moquent de nous et qu’ils croient qu’on a tout notre temps…

À cela, après avoir avalé sa bouché et lever son regard masqué par les verres teintés de ses lunettes, notre protagoniste lui répondit, avec un peu plus de classe.

-La patience n’est pas une vertu que vous semblez posséder, si vous ne souhaitez pas attendre, il y a un restaurant où le service est rapide au coin de la rue… mais je ne vous le recommande pas, car généralement la nourriture qui est préparé ainsi va vraiment prendre de votre temps… à vrai dire elle risque de faire en sorte que vous aller mourir un peu plus jeune… si je dois attendre 15 minutes pour vivre 5 ans de plus, alors je ne crois pas perdre mon temps…

Il lui sourit, alors que l’abrutit lui se contenta de se taire et de ne plus regarder notre protagoniste. Il eut éventuellement fini par recevoir son repas, et comme vous avez pu vous en doutez, la serveuse ne l’a pas trouvé aussi charmant que notre très cher Matsumoto-sensei. Enfin, c’est en mangeant qu’il jeta un coup d’œil sur les gens qui arrivaient dans le restaurant, puis sur les passants… parmi la foule qui marchait, il cru remarquer un visage familier… sans doute une élève qu’il a croisé dans les couloirs ou dans son cours… de toute façon elle allait à Senjô Gakuen puisqu’elle en portait toujours l’uniforme. La croisant du regard, il lui fit un sourire et la salua de la main. Définitivement, il l’avait eu dans un de ses cours, cependant il ne pouvait nullement dire avec certitude de qui il s’agissait.

Une journée comme toutes les autres venaient de s’achever, laissant un gout de déjà vu dans la bouche de la jeune femme. Cette journée avait commencé comme les autres : Le réveil qui sonne et vous incite à vous levez même si vous en avez pas la moindre envie, assister à tout les cours sans exceptions pour ne pas être coller ou autres, essayer malgré quelques difficultés de comprendre ce que raconte le professeur de mathématiques et celui de sciences physiques puis aller à son club afin de se dégourdir les jambes et d’évacuer son trop pleins d’énergie pour finir par rentrer à l’internat épuisé et de se rendre compte que vos devoirs vous attendent bien sagement dans votre sac de cours. Si il y avait bien une chose que Keiko détestait, c’était bien la monotonie et la jeune demoiselle se battait fermement avec celle-ci pour ne pas qu’elle s’abatte sur elle bien qu’on ne pouvait pas y échapper durablement. Bref, cette journée l’avait vraiment épuisé et dieu sait qu’épuiser Keiko relevait souvent de l’impossible, mais il existait des miracles et Keiko en avait fait les frais aujourd’hui. La tête dans les nuages, Keiko n’avait pratiquement pas parlé de la journée, préférant rester sous silence que d’embrouiller ses ami(e)s ou ses professeurs avec ses phrases non structurées et incompréhensibles, mais il avait fallu que le prof de Maths l’interroge sur un exercice très simple. C’était bien la première fois, depuis le début de l’année que Keiko participait ou devait répondre à une question de mathématiques, son supérieur avait-il besoin d’une petite blague pour remotiver ses autres élèves Ou peut être avait-il envie de passer ses nerfs sur un élève ? Qui sait ? Dans tout les cas, Keiko avait été choisi pour jouer le cobaye et son professeur n’allait pas être dessus du résultat. Après quelques minutes d’intenses réflexions, Keiko proposa, sans enthousiasme, une réponse à cette fameuse question qui ne fut naturellement pas la bonne ce qui provoqua l’hilarité de la plupart des élèves. Le bon point de la journée c’était que Keiko ne s’était pas tromper sur une chose et surtout avait apprit un truc * Hallelujah* en sortant de la salle de mathématiques : Ne jamais répondre quand on ne sait pas aligner une phrase correctement et surtout une phrase remplie de chiffres et de nombres, cela nuit gravement à la santé et ça vous rajoute du boulot en plus de ça. Keiko s’était retrouvé avec deux exercices de plus à faire pour le lendemain, laissez moi vous dire que cela l’avait réjouit d’avance de rentrer chez elle pour se mettre dessus. Après être allé à son entrainement de Kendo, qu’elle avait lamentablement foiré mais elle s’était quand même bien amusé, ce qui équilibrait la balance et puis Keiko se rassurait en se disant qu’il y avait des jours sans et des jours avec et quand il y avait des jours sans et bien il fallait faire avec. En gros, Keiko avait hâte que cette journée se termine pour qu’une autre commence, mais malheureusement pour la demoiselle, elle n’était pas prête de se terminer. Manque de bol, Keiko loupa le premier service de la cafétéria, découragée, la jeune femme s’était dirigée vers la ville afin de prendre un sandwich, histoire d’avoir mangé quelque chose en guise de dîner. Lorsqu’elle fut dans l’une des rues principales de la capitale, elle arpenta d’un air discret les nombreux petits restaurants qui se trouvait sur sa gauche, il y en avait tellement que Keiko n’arrivait pas à choisir. Vous allez me dire, pourquoi se prenait-elle autant la tête ? Ben tout bonnement parce qu’elle avait faim et qu’elle avait envie de bien manger, ainsi le choix du restaurant était primordiale car il fallait de la qualité mais aussi de la tranquillité, chose très importante et éliminatoire, la tranquillité après une dure journée était un bon médicament. Mais bon Keiko n’allait pas s’attarder très longtemps sur son choix, elle pensa à un chiffre puis à une lettre de l’alphabet, cela tomba sur le M, elle chercha donc un restaurant qui commençait par la lettre M, lorsqu’elle le trouva Keiko s’élança dans sa direction tout en trainant les pieds sur les pavés blancs de l’allée.
La petite demoiselle observa d’abord la façade et le nombre de personnes qui pénétrait à l’intérieur de celui-ci, il semblait y avoir de l’espace, la jeune femme allait donc n’avoir aucun mal à trouver une place dans un recoin reculé, quitte à se payer un mur comme partenaire. Keiko se mêla à la petite foule qui s’amassait devant l’entrée, on pouvait tout de suite la remarquer grâce à l’uniforme qu’elle portait, prouvant ainsi qu’elle venait d’un lycée et pas n’importe lequel, le meilleur de la capitale. Mais cela l’importait peu, à vrai dire les quelques regards posés sur elle ne l’intéressait pas, elle s’en fichait, tout ce qu’elle voulait, c’était s’installer et avoir à manger. Lorsqu’elle fut à l’intérieur du bâtiment, son regard balaya l’ensemble de la salle jusqu’au moment où elle croisa le regard d’un homme, voilé par des lunettes aux verres teintés, celui-ci après avoir capté son regard, lui souria et anima sa main en un signe de salutation. Surprise, Keiko s’arrêta, analysant alors l’inconnu qui venait de l’interpeler, bizarrement l’allure ou le style qui ressortait de cet homme ressemblait à un prof de son lycée, mais les lunettes qu’il portait empêchaient à Keiko de mettre un nom sur ce visage familier. Sans pour autant être désarçonner, Keiko s’approcha de sa table d’un pas spontané bien que derrière ses airs de petite frimousse n’ayant peur de rien et n’ayant honte de rien, Keiko était souvent stressé pour un rien, mais elle ne ressentait pas les battements de son cœur dans sa poitrine ni rien, elle le savait, c’est tout et c’était comme ça. N’arrivant toujours pas à trouver de qui il s’agissait, Keiko allait y aller à l’aveuglette et pas de n’importe quelle façon. Après quelques secondes d’immobilité, Keiko s’installa doucement, sans avoir reçu une quelconque invitation, en face de l’homme aux lunettes teintées.

« Bonjour, Dites j’espère que vous n’êtes pas là pour m’espionner car si vous voulez tout savoir, mes exercices de mathématiques sont toujours dans mon sac. »

Keiko venait de le prendre pour son prof de mathématiques, il y avait une ressemblance, avouons-le mais de là à ce que son professeur s’habille en Rock Star, il ne fallait pas pousser. Se fut après avoir sorti cette phrase à son interlocuteur qu’elle comprit qu’elle venait de faire une grave erreur et qu’elle s’était remarquablement tromper de personne. Effectivement, bien que son professeur est les cheveux mi-longs, lui possédait un grain de beauté sur une des joues, tandis que l’inconnu n’en avait point, si ce n’était pas son professeur, était-ce un de ses espions ?. Oui, la petite Keiko possédait une grande imagination et pouvait imaginer tout de sortes de choses dont cette farfelue hypothèse, quelque fois la jeune demoiselle s’en voulait d’être autant dans les nuages et complètement à côté de la plaque que ça. Elle préparait déjà une excuse afin de réparer sa bêtise si son interlocuteur réagissait mal, en attendant une réponse de sa part, Keiko fit voleter sa frange en soufflant dessus, tout en repensant à sa venue ici. Son professeur attendait surement quelqu’un d’autres et Keiko venait de prendre la place de ce quelqu’un d’autre en question, seulement elle voulait élucider ce fameux mystère avant de s’en aller, histoire de ne pas l’embêter et ne pas s’enfoncer par la même occasion.

Voilà qu’elle l’avait reconnu après qu’il lui ait si gentiment sourit alors qu’elle venait tranquillement en direction du restaurant. Enfin reconnu, disons qu’elle était tout simplement venu à lui après s’être rendu compte que c’est bien à elle qu’il souriait ainsi. Elle l’a de toute évidence prit pour quelqu’un d’autre et ce quelqu’un d’autre et un des professeurs de mathématiques de l’école. D’ailleurs comment a-t-elle fait pour le confondre avec lui ? Si vous demandez à Matsumoto s’il trouve que le professeur de Mathématique et lui se ressemble, il vous dira que non… il se trouve bien plus beau que lui quand même ! Enfin l’autre n’est pas totalement moche, mais Shinji possède un charme que ce dernier ne semble aucunement posséder… cela est sans doute uniquement le charisme dans sa personnalité, mais bon il ne serait vraiment dire. Toute fois, il n’est pas pour lui en vouloir, car il ne connaît même pas avec certitude le nom de celle-ci et ce n’est pas comme si elle venait de complètement l’offenser. Il est un nouveau, son visage ne lui est sans doute pas totalement familier. Déjà qu’elle soit venue jusqu’à lui n’étant pas certaine s’il s’agissait véritablement de la bonne personne est déjà une grande chose en soi.

Donc il se mit à rire un peu, il ne riait pas d’elle, car ce serait tout simplement méchant de sa part, mais plutôt de la situation. Il est vrai que c’est un peu amusant quand même qu’il y ait confusion, le sensei de Mathématique pourrait voir cela comme étant un compliment. Disons qu’il trouvait quand même le tout plutôt adorable et après avoir rigoler un bon petit coup il se remit à lui sourire avant de retirer ses lunettes de soleil pour bien regarder la jeune étudiante. Peut-être qu’ainsi elle va finir par le reconnaître un peu plus. C’est peut-être une bonne chose qu’elle a cru qu’il était le professeur de Mathématique, car Matsumoto-sensei lorsqu’il est en classe est un homme pouvant être plutôt effrayant et dur avec ses étudiants. La regardant dans les yeux tout en lui souriant, il finit par s’adresser à elle, lui offrant verbalement la réplique à ses propres mots.

-Je suis fort heureux de savoir que vos exercices de Mathématiques sont toujours dans votre sac, j’en ferai donc naturellement part à votre Sensei, je suis certain qu’il sera ravit.

Il dit le tout avec humour, bien entendu. Il n’est pas nécessairement un homme bien méchant lorsqu’on apprend à bien le connaître. Si on se fit à sa bonne amie, en dehors de son petit monde musical, Shinji est tout comme un petit Panda. C’est sans doute parfois difficile à l’imaginer doux comme ça, mais bon elle le connaît sans doute mieux que n’importe qui d’autre, c’est donc facile pour elle de dire comment il peut être lorsqu’il n’est pas dans son petit monde. Elle-même fut d’abord effrayé par ce dernier lorsqu’elle l’a vue ainsi pour la première fois. À présent c’est au tour de l’étudiante de découvrir le côté plus sympathique de Shinji.

Enfin, après avoir rigoler ainsi un peu, il n’était pas pour la laisser moisir là, sur le trottoir. Il regarda si la serveuse était sur le point d’arriver ou si elle n’était pas bien loin avant de se retourner vers l’étudiante. Toujours avec son doux sourire, Shinji reprit la parole s’adressa à celle-ci :

-Dit moi, t’a faim ?

C’est une façon un peu indirecte de lui dire, « Vient donc me joindre à ma table ». Naturellement puisqu’il invitait et sachant que la plupart des étudiants n’ont pas nécessairement les moyens financiers de se payer un bon repas dans un restant tel que celui-ci, il sera l’hôte et s’occupera de la note. De plus, il est fort improbable qu’elle finisse par lui coûter une fortune. La plupart des étudiantes ne sont pas exactement du genre à dévorer des quantités industriels de nourriture comme le ferait un jeune homme du même âge pour la bonne raison qu’elles cherchent généralement à conserver leur ligne et ne pas prendre du poids. Si elle est du genre à faire exception, ce ne sera vraiment pas son jour de chance, mais les probabilités sont sans doute très mince surtout vu la figure de celle-ci.

P

B

K

« Et moi de même ! Merci beaucoup vous m’enlevez l’obligation de le faire à ma place… ça m’évitera de nouvelles aventures avec les chiffres. »

S

B

« Je serais ravie de partager mon heure de pause avec vous, Mr Matsumoto »

K

« Hum…dites moi vous souvenez vous d’une fille, un jour en début d’année, qui vous a attaqué sans en être l’auteur de sa flute ? C'était moi... »

K

« Cette demoiselle se joint à vous ? »

E

« Avez-vous besoin d'une boisson ? de l'eau ? ... »

U

L’étudiante s’adressait au Sensei avec un certain humour, ce qui n’était pas pour lui déplaire évidemment ! Lorsqu’il lui eut proposé de faire par de ce qu’elle venait de lui communiqué à propos de ses exercices de mathématiques, celle-ci lui a balancée une charmante réplique qui fit en sorte que Shinji ne put s’empêcher de lui sourire franchement. Il est probable que lors de son cours notre Sensei ne l’ait point apprécié, mais à présent ils sont en dehors de la salle de classe et Matsumoto est pour aussi bien dire un tout autre homme. Enfin, ils avaient un point en commun, tout deux n’étaient pas de grands adorateurs des chiffres ! Il n’est point rare que Hitomi-chan demandait à notre Sensei comment il faisait pour être aussi nul avec les chiffres et avoir réussi à se rendre à l’Université.

Certaines gens trouveraient cela sans doute un peu étrange qu’un enseignant invite une de ses étudiantes à prendre un repas avec lui, enfin ce n’est pas exactement comme si ce dernier est tout à faut au courants de cela. Pour lui s’entretenir avec un étudiant en dehors des heures de cours est une chose tout à fait normale, mais certains semblent être du genre à ce faire toutes sortes de films avec une scène aussi singulière que celle-ci. Enfin, peut importe la perception des gens, Shinji n’est pas tout à fait du genre à ce soucier de ce qu’ils peuvent bien penser. S’ils veulent croire qu’il est un vieux pervers c’est leur problème ! Les intentions du Sensei sont des plus nobles, soit tout simplement discuter et nourrir une personne. Il n’y a rien de mal à cela n’est-ce pas ? Enfin afin d’oublier les diverses opinions possibles d’autrui, mieux vaut songer à revenir à nous moutons, soit le dialogue entre nos deux gens.

Enfin, éventuellement, après avoir accepté l’invitation précédente de Shinji à partager un repas avec ce dernier, elle fini par lui dire grossièrement qui elle était. Ce n’est pas un nom qu’elle lui fourni, mais plutôt des détails précis sur un événement. Comme ça, il s’agissait bel et bien d’une étudiante dans un de ses cours, c’était donc elle le coup de la flute ? Lorsqu’elle lui raconta ça le professeur se mit à rire un peu se remémorant la scène. Lui-même trouve cela un peu étrange sa façon de changer radicalement de comportement lorsqu’il est dans un univers musical. C’est à croire qu’il est un peu schizophrène par moment le Sensei à se comporter comme ça, mais bon selon les tests qu’il a passé il serait parfaitement en santé sans aucun problème mental réel. Il faut croire qu’il y a des gens comme ça, des gens qui sont parfaitement capable d’adapter un comportement particulier en milieu de travaille et un autre pour le reste. Heureusement qu’il n’est pas toujours ainsi, car il ne serait sans doute pas autant apprécier des gens.

Éventuellement, la serveuse est revenue vers Matsumoto tout en lui demandant si la jeune demoiselle allait le joindre pour le repas. Se retournant vers la demoiselle tout en lui faisant un magnifique sourire, ce dernier prit la parole, s’adressant à la serveuse, qui depuis le début, fut fort sympathique avec notre protagoniste.

-En effet, elle ce joint à moi et de l’eau serait fort apprécier merci…

C’est quand même étonnant qu’elle demeure gentille avec les gens chiant qui a autour, mais bon elle ne semble pas être du genre à faire valoir son courroux aux gens qui ne le méritent pas, c’est une qualité qu’il apprécie chez les gens. Enfin, en cours il est un peu cruel avec tous ses étudiants alors que parfois ils n’ont rien fait, mais lorsqu’un d’entre eux fait un truc de mal ce n’est pas son voisin qui est dans de beaux draps. Toutes fois, pour en revenir à notre scène actuelle, le Sensei fini par déposer à nouveau son regard sur l’étudiante bien qu’il s’adressa tout de même à la serveuse.

-Cependant j’ignore ce qu’elle va prendre, pouvez-vous nous apportez le menu à nouveau s’il vous plaît ?

D’une nature très polie, Matsumoto-sensei communiquait avec la serveuse avant de déposer temporairement son regard sur celle-ci avant qu’elle quitte. Il s’agissait là d’une très charmante demoiselle, mais bon sans doute un peu trop jeune pour lui… ou peut-être pas c’est à savoir. De toute façon il faudrait qu’il trouve le temps pour entretenir une relation de couple et une femme suffisamment patiente pour supporter un homme tel que lui. Ce n’est sans doute pas la chose la plus facile à faire apparemment, même Hitomi-chan a de la difficulté par moment et elle n’habite même pas avec lui ! Enfin, il s’agit là d’un célibataire, mais cela n’a rien à voir avec le moment présent.
Maintenant qu’il l’a invité, de quoi parler ? Du cours de musique, de l’école ? Cela ne devait pas être exactement les choses les plus intéressantes. Enfin la musique c’est intéressant, pour lui, mais peut-être ne l’est-ce pas pour elle, alors de quoi discuter ? Il finit par parloter tout en souriant un peu et éventuellement il improvisera avec ce qui sera dit.

-Alors comme ça la flute c’est toi… j’espère ne pas vous avoir trop effrayé et dégouté de la musique !

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