Quand la peur prend le dessu [Miyabi]

Invité

Il était environ dix-neuf heures, le jeune Kotaro, habillé en uniforme de l’école, marchait dans les couloirs.

Le nihon avait passé une journée normale, sans plus. Enfin, si on peut appeler une journée banale, trouver dans sa case de table des mots d’insultes, en plus il connaissait la personne qui lui avait écrite cela mais à chaque fois il garda son silence, d’être obliger d’éviter certaines filles, d’espérer voir un de ses rares amis, d’être obliger de faire le nettoyage de la classe alors qu’il le faisait environ chaque jour… Mais le bon coté de la journée c’était qu’il avait eu de très bonnes notes, voire même excellentes. C’était normal, car il travaillait beaucoup.
Et oui, Kotaro aimait étudier et le faisait toujours. Dès qu’il avait du temps libre, il passait des heures et des heures à étudier. D’un coté, c’était sa seule façon à lui de passer le temps. N’ayant pas beaucoup d’amis, il ne pouvait pas s’amuser tous les jours. Et c’était grâce à cet acharnement qu’il était premier de la classe. Cependant, être premier de la classe en étant le plus jeune pouvait causer des problèmes.

Ayant dans sa main son sac, il voulait le déposer dans sa chambre. Cependant, le garçon avait en tête d’aller à la bibliothèque pour emprunter quelques livres et faire un peu de lecture. Même si le Japonais n’était pas sa matière favorite il devait tout de même lire. Et puis, demain c’était un jour de repos, alors il pourra emprunter pleins de livres pour le week-end. Ayant déjà fais ses devoirs à l’avance, il pouvait faire tout se qu’il voulait. Et pour l’instant, il espérait que la bibliothèque ne serait pas trop remplie, car plusieurs personnes devraient penser de se faire un peu de lecture le week-end. Et si tous les petits coins étaient pris, Kotaro serait obligé de prendre les places libres au milieu de la bibliothèque. Cela ne l’enchantait guère. Sa phobie des filles était toujours présente, et avec les garçons, il a du mal à communiquer. De plus, cette visite à la bibliothèque était la première depuis la fusion. Et il ne savait pas si il pouvait résister à la tentation de partir. Cependant, étant très poli, il ferait tout ce qu’il pourra pour être le plus discret, comme il avait toujours fait.

En marchant, il gardait la tête baissée, le jeune garçon marchait assez rapidement, on pouvait voir ses cheveux s’élever de leur position normale. Evitant de se faire remarquer, surtout par des filles. Même si il était loin d’avoir un fan club, heureusement d’ailleurs, il y avait quelques filles qui le trouvaient mignon.

Kotaro arriva enfin à la bibliothèque. Il avait faillit rentrer dans quatre personnes dont trois filles. Il souhaitait que Kazuma ne fût pas présent, sinon, il se sentirait très mais vraiment très mal à l’aise. Comme se qu’il avait pensé, tous les petites places isolées étaient prises. Même si la grande salle n’était pas remplie, il y avait des personnes. Il salua la bibliothécaire de loin ; il baissa légèrement son haut du corps et commença à chercher dans les rayons. Ils ne savaient lesquels emprunter et lesquels lire tout de suite. Il prit plusieurs livres et il fût obligé de les empiler pour pouvoir tous les porter, son sac en dessous, puis du plus volumineux au moins. Kotaro n’en avait pas pris beaucoup, juste quatre livres dont un qui était à la taille des Harry Potter, ou Révélation.

Le jeune homme marcha lentement en la direction de la place libre. Il faisait très attention où il allait car maladroit qu’il était il pouvait rentrer dans une personne. Il n’était pas maladroit au point de rater tout se qu’il faisait mais il était capable de tout faire tomber n’étant pas très musclé. Heureusement pour lui, la place qu’il avait choisit n’avait pas à chaque extrémité des personnes en train de lire, enfin, pour le moment.

A quelques pas de sa place, il vit une fille la prendre. Ce n’était pas trop grave se disait il dans la tête, cependant, il allait être obligé de se mettre à coté d’elle. Et cette idée le faisait un peu peur. Cependant, il n’avait pas trop le choix, car il aurait l’air baka de rester toute une heure debout ou assis par terre. Kotaro respira à grand coup tout en essayant d’être silencieux. Il n’était plus qu’un mètre de la nihone. Il dit d’une voix si faible que l’élève pouvait ne pas entendre.

« Ano…Puis-je me mettre à côté de vous ? »

Aucune réponse. La jeune fille n’avait sans doute pas entendu, à moins qu’elle avait fait exprès de ne pas répondre, mais cette hypothèse semblait impossible pour Kotaro. Il répéta sa phrase, mais cette fois ci plus forte, mais toujours aussi timide.

« Ano…Puis-je me mettre à côté de vous ? »

Cette fois ci la jeune fille se retourna, Kotaro pouvait conclure qu’elle avait entendu se qu’il avait demandé. Il avait peur. Peur de la fille, peur de sa réaction, peur de sa réponse. Il voulait baisser sa tête et fermer les yeux, mais il perdrait l’équilibre des libres et il les fera tomber.

« La classe est finie, vous pouvez sortir… Sakura pourrais-tu nettoyer la salle aujourd’hui ? »

Miyabi tourna la tête en direction de Sakura. La pauvre jeune fille devait nettoyer la salle de classe qui était toujours dans un état lamentable en fin de journée. Elle lui lança un sourire compatissant. Elle savait que nettoyer la salle de classe était quelque chose de très ennuyeux. Ramasser chaque petit morceau de papier, effacer le tableau noir, remettre les chaises sur les tables ; tellement de choses qu’il fallait faire pour ne pas se faire incendier par le professeur.
Heureusement pour elle, la fois où on lui avait demandé de le faire ; la salle était assez propre.

Elle sortit de la salle, son sac sur l’épaule. Elle soupira. La fin de la journée était enfin arrivée mais elle n’avait pas encore fini. Elle aurait du aller au club de photographie ; mais la présidente est absente et Miya avait du temps libre. Arrivé dans la cour, elle s’arrêta. Elle se mit une tape sur la tête. Elle avait oublié. Elle devait aller à la bibliothèque ; faire une recherche en Anglais. Elle se retourna et rentra dans l’établissement. Aujourd’hui, le soleil était présent et dehors la température était assez élevée ; la jeune fille aurait voulu en profiter un minimum, mais elle avait des obligations. Elle devait rendre le devoir d’Anglais dans quelques jours.

Elle ouvrit la porte de la bibliothèque. Il salua la bibliothécaire qui se trouvait à l’entrée. Elle se dirigea directement dans l’allée des langues sans se préoccuper des autres élèves. « Anglais » ; une vingtaine de livres étaient rangés sur l’étagère. Certains parlaient du pays, et d’autres de la langue. Elle prit un dictionnaire, un livre sur les conjugaisons et un autre sur la grammaire. Miyabi n’était pas très forte en Anglais. Elle savait faire de simples phrases mais dès que son interlocuteur abordait un thème précis, elle se retrouvait bloquée. Elle empila les trois livres, et les prit dans ses bras. Arrivée au centre de la salle ; elle chercha une petite place où s’asseoir. Juste en face d’elle, 3places de libres étaient présentes ; juste devant une table. Quelle chance. Elle s’installa à celle de milieu, posant ses livres sur la table. Elle s’installa, ouvrit sa trousse et déposa une feuille vierge devant elle. Sujet de la rédaction : Une discussion avec une personne de votre choix ; vous devez lui parler de l’argent, de la pauvreté et des familles plus riches. A la fin, vous devez lui dire si vous êtes plutôt en faveur des riches ou des pauvres. Expliqué votre choix.

Miyabi ferma les yeux quelques instants cherchant une petite idée. Elle trouvait les sujets comme ça assez compliqués. Le faite d’argumenter, d’expliquer son choix rendait la chose encore plus compliquée. Elle ouvrit ses livres. Si elle n’avait pas d’idée, ses livres seraient d’aucune utilité.

« Ano…Puis-je me mettre à côté de vous ? »

Miyabi se retourna et vit un jeune garçon. Elle sourit, regarda les livres qu’il portait et répondit par un simple « Oui ». Elle poussa un peu ses livres. C’est vrai qu’ils prenaient un peu toute la place… Ce garçon était poli pour un garçon. Oui, les garçons pouvaient être gentils et doux ; mais certains, surtout ceux de sa classe étaient brutaux et machos. Elle continua à chercher. Ses idées étaient floues. Elle aurait voulu inventé un personnage pauvre, avec qui Miyabi – la jeune fille riche – parlait. Les faire parler de l’actualité et du regard que certains riches portaient sur les pauvres. Elle prit son crayon de papier et commença à écrire…

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Ça y est, Kotaro l’avait demandé. D’un coté il n’avait pas trop le choix, si la bibliothécaire l’avait remarqué en train de lire par terre, elle serait sûrement fâchée. Cependant, le jeune nippon ne savait quelle réponse allait dire la fille. Et il ne favorisait aucune réponse car si la japonaise disait oui, il devrait rester à coté d’elle malgré le fait qu’il avait peur, et si elle disait non, Kotaro semblait un peu baka dans la situation. Il était très stressé par l’attente de la réponse alors qu’il venait juste de poser la question. C’était comme si une seconde, non une nanoseconde était une heure d’attente pour le première année.

La jeune fille fit un simple oui de la tête. Devrait il se réjouir ou être terrorisé ? Il se contenta de la remercier en baissant d’un petit mouvement de la tête. En même temps, il vit les livres que la jeune fille avait pris qui étaient éparpillés sur la table. Mais heureusement pour Kotaro, elle prit la peine de les ramener vers elle. Il put voir qu’elle était sur un devoir d’anglais. Et elle semblait un peu perdue.

En parlant d’anglais, Kotaro était fort dans cette matière. Même si sa matière favorite était les mathématiques, il aimait tout de même l’anglais. Il pensait que cette langue était très utile pour communiquer dans le monde, et il ne devrait pas être le seul à penser cela. De plus, voulant être médecin, cette langue pouvait lui être très utile pour communiquer avec ses patients. Et même dans la langue japonaise on a des mots qui sont des dérivés de l’anglais. Puis, il se souvint de son dernier examen sur l’anglais, un examen qui avait parfaitement réussi, presque aucune faute, ce qui attira des ennuies à Kotaro. Il en avait toujours son hématome à sa main. Ce n’était rien de grave, il ne sentait presque plus rien.

Bref, il commença à installer ses livres sur la table pour pouvoir commencer sa lecture. Puis il se mit sur sa chaise. Il se tenait droit. Il alluma la petite lampe qui était sur sa table, près de lui pour mieux lire. Son père lui avait toujours dit que lire dans l’obscurité pouvait abîmé les yeux. Tournant les pages une à une, il lisait assez rapidement. C’était un livre parlant de la médecine. Il entendit que la jeune fille, qui était sans doute en première année soit B ou C, écrire sur sa feuille. Elle gommait souvent, faisant vibrer la table, mais cela ne le gênait pas. Souvent, il se demandait se qu’elle était en train d’écrire. Mais étant trop timide et surtout ayant peur d’elle, il n’osait jamais lui demander, peur de lui parler, peur de la déranger, peur d’elle.

Et oui, Kotaro était déjà très timide, mais en plus il avait très peur des filles, les deux défauts associés n’étaient pas un très bon ensemble. Le nippon faisait de son mieux pour ne pas avoir peur, mais il ne pouvait pas se contrôler. Seule Hinata était une exception de sa phobie. Comme vous pouvez le constatez, l’amour est plus fort que tout ! Il espérait un jour de ne plus avoir peur des filles.

Il sortit de son sac un bloc note, où était marqué « Akimoto Kotaro 1-A », et prit son critérium. Il recopia quelques explications car ce livre ne pouvait être emprunté. On avait souvent dit à Kotaro qu’il écrivait bien que se soit en romanji ou kanji. Il venait de faire une petite erreur de copie, il sortit donc sa gomme, mais celle-ci glissa des mains de Kotaro et elle se retrouva en dessous de la chaise de sa voisine. Aïe, il était bien embêté, il allait encore déranger la nipponne qui voulait travailler. Il n’était vraiment pas chanceux aujourd’hui.

« Sumimasen, j’ai fait tomber ma gomme sous votre chaise, et…pourriez vous décaler votre chaise ? »

Kotaro voulait d’abord demander la permission, il ne voulait pas se faire passer pour un pervers qui voulait regarder sous la jupe des filles. Jamais il ne ferait cela.
Puis il repéra quelques fautes de grammaire dans le devoir de la fille, cependant, il n’oserait jamais les dire.

Rester calme et ne pas déchirer la feuille. Elle ne pouvait faire ça. Elle n’était pas chez elle, elle ne pouvait pas se laisser aller. De plus, les personnes l’entourant la prendraient surement pour une psychopathe. Surtout qu’elle sentait que son voisin, le jeune garçon qui était arrivé, n’était pas très à l’aise. Elle n’avait pas le temps pour s’occuper de sa vie sociale, de lui parler. Oui, car Miyabi aimait beaucoup se faire de nouvelles connaissances mais elle devait finir ce devoir !

Elle attrapa la gomme, se trouvant sur l’un de livre et commença à passer énergiquement celle-ci sur la feuille ; faisant tout de même attention à ne pas la froisser. Elle reposa la gomme sur la table, prit son critérium et ne bougea plus. Elle recommença à écrire. Hm… Quel horreur. Elle n’avançait vraiment pas ; gommant chaque nouvelle phrase qu’elle écrivait. Cela n’avait aucun sens. Même avec les livres, elle arrivait à faire des fautes. Elle regarda la pendule face à elle. Il lui restait tout de même du temps avant que la bibliothèque ferme ses portes.

Intriguée par l’hématome que son voisin avait sur la main, elle tourna discrètement la tête vers lui. Il sortait de son sac un bloc note. Miyabi aperçut sur la couverture le nom et le prénom de son propriétaire ainsi que sa classe. Ce n’était pas le moment de rêvasser ; le travail l’attendait. Elle approcha le livre d’elle et commença à lire les explications.

« Sumimasen, j’ai fait tomber ma gomme sous votre chaise, et…pourriez vous décaler votre chaise ? »

Elle tourna la tête, cherchant d’où venait cette voix. Son voisin ! Elle regarda sous sa chaise, sa gomme était véritablement tombée. Elle décala sa chaise pour le laisser reprendre sa gomme. Mais pourquoi ? Avait-il si peur de la jeune fille ? Peur qu’elle se fâche ? Elle lui sourit ; espérant qu’il lui parle. Après qu’il est reprit sa gomme, elle avança sa chaise. Tourna la tête vers le jeune garçon.

« Euh…Kotaro ? C’est ça ? Désolé de te déranger… Est-ce que tu pourrais m’aider ? »

Oui…Elle avait besoin de son aide, mais ca lui permettait en même temps de faire connaissance. Enfin, fallait-il déjà qu’il accepte de l’aider ; ce qui n'était pas vraiment gagner.

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Kotaro attendait gentiment un mouvement de sa voisine de table pour pouvoir prendre sa gomme. Il n’arrêtait pas de se dire qu’il était vraiment très maladroit alors qu’il connaissait, enfin connaître est un grand mot plutôt entendu parler, d’un garçon de premier année très maladroit. Mais contrairement à ce dernier, Kotaro ne semblait pas mignon ou à l’aise.

Sa voisine décala sa chaise, se qui permit au première année de reprendre son outil pour travailler. Et il s’apprêtait même à recommencer à prendre des notes sur son cahier. Cependant, sa voisine, qui ne fit que des gestes ou des sourires, parla au jeune garçon.

« Euh…Kotaro ? C’est ça ? Désolé de te déranger… Est-ce que tu pourrais m’aider ? »

Aïe. La jeune fille avait bel et bien parlé à Kotaro. Et ce dernier espérait qu’il n’aurait pas à discuter avec elle, ou plutôt à une fille. De plus, la lycéenne avait dit le prénom du jeune nippon. Et celui-ci se demandait comment pouvait elle le savoir, il n’était pas aussi connu que cela. Cependant, il pouvait être connu parce qu’il était le plus jeune et qu’il était quelqu’un de peu fréquentable. Puis, il se souvint qu’il avait sortit son cahier où étaient marqués son nom, prénom et classe. Heureusement pour Kotaro, il était intelligent.

Que répondre à la jeune fille. Oui et il devrait faire le maximum pour éviter qu’il parte en courant, ou non et il se faisait passer pour le plus baka du lycée. Le jeune homme semblait hésité. D’un coté cela permettait de réviser son anglais ou d’apprendre quelque chose de plus si cette jeune nipponne était une année supérieure. Il essaya de faire un petit sourire, qui était un sourire un peu…bizarre.

« O….Oui, c’est bien Kotaro, et…Oui je veux bien t’aider…si je le peux. »

Il avait envie de se taper tellement il était timide. Si son ami était là, il serait sans doute en train de rigoler. Kotaro demanda la feuille du sujet des yeux, et quelques secondes plus tard, la jeune fille lui la tendit. Le jeune garçon commença à lire le sujet : Une discussion avec une personne de votre choix ; vous devez lui parler de l’argent, de la pauvreté et des familles plus riches. Hum… Oubliant qu’il était face à une fille tellement il était en train d’examiner le sujet, il demanda :

« Quels sont tes idées sur ce sujet ? Quel est ton niveau d’Anglais ? »

Bien sur, Kotaro n’allait pas faire le devoir à sa place, il voulait juste l’aider à mieux réussir et comprendre comment réussir. Le jeune garçon regarda la feuille que sa voisine avait commencé à écrire. Il avait repéré de petites fautes, rien de très grave. Il était sur que la jeune fille avait pleins d’idée mais ne savait comment les rédiger ou les développer. C’était souvent le problème majeur dans un devoir en Anglais. Mais dans le plus souvent des cas, les élèves connaissaient comment les formuler, mais ne pensaient jamais qu’il pouvait utiliser cela.

Attendant la réponse de son voisin, elle regarda la bibliothécaire, courir après un élève ayant oublié sa carte de prêt. Certaine personne était vraiment tête en l’air dans ce lycée et on avait l’impression que la bibliothécaire ne servait qu’à leur rendre leur objet perdu. Miyabi pensait que celle-ci servait beaucoup ; dès que tu cherchais un livre, elle te conseillait gentiment en te montrant l’endroit où il se trouvait. Et toujours avec le sourire.

« O….Oui, c’est bien Kotaro, et…Oui je veux bien t’aider…si je le peux. »

Dès qu’il parla, elle tourna la tête en sa direction. Elle vit un étrange sourire sur ses lèvres. Un sourire totalement forcé qui fit sourire la jeune fille. S’il pouvait l’aider, ca serait tellement bien. Elle lui montra le sujet ; le laissant ensuite examiner la feuille remplie de petits commentaires que la jeune fille avait écrit un peu partout.

« Quels sont tes idées sur ce sujet ? Quel est ton niveau d’Anglais ? »

Son niveau en Anglais ? Et bien c’était assez difficile à expliquer. Elle en avait presque honte. Lui, élève de 1A devait avoir de très haute moyenne dans toute les matières alors qu’elle ; 1B en avait, mais surement pas dans toutes les matières.

« Je voulais être l’un des personnages, la personne riche. Qui discute avec une connaissance au revenue modeste, voir très modeste. Mon niveau d’Anglais…est comment dire…pas super. Et je pensais que toi, élève de 1A pourrait aider une élève de 1B. »

Oui, son idée n’était peut être pas la meilleure du monde, mais elle l’a trouvait assez bien ; même si il fallait qu’elle continue à la développer.
Voyant que son regard était rivé sur la feuille se trouvant devant elle ; Miya lui tendit espérant qu’il pourrait l’aider à exprimer ses idées.

« Merci… Je sais que si tu es venue ici, c’est pour lire ou réviser. Alors merci de m’aider »

Elle devait le remercier. Il aurait sans doute voulu se mettre dans un coin pour lire tranquille ; mais faute de place il avait du se mettre près de Miyabi.

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Quand Kotaro avait demandé son niveau d’anglais, sa voisine semblait être figer pendant quelques secondes, comme si elle ne voulait pas trop répondre à la question. Le jeune garçon oubliait souvent le fait qu’il avait des élèves en difficulté dans certaine matière. Et c’était aussi le cas de Kotaro dans le passé. Il se souvint de son enfance, il avait beaucoup de mal à dessiner, cependant grâce à son père et à la patience, le nippon avait découvert son don à dessiner, et il adorait !

« Je voulais être l’un des personnages, la personne riche. Qui discute avec une connaissance au revenue modeste, voir très modeste. Mon niveau d’Anglais…est comment dire…pas super. Et je pensais que toi, élève de 1A pourrait aider une élève de 1B. »

Kotaro voulait sourire, mais sa phobie avait refais surface. Il allait partir en courant si il n’avait pas accepté d’aider sa voisine qui ne s’était toujours pas présenté. Il mit la feuille du sujet devant lui faisant semblant de la lire, cependant, il était en train de respirer profondément et discrètement. Il espérait que la nippon n’avait rien vu car il ne voulait pas la vexer. Il repensa tout doucement au devoir, se qui le calma un peu.

« T…Tu es donc dans la 1B. Tu sais, quelque soit ta classe je t’aiderais si je pourrais. C’est une bonne idée que tu as… (respire) C’est à rendre pour bientôt ? Si oui, tu pourras prendre quelques livres sur des villes modestes et faire les comparaisons tout en échangeant un dialogue avec une personne. Si tu as encore du temps, tu peux allez dans ces pays et demander des renseignements. »

Kotaro n’avait pensé qu’au devoir pendant tout le discours qu’il venait de dire. Ce n’étaient que quelques phrases, mais pour le nippon, il avait un peu trop parlé. Il espérait que ces paroles étaient compréhensives, il avait l’impression d’avoir dit tout et n’importe quoi. Il re-respira un coup discrètement avant de continuer.

« Pour ce qui est de la rédaction en Anglais, fais le plus simple possible, comme c’est un dialogue, le temps sera le présent. Pour les vocabulaires que tu ne connais pas, soit tu essaie de le dire autrement en utilisant des mots que tu connais, soit tu cherche dans un dictionnaire anglais… Attends, j’ai quelque chose qui pourrait t’aider, enfin, je l’espère. »

Il chercha dans son sac. Quelques secondes plus tard, Kotaro sortit un petit cahier. C’était son cahier de notes en Anglais. A l’intérieur de celui-ci, il était marqué les règles de grammaire et ainsi que plusieurs expressions. Tous ce qui était noté à l’intérieur a été écrit pas le nippon. Il le tendit à sa voisine.

« T…Tiens, je te le prête. J’ai noté plein de petites règles de grammaire, les temps qu’on peut utiliser… J’espère que cela t’aidera. A moi, il m’a bien servi. »

Tout d’un coup, sa voisine dit à son tour quelque chose.

« Merci… Je sais que si tu es venue ici, c’est pour lire ou réviser. Alors merci de m’aider »

« Ne….Ne t’inquiètes pas, cela ne me gène pas du tout. »

Puis il hésita à demander, par peur de la réponse.

« Est-ce que tu as compris ce que j’ai dit parce que j’ai l’impression de dire tout et n’importe quoi… »

Il baissa la tête. Il était un peu mélancolique. Il se disait qu’il n’avait pas le droit de dire de conseiller les autres car ces choix pouvait être mauvais et Kotaro ne voulait pas les indiquer dans une mauvaise direction.

Non, la jeune Miyabi n’avait pas remarqué que son jeune voisin faisait une séance de relaxation à la place de lire la feuille qu’elle venait de lui donner. A vrai dire, elle n’était pas concentrée ; elle s’inquiétait plus qu’autre chose. Pour elle, ce n’était pas si facile que ça. Elle avait des notes correctes sans trop se forcer mais depuis peu ; elle avait beaucoup moins la forme et dès qu’elle se relâchait ses notes chutaient. Elle devait se ressaisir.

« T…Tu es donc dans la 1B. Tu sais, quelque soit ta classe je t’aiderais si je pourrais. C’est une bonne idée que tu as… (respire) C’est à rendre pour bientôt ? Si oui, tu pourras prendre quelques livres sur des villes modestes et faire les comparaisons tout en échangeant un dialogue avec une personne. Si tu as encore du temps, tu peux allez dans ces pays et demander des renseignements. »

Miya’ avait déjà rencontré des élèves de classes A qui se comportaient avec les autres élèves comme s’il elles étaient des personnes inférieures qui ne servaient à rien. Elle trouvait ces personnes complètements horribles. Mais Kotaro n’était pas comme ça et ca lui faisait plaisir. Pour bientôt ? Oui !! La jeune fille faillit perdre son calme mais elle se calma. Elle était la seule fautive ; elle s’y était prit beaucoup trop tard. La solution serait donc de prendre un livre sur les villes modestes. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?

« Pour ce qui est de la rédaction en Anglais, fais le plus simple possible, comme c’est un dialogue, le temps sera le présent. Pour les vocabulaires que tu ne connais pas, soit tu essaie de le dire autrement en utilisant des mots que tu connais, soit tu cherche dans un dictionnaire anglais… Attends, j’ai quelque chose qui pourrait t’aider, enfin, je l’espère. »

Miyabi se sentit gênée. Il avait trouvé cette idée en quelques secondes alors qu’elle se creusait la tête pour trouver une solution…Elle le regarda sortir de son sac un petit objet ; un livre qu’il lui tendit. Elle le prit dans ses mains, le posa devant elle et l’ouvrit.

« T…Tiens, je te le prête. J’ai noté plein de petites règles de grammaire, les temps qu’on peut utiliser… J’espère que cela t’aidera. A moi, il m’a bien servi. »

« Ne….Ne t’inquiètes pas, cela ne me gène pas du tout. »

« Est-ce que tu as compris ce que j’ai dit parce que j’ai l’impression de dire tout et n’importe quoi… »

Un sourire s’afficha sur les lèvres de la jeune fille.

« Mais oui… Tu es un très bon professeur, ne t’inquiètes pas. »

Elle commença à lire le cahier de Kotaro. Beaucoup de choses intéressantes et utiles étaient écrites sur ce petit cahier. Elle attrapa son critérium et elle se remit au travail utilisant les conseils du jeune garçon. Après avoir réécrit son introduction, elle commença le dialogue. En plein milieu d’une phrase, elle s’arrêta ; regardant au loin. C’était sa manière de réfléchir. Un mot lui était inconnu et elle essayait de tourner cette phrase dans un autre sens. Elle feuilleta le petit cahier, et lança un petit « Youpi ». Elle se remit tout de suite à écrire…

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